Nintendo fait tout ce qu’il faut pour que la Switch ne connaisse pas de nouvelles ruptures de stock, alors que la demande est toujours aussi forte.
“Mon corps est prêt”
Si on en croit les ventes de jeux vidéo en France la semaine dernière, le top 5 est dominé exclusivement par la Switch. Avec le succès monstrueux quasi surprise de la petite hybride de Nintendo, les ruptures de stock étaient à priori inévitables.
Si le début d’année 2018 était plutôt calme au niveau du rythme des sorties, entre Pokémon Let’s Go et Super Smash Bros. Ultimate, la demande pour acquérir une Switch risque de redécoller. Reggie Fils-Aimé a confirmé chez Game Informer que c’est une des priorités de Nintendo à l’heure actuelle.
Notre but en tant que business est de créer des élans d’excitation, afin que les gens qui connaissent la console, mais qui ne l’ont pas encore achetée, sautent le pas. Notre plus grand échec est quand le consommateur se rend en magasin, mais que le rayon est vide.
Nous nous assurons que la chaîne de ravitaillement soit robuste dans le futur. Aujourd’hui, nous sommes très confiants sur le fait que nous pourrons être à la hauteur de la demande.
Ce que veut dire Reggie par là : c’est bien de faire monter la hype chez les joueurs fans de la firme de Kyoto, mais si la chaîne de production ne suit pas, cela peut-être contre-productif.
Certes, des cas de rupture de stock intentionnelle ont déjà été observés par le passé afin de faire grimper la demande d’un public au bord de l’AVC, mais quand on voit le manque de confiance des actionnaires de Nintendo avant que toutes les mains ne s’arrachent la Switch à sa sortie, cela indique bien que son succès était espéré, mais pas attendu.
Après tout, il faut bien les équiper tous ces joueurs de Smash râleurs qui retourneront sur Melee au bout de trois parties… et ça fait un paquet de monde.