Lara Croft en Amazonie
Quelques mois après l’annonce du rachat des studios occidentaux de Square Enix par Embracer Group (pour un prix aussi surprenant que dérisoire), Crystal Dynamics a confirmé qu’il travaillait sur un nouveau Tomb Raider, développé sous Unreal Engine 5. Alors qu’on s’attendait naturellement à ce que l’un des éditeurs du conglomérat s’occuperait de la publication, c’est Amazon Games qui annonce qu’il s’en chargera.
Alors que la filière d’Amazon cherche encore à s’implémenter de façon durable dans l’industrie du jeu vidéo, pour un résultat disons “mitigé”, Amazon Games semble vouloir se diversifier en s’attaquant au marché des jeux solo, plutôt que de tout miser sur les jeux-service comme New World. En effet, le prochain Tomb Raider sera toujours une expérience 100% solo, décrite comme la suite directe de la dernière trilogie conclue par Shadow of the Tomb Raider.
Si Amazon Games et Crystal Dynamics se disent naturellement enthousiastes à l’idée d’un tel partenariat, nous n’apprendrons malheureusement pas grand-chose de plus à propos du titre, dont le développement semble encore très jeune.
Suite à notre acquisition par Embracer, Crystal Dynamics a une opportunité extraordinaire de redéfinir ce qu’est une relation d’édition pour Tomb Raider. Nous cherchons à nous transformer, et avec Amazon Games, nous avons trouvé une équipe qui partage notre vision créative, nos ambitions et nos valeurs pour un univers Lara Croft à travers le spectre des possibilités. Ils sont particulièrement bien placés pour redéfinir ce que sont la collaboration en matière d’édition et de développement représente, et nous sommes impatients de tracer cette nouvelle voie ensemble, en commençant par créer le plus grand et le meilleur jeu Tomb Raider à ce jour !
Très fort à ce petit jeu, Embracer a encore trouvé un moyen de profiter de son impressionnant portfolio de studios et d’éditeurs, sans pour autant être le seul à investir dans le développement de nouveaux titres ambitieux. Amazon Games cherche encore à se faire une place dans l’industrie, et financer des projets de studios qui profitent déjà d’un certain palmarès n’est pas la pire façon d’y arriver. C’est toujours mieux que de balancer des millions à tout va, pour des jeux qui sont soient annulés dans la foulé, ou tout juste bons pour exister.