MetaCritic, vous connaissez forcément. Quand on navigue sur Steam, par exemple, c’est le score affiché pour que vous puissiez vous faire une idée de comment le jeu a été accueilli par la presse de manière générale. Le problème avec ce système, c’est qu’il est souvent critiqué pour son manque de transparence et sur la façon dont il pondère les notes. En effet, chaque magazine ou site web n’a pas le même poids dans la note finale, ce à quoi s’était intéressé le scientifique Adam Greenwood-Ericksen, qui avait prouvé que les sites sponsorisés par les marques de consoles ou appartenant à celles-ci avaient parfois plus de poids que des sites indépendants de toute influence commerciale. Forcément, ça la fout mal, mais que voulez-vous, il n’y a rien d’autre d’aussi global! Enfin, il conviendrait de mettre cette dernière phrase au passé car OpenCritic a bien l’intention de prendre la place de MetaCritic.
Car s’il y a bien une chose qui caractérise MetaCritic, c’est le secret. Avant l’étude universitaire de Greenwood-Ericksen, les pondérations utilisées relevaient de l’inconnu total. Matthew Enthoven arrive sur cet entrefait et lâche OpenCritic dans l’arène, un site plus rapide, plus intuitif, concentré uniquement sur les jeux vidéo (là où MetaCritic s’étend à tous les produits culturels) et, surtout, axé sur la transparence.
Chaque site web à le même poids dans l’établissement de la moyenne mondiale accordée à un jeu. En plus de cela, les notes distinctes accordées par chaque structure sont proposées à la vue de tous, de même que les noms des auteurs des différentes critiques, ce qui, il faut le reconnaître, est franchement appréciable. De même, si les notes sont amenées à changer pour x ou y raison, OpenCritic se charge de faire de la veille afin de mettre ses informations et, par conséquent, son score global, à jour.
De plus, il faut savoir qu’OpenCritic choisit de montrer aussi les scores qui ne sont pas nécessairement numériques. Par exemple, nos confrères d’Eurogamer n’apposent pas de jolis petits chiffres à leur test. D’ailleurs, MetaCritic les a viré pour la peine, les vilains.
Je trouve le concept particulièrement intéressant d’autant que les utilisateurs peuvent eux-mêmes personnaliser les critiques qui leur sont proposées. Considérant les positions potentiellement très critiquables de MetaCritic, OpenCritic me paraît avoir les armes pour devenir une alternative sérieuse. Reste à voir ce que tout cela va donner dans la pratique.
Plus de transparence c’est toujours positif, merci pour l’info je bookmark ce site.