Parce que ses joueurs n’ont pas besoin d’argent (et de sommeil)
Après avoir hanté le paysage vidéoludique depuis de nombreuses années sur PC, Paradox Interactive est clairement en passe de devenir un éditeur majeur à ne pas sous-estimer. Le dernier bilan trimestriel de la boîte suédoise vient de tomber et il s’agit du meilleur résultat jamais enregistré pour l’entreprise, rapporte Gamekult. Le chiffre d’affaires a bondi de 68% depuis l’année dernière.
L’éditeur ne veut pas se mentir à lui même : la crise du COVID-19 a contribué, d’autant plus que ses jeux de niche sont parfait pour les personnes qui ont (beaucoup) de temps à tuer. Forcément, en sortant des extensions pour Stellaris, Hearts of Iron IV et Cities: Skylines prévues pour cette même période, c’est carton plein. Ces dernières ont d’ailleurs toutes représenté le meilleur démarrage pour leur jeu respectif en comparant les nombreuses extensions déjà sorties.
Déjà dédouané du marché physique au profit du numérique, Paradox n’a jamais perdu le contact avec ses clients, explique la PDG Ebba Ljungerud. De plus, les développeurs ont pu travailler efficacement depuis chez eux sans problème majeur durant le confinement qui a débuté à la mi-mars.
Même si les sous rentrent, Paradox sent bien que cet élan doit servir à quelque chose et explique que l’investissement dans le développement de futurs titres n’a jamais été aussi grand : une augmentation de 57%. Pour cause, l’increvable Crusader Kings s’apprête à recevoir une suite et Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 est un très gros projet pour l’éditeur qui tutoie presque les AAA de l’industrie de “la Haute”, prévu pour sortir sur PC et consoles Next-Gen.
Il ne faut pas oublier non plus Empire of Sin qui reste le prochain jeu de John Romero, le créateur de DOOM qui n’a pas hésité à filer un Tommy Gun à son arrière grande-mère pour tenter de conquérir le monde souterrain du Chicago des années folles.