Le PDG de Paradox Interactive a donné son point de vue sur la politique des DLC décriée de l’éditeur. Les DLC constituent un réel moyen pour l’éditeur de vivre, même s’il y a clairement des améliorations à faire.
… ou dans les bourses
Les joueurs PC sont très attachés à Paradox Interactive. L’éditeur suédois est la preuve vivante qu’on peut faire des jeux de niche, sérieux et de qualité tout en y mettant les moyens. Seulement, si le suivi de leurs titres est assez exceptionnel, il faut 276€ pour acheter Crusader Kings 2 avec tout le contenu additionnel sorti jusqu’alors, 240€ pour Europa Universalis IV et déjà bientôt 140€ pour Stellaris alors que le titre est sorti en 2016.
Dans une interview pour PC Gamer, le PDG de Paradox Interactive, Ebba Ljungerud, s’est exprimé sur ce fait et le monsieur en est parfaitement conscient.
Nous voulons vraiment faire de grands jeux pour nos clients, mais le constat est là : nous ne serons pas capables de le faire si nous ne pouvons pas gagner de l’argent pendant le développement des jeux. C’est aussi simple que ça. […] Pour nous, ce n’est pas étrange de facturer des gens pour du contenu en plus et de meilleures améliorations pour le jeu.
Paradox se défend également sur la durée de vie de ses titres. Avec juste le jeu de base, il y a de quoi jouer pendant des heures sans avoir besoin d’acheter le moindre DLC. Rien n’oblige les joueurs de se jeter tout de suite sur presque 300€ de contenu, par exemple.
Pourtant, il y a clairement moyen d’améliorer la façon dont sont présentés les DLC. Quand on voit le pack complet sur la page Steam, il y a de quoi blêmir, et les dirigeants de Paradox en sont parfaitement conscients.
Il y a une certaine marge d’améliorations sur la façon dont nous proposons les DLC. Nous devons également gérer sur la façon dont les gens ont été conditionnés par les autres jeux et la façon dont l’industrie fonctionne. “Si on n’a pas tout le contenu, quelque chose est de travers, il manque clairement quelque chose”, ce qui n’est pas vrai dans nos jeux.
Le dernier constat est le fait que les gens sont de plus en plus réticents à acheter des jeux plein pot, quitte à se rabattre sur des modèles free-to-play, ce qui est paradox-al pour l’éditeur.
Bien sûr, si j’avais dit à Henrik [Fåhraeus, game director des titres développés en interne, ndlr], que nous aurions 300$ de DLC en 2018, il m’aurait engueulé. Mais aujourd’hui, je peux tranquillement mettre sur le marché 30 000$ de contenu sur six ans et personne ne me dit rien. Dans l’industrie dans son ensemble, le modèle premium est en train de perdre du terrain.
Nos jeux ne pourraient pas se transposer correctement en modèle free-to-play. Du coup, la question intéressante à se poser est : quel est le point de convergence que l’on voit dans les modèles hybrides, là où il y a un prix de départ et où il existe d’autres moyens de facturer du contenu sans froisser qui que ce soit ? Voilà le vrai challenge de ces cinq à dix prochaines années. C’est comme ça que nous le présentons.
Pourquoi jouerait-on a une version expurgée quand on sait , car nous les met devant les yeux, qu’il existe des tonnes d’ameliorations interressantes ?
D’ailleurs, si on peut jouer avec la base, alors pourquoi y a t il un pack "nouveau joueur" pour Cities Skyline par exemple ?
Ca signifie bien que si on decouvre le jeu, ces 2 DLC + base sont nécéssaires pour une decouverte serieuse des possibilités du jeu. C’est même l’editeur lui même qui le dit en proposant ce bundle.
https://store.steampowered.com/bundle/5054/Cities_Skylines__New_Player_Bundle/
De fait , la version de base suffit a jouer mais manque clairement de diversité. La periode F2P faite par steam cet hiver permettait de s’en rendre compte.
Alors que les dev gagnent des sous sur leur travail, c’est une evidence mais vu le prix final du jeu, ils sont trop grassement payés semble t il … Meme business que Ubisoft….
En réalité, c’ets pourquoi ces prix élévés ? Remununerer les devellopeurs, ceux qui pensent , travaillent et inventent ? ou bien pour faire des placements en bourse et verser des dividendes faramineuses aux requins de la finance jamais rassasiés ?
Perso, je suis froissé, le point de convergence converge en sens unique. Parmis les hybrides, il y à le modele Blizzard et E.V.E aussi : l’abonnement. Et là le divertoisement devient une gageure pour gros riches et les crâne d’oeufs depensiers. (je passe volontairement sur ceux qui aiment les sensations anales bien sur)