Nope : le Jeu
Vous aimez vous faire peur ? Ça tombe bien, le prochain opus d’Amnesia, Rebirth, sera disponible pile à temps pour Halloween : le 20 octobre. L’occasion pour les maîtres de l’horreur de chez Frictional Games de présenter leur nouveau titre sur la chaîne YouTube officielle PlayStation.
Durant 17 minutes, les développeurs parlent longuement des systèmes de jeu et des innovations apportées par cet Amnesia. Mine de rien, The Dark Descent a révolutionné la façon dont sont pensés les jeux d’horreur. Le studio suédois utilise alors de nouveaux moyens d’enfoncer toujours plus le joueur dans la trouille absolue.
Il existe plusieurs outils pour s’éclairer dans Rebirth, avec des forces et des faiblesses qui leurs sont propres : les allumettes ne durent pas bien longtemps, les torches sont rares et la lampe à huile a toujours besoin… d’huile. Rester dans lumière est essentiel pour garder sa santé mentale intacte.
En effet, c’est surtout au niveau de la gestion de la peur que le titre va plus loin. Comme dans Dark Descent, le protagoniste peut être handicapé par la trouille, ce qui brouille sa vision et déclenche des hallucinations… dérangeantes, jusqu’à provoquer des crises d’angoisse chez le personnage. Les développeurs indiquent qu’une mauvaise gestion de sa santé mentale aggrave une étrange maladie liée à la narration du jeu, pouvant entraîner des conséquences dramatiques sur l’histoire.
Le scénario est justement un sujet qui sera évité durant l’entretien, car Frictional Games veut vraiment que les joueurs découvrent cet aspect d’Amnesia: Rebirth eux-mêmes. Le studio a fait beaucoup d’efforts sur la conception de la narration grâce l’expérience apportée par le terrifiant Soma, notamment via des thèmes toujours plus personnels, sans précision afin esquiver les spoils.
D’un point de vue purement ludique, les types de monstres rencontrés sont bien plus nombreux et les opportunités de gameplay plus variées. Le moment le plus tendu de la démo reste sans doute ce passage où le joueur doit traverser une salle remplie d’horreurs assoupies. Il faut alors doser le bon équilibre entre distanciation sociale et lumière disponible pour ne pas devenir fou.