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Repéré par PC Gamer, Pools a déjà tout pour plaire : des grandes piscines de carrelage blanc, quelques toboggan et des éclairages tamisés bien impersonnels. D’accord, ce n’est pas grand-chose, mais pour un jeu dont le but est de retranscrire le malaise des espaces liminaux, il n’en faut guère davantage.
Si le terme de “liminal space” ne vous évoque rien, sachez qu’il s’agit d’une expression très employée sur 4chan et Reddit pour désigner des espaces vides, abandonnés, qui semblent presque surréalistes, inconfortables, voire inquiétants. Un concept qui s’applique donc parfaitement au titre de Tensori, lequel reprend d’ailleurs avec brio les codes esthétiques de la culture internet (on vous invite à chercher “liminal pools” sur Google et vous comprendrez que l’on n’exagère pas).
Mais du coup, derrière ces gigantesques labyrinthes d’eau tiède et stagnante, qu’est-ce qu’il y a ? Et bien d’autres labyrinthes d’eau tout aussi tiède et tout aussi stagnante, pardi ! Parce que bon, sa fiche Steam à beau évoquer un jeu “expérimental d’horreur“, Pools sera surtout hautement contemplatif. Pas d’histoire à proprement parler, pas d’interface utilisateur, pas de dialogues, pas de monstres, et pour ainsi dire pas d’énigmes : on reste dans le cadre le plus pur du walking simulator. Dieu sait pourtant qu’il y a de quoi se montrer intrigué, le développeur promet tout de même une demi-douzaine de chapitres (de 10 à 30 minutes), visuellement tous distincts, et surtout un soin particulier accordé à l’aspect sonore, dépourvu de musique d’ambiance, mais composé de sons qui résonnent de façons différentes selon les pièces.
Une démo est déjà disponible sur Steam et le titre est prévu pour le mois d’avril prochain, sans plus de précision. Notez aussi que d’après le concepteur lui-même, Pools n’inclurait pour le moment aucune fonction d’accessibilité, mais qu’en fonction de son succès, des mises à jour et une compatibilité VR pourraient être envisagées. On a bien du mal à imaginer quels dégénérés rêveraient de se perdre dans ces backrooms toutes moites, mais bon en faut pour tous les goûts on va dire.