Phénomènes
Presque 3 ans après une annonce à l’E3 2019 qui aura marqué les esprits par l’intervention de la rafraîchissante Ikumi Nakamura (qui ne fait plus partie du studio), PlayStation diffuse une présentation de 20 minutes de Ghostwire: Tokyo. L’émission disponible sur YouTube propose pêlemêle un segment de gameplay complet et un entretien avec les créatifs de Tango Gameworks. Oh, et une date de sortie : le 25 mars sur PC et PlayStation 5.
Comme le laissait supposer les premières images de gameplay qui ont accompagné l’annonce du titre, Ghostwire: Tokyo est un FPS assez particulier qui s’appuie essentiellement sur le folklore japonais, mais dans un contexte contemporain.
Un soir, la quasi-totalité de la population de Tokyo s’évanouit dans les airs, laissant la ville en proie aux esprits et yôkais qui sont restés discrets jusqu’alors. D’un seul coup, le paranormal devient normal dans les rues de la mégalopole, et les choses risquent d’empirer rapidement.
Le joueur incarne donc Akita, un jeune tokyoïte qui n’a pas été emporté par cet étrange phénomène, car son corps héberge l’esprit de quelqu’un d’autre : un certain K.K, chasseur de fantômes de profession. Avec son aide, Akita peut défaire les esprits et purifier les quartiers de Tokyo un à un, et tenter de comprendre ce qu’il se passe.
Bien que Tango Gameworks ait essayé d’insuffler une atmosphère pesante et éthérée à Ghostwire: Tokyo dont les Evil Within en avaient le secret, le titre n’est pas un jeu d’horreur, mais bel et bien un jeu d’action en monde-ouvert à la première personne. Le joueur est libre de se balader dans Tokyo à sa convenance dans une exploration qui peut s’avérée assez verticale, et user de capacités variées pour prendre l’ascendant dans des combats qui s’annoncent posés mais tactiques. À l’instar presque d’un immersive sim, une approche furtive est conseillée pour se faciliter la tâche.
Comme le laisse comprendre l’entretien de Shinji Mikami (qui n’a pas participé au développement actif du jeu) avec les différents créatifs de Tango Gameworks, Ghostwire: Tokyo est le premier jeu en monde-ouvert du studio japonais, sans parler du fait que les shooters à la première personne n’est pas un genre très répandu. Son atmosphère et son ambiance uniques pourraient lui permettre toutefois de sortir du lot.
Exclusivité console PlayStation 5 sécurisée par Sony en même temps que Deathloop, Ghostwire: Tokyo devrait profiter des capacités de la console de dernière génération pour proposer de sacrés panoramas grâce au ray tracing, en plus d’un soin tout particulier apporté au HDR et le sound design, lui même mis en valeur par le moteur audio 3D de la PS5.
Ainsi, Ghostwire: Tokyo sort le 25 mars sur PC et PS5 et d’ores et déjà disponibles à la précommande. Les préacheteurs de l’édition Deluxe numérique PS5 pourront même jouer 3 jours à l’avance.