Les enchères pour le prototype de la Nintendo PlayStation sont enfin terminées et un acheteur a déboursé 360 000 dollars pour en être l’heureux propriétaire.
Morceau d’histoire alternative
Ce sont des enchères qui ont déchaîné les passions des amateurs de l’Histoire du jeu vidéo, mais le prototype de la fameuse PlayStation de Nintendo a enfin trouvé un acheteur. Pour avoir le droit de posséder une relique d’un partenariat qui n’a jamais abouti, origine de l’industrie telle qu’on la connaît aujourd’hui, il aura fallu débourser 360 000 dollars.
Oui, vous n’avez pas d’hallucination. C’est bel et bien une machine conçue par Sony avec des manettes et des cartouches de Super NES. À l’époque où SEGA sortait son Mega CD pour la Megadrive, Nintendo explorait les possibilités du CD-ROM pour ses jeux et comptait bien rattraper son retard technique.
Cherchant de l’aide, la firme de Kyoto a contacté Sony afin de bosser sur une Super NES qui serait capable de prendre en charge les CD-ROM, alors que le constructeur n’était pas encore intéressé par les jeux vidéo. Cependant, c’est à ce moment-là que Sony s’est rendu compte du potentiel du concept qu’il avait dans les mains et a préféré faire cavalier seul, rompant son partenariat avec Nintendo.
Quelques années plus tard, la PlayStation telle qu’on la connaît sortait sur les étales (le fourbe). Il est étonnant de remarquer que la typographie de “PlayStation” n’a pas bougé depuis 1992, date de conception de ce prototype. On suppose que c’est cette rupture qui a motivé Nintendo a prêter les licences Zelda et Mario à Phillips pour sa squalalament célèbre CD-i. Brrr, dire que j’y ai joué.
Ayant appartenu à l’ancien président de Sony Computer Entertainment of America Olaf Olafsson, son propriétaire actuel a eu la chance de tomber sur l’appareil lors d’une autre vente aux enchères obscure, rapporte Engadget. Acheté 75$, Terry Diebold ne s’est pourtant pas rendu compte du morceau d’Histoire qu’il venait d’acquérir. Ce n’est que bien des années plus tard que son fils, farfouillant dans le grenier, se rendit compte de l’importance de l’objet.
De 75 à 360 000 dollars, c’est tout de même une belle plus-value.