Un procès dont on ne comprenait de toute façon pas bien la raison d’être à la base vient d’être abandonné. Il opposait Epic Games, créateur de Fortnite, à PUBG Corp., créateur de vous savez quoi et instigateur de la procédure.
Ouin t’as copité d’abord
PUBG Corp. a rangé ses billes et sa rage (ou pas pour cette dernière, qui sait) en abandonnant les poursuites judiciaires à l’encontre d’Epic Games, comme le rapporte Bloomberg. L’affaire initiée en janvier et révélée le mois dernier avait pour racine une accusation de copie du concept de Battle Royale par les développeurs de Fortnite.
Un peu comme si EA Sports portait plainte contre Ubisoft et Microsoft pour avoir accouché respectivement des licences The Crew et Forza Horizon ; un peu comme si le reblochon intentait un procès au fromage à raclette.
Copier un jeu est une chose, mais peut-on sérieusement se plaindre de la copie d’un genre ? Si c’était le cas, nous serions pas mal emmerdés considérant la quantité d’œuvres de SF, fantasy, fantastique, horreur, action, etc. sur le marché. Le fait que le Battle Royale soit un sous-genre n’y change absolument rien.
Certains pourraient voir une forme de jalousie primaire dans le fait que ce procès ait été initié en janvier, à l’heure où la popularité de PUBG a commencé à décliner gentiment au profit d’un certain Fortnite, mais on pense bien entendu davantage à un concours de circonstances. Bien entendu.