Vers la fin du développement de Diablo II, ses données essentielles ont été irrémédiablement corrompues, ce qui compromet largement l’éventualité d’un remaster.
Faut toujours faire des copies de sauvegarde
Non, Blizzard n’a pas déménagé. Non, le code source et les assets de Diablo 2 n’ont pas été perdus entre le frigo et le buffet de la cafétéria. Non, aucun stagiaire n’a terminé sa carrière avant même de l’avoir commencée sur simple pression de la touche “Del”. L’ADN de Diablo 2 a été perdu dans la bataille il y a bien longtemps, avant même que le jeu paraisse, et c’est exactement la raison pour laquelle vous ne verrez probablement jamais un Diablo II Remastered.
Dans un entretien avec GameSpot, David Brevik, Max et Erich Schaefer, les créateurs de Diablo qui étaient présents à l’ExileCon de Nouvelle-Zélande le week-end dernier ont expliqué qu’à l’approche de la fin du développement de Diablo II, moment de panique : l’entièreté du code source du jeu s’est retrouvé corrompu.
J’en avais une grosse portion. Je suis rentré à la maison, j’ai débranché le disque dur ou en tout cas un truc du genre qu’on faisait à l’époque. J’ai passé quelques jours à reconstruire [le code], qui a fini par bien fonctionner, sauf qu’on a perdu toute l’histoire. On a perdu beaucoup d’assets, des art assets.
Les développeurs ont dû se baser sur la dernière version du jeu qu’ils pouvaient emmener à la maison et à partir de là appliquer les rustines. On peut saluer le boulot exemplaire car Diablo II tournait comme un charme. Blizzard Quality. En revanche, cela implique de repartir de 0 pour lifter le jeu.
Cela serait très difficile pour Blizzard de faire un remaster de Diablo 2 parce que tous les assets que nous avons utilisé ont pour ainsi dire disparu. Ils devraient les refaire entièrement.
Et forcément, cela implique bien plus de travail et d’investissement financier.
Fort heureusement, Diablo 4 semble prendre la bonne direction pour les fans de la licence puisque parmi les maîtres-mots, on n’a eu de cesse de nous répéter les mots “sombre” et “gore”.