4 mois de calvaire supplémentaires
Hey, hey, vous voulez démarrer la journée avec une bonne blague ? Un running gag, en l’occurrence : alors qu’Ubisoft avait enfin fixé une date de sortie au 8 novembre et ouvert les précommandes pour Skull & Bones, l’éditeur français annonce un nouveau report pour son jeu de piraterie multijoueur.
Si on peut supposer que sortir la veille de God of War: Ragnarök doit faire légèrement flipper, Ubisoft fait bien comprendre sur son blog que le titre a encore besoin de peaufinage avant d’être mis dans les mains du public. Rendez-vous désormais le 9 mars 2023.
Hé là, corsaires. Notre équipe travaille dur pour peaufiner et équilibrer l’expérience avant le lancement mondial. En conséquence, nous avons pris la décision difficile de déplacer notre date de sortie au 9 mars 2023. Nous sommes très impatients que vous mettiez tous la main sur Skull and Bones et plongez tête la première dans un monde dangereux et passionnant où vous créez votre propre empire pirate. Pour vous offrir la meilleure expérience possible, nous avons décidé de prendre un peu plus de temps pour nous assurer que nous pouvons vous offrir exactement cela.
Histoire de récolter de précieuses données qui pourraient aider le développement, Ubisoft en profite pour annonce qu’une bêta ouverte devrait bientôt avoir lieu, bien qu’une date reste encore à définir.
Ce report avait été présagé par Kotaku à partir de nouvelles informations partagées en interne, avant de demander des précisions à Ubisoft, sans réponses. En ayant sûrement marre que les médias fassent les grosses annonces à sa place, l’éditeur a sûrement bricolé son communiqué à la va vite pour accompagner l’article du site spécialisé.
On pensait Ubisoft s’être presque débarrassé de Skull & Bones, dont le développement chaotique aurait dû être abandonné depuis belle lurette si l’éditeur n’avait pas négocié d’importantes subventions avec Singapour qui l’oblige désormais à sortir le jeu, quoi qu’il en coûte.
Justement, différentes enquêtes révèlent que ce développement à rallonge – qui se tape 4 mois supplémentaires – pourrait en coûter à l’équipe d’Ubisoft Singapour, sans parler des différences de salaires importants entre les employés locaux et les expatriés français, et le comportement toxique de la hiérarchie sur place qui a participer à dessiner l’environnement de travail anxiogène qui règne dans de nombreuses branches de l’éditeur, jusqu’au point culminant qui a mené au départ du numéro 2 de la boîte, Serge Hascoët.
Et on souhaite bon courage, hein ?