[aks_widget target=”7262″ show_game_card=”off”]
38 minutes de Jeff Kaplan, le rêve
Overwatch n’aura pas eu droit à son carton lors de la cérémonie d’ouverture de la BlizzConline, mais cela ne veut pas dire que l’équipe de Jeff Kaplan n’a rien eu à montrer. Bien au contraire.
Lors d’une présentation de 40 minutes qui a débuté dès l’ouverture de la BlizzConline ce weekend, différents membres de l’équipe de développement se sont relayés pour présenter les nombreuses nouveautés introduites par Overwatch 2 par rapport au premier titre sorti en 2016 (déjà). Toutefois, il est également question de changements à propos de certains fondamentaux.
En premier lieu, l’équipe nous donne un aperçu de nouvelles cartes à venir garnir le multijoueur des 2 jeux. Dans la tradition de vouloir faire découvrir du pays, les joueurs découvriront des versions futuristes de Rome et New York, avec toujours ce côté rétro propre à chaque destination.
Sans détour, Blizzard indique que le PVP d’Overwatch est en train d’être réinventé et espère que le plaisir de jeu et de découverte en sera renouvelé. Par exemple, l’équipe explore des capacités passives liées aux différents rôles : les DPS se déplacent plus vite, les tanks sont moins bousculés, les soigneurs ont tous une régénération passive, etc.
Dans une envie de changer radicalement la meta, les tanks auront une dynamique bien plus offensive, afin de rendre le rôle bien plus fun qu’auparavant. Ils sont souvent considérés comme de simples boucliers sur pattes, où la première équipe qui épuise les capacités défensives de l’autre emporte l’échange. L’équipe de développement n’est plus vraiment fan de cette approche et souhaite remettre le gameplay sur le devant de la scène.
Chez IGN, Kaplan estime même que le rôle de “tank” pourrait changer de nom, pour quelque chose plus agressif, comme Brawler :
À l’heure actuelle, il n’est pas rare de se connecter à Overwatch et que quelqu’un demande : “Nous avons besoin d’un bouclier. Il faut quelqu’un pour jouer bouclier. N’abaissez pas ce bouclier”. Et vous êtes là, genre : “je n’ai pas envie de garder mon bouton de souris droit enfoncé toute la soirée. Ce n’est pas comme ça que j’avais envie de jouer à Overwatch, mais j’y suis forcé.
Parmi d’autres exemples plus concrets, Reinhardt peut désormais enchaîner deux frappes de feu, arrêter sa charge n’importe quand et mieux la manœuvrer. Reinhardt est un personnage intimidant, il devrait alors avoir la capacité de se déchaîner sans retenue.
Ces changements sont issus d’expérimentations et ont encore de multiples occasions d’être différents par rapport à ce qui est montré, mais cela représente une bien les intentions de l’équipe vis-à-vis du gameplay en général.
Ensuite, d’autres changements plus subtils devraient faire une sacrée différence dans le ressenti du jeu, notamment sur le sound design, les animations et tous ces petits trucs qui constituent le feedback et le gun feeling. Tirer avec les différents personnages devrait donner de meilleures sensations, et Blizzard expérimente beaucoup pour trouver la bonne alchimie.
À cette occasion, l’équipe nous donne un aperçu du premier héros d’Overwatch 2, déjà connu des fans et confirmé l’année dernière : Sojourn. L’ancienne capitaine d’Overwatch est équipée d’un railgun aux 2 modes de tirs, où son tir secondaire puissant peut traverser les cibles. Malheureusement, l’équipe ne parlera pas de ses autres capacités.
Parmi les nouveaux modes de jeu apportés par Overwatch 2, on peut souligner les missions héroïques qui devraient être un bol d’air frais pour ceux qui ne supportent plus le PVP. Grâce à ce mode coop aux “centaines de missions” et ennemis uniques, Overwatch 2 veut se présenter comme un tout nouveau jeu, et non comme une banale extension du premier titre.
Prenant place dans les cartes déjà existantes, l’équipe a fait de gros efforts pour éviter la sensation de répétitivité des missions héroïques, jusqu’à proposer de nouvelles zones inédites à chacune. Les archétypes d’ennemis sont nombreux et les objectifs variés, dont certaines obligeront parfois l’équipe de 4 joueurs à se séparer. Dans un autre exemple concret, un convoi à escorter peut changer d’itinéraire au dernier moment ou un mur mortel oblige l’équipe à ne jamais s’arrêter.
D’ailleurs, chaque carte recevra une mise à jour pour être jouée à différents moments de la journée, avec des atmosphères qui leur sont propres. Des effets météo s’inviteront même parfois, afin de changer radicalement la façon d’aborder certains combats.
Ces missions serviront à faire progresser vos héros préférés afin de débloquer différents talents. Le concept avait été présenté l’année dernière, mais il n’était pas aussi ambitieux que celui actuellement en développement.
Chaque héros possède désormais divers arbres de talents qui appliqueront des effets bien tangibles sur leurs capacités : la balise de soin de Soldat : 76 peut le suivre et/ou repousser les ennemis, Ange/Mercy peut tirer de gros projectiles explosifs, Chacal/Junkrat peut manier 2 lance-grenades, avec la possibilité d’ajouter des effets élémentaires, etc…
Sans le contexte du PVP qui se doit d’avoir un équilibre parfait, l’équipe veut que les joueurs se lâchent sur le choix des talents et que les plus créatifs trouvent des combos efficaces et/ou farfelus.
Toutefois, les omniaques du Secteur Zéro ne devraient pas être si faciles à battre, puisque les nombreux types d’ennemis spéciaux obligeront les joueurs à être particulièrement vigilants, notamment sur la priorité des cibles à abattre. Étant donné qu’Overwatch reste un shooter pur jus, l’équipe fait tout pour que le gameplay reste viscéral sans tomber dans l’action-RPG, un exemple étant donné avec les fantassins basiques qui peuvent se bousculer entre eux, ou bien des ennemis plus massifs aux appendices destructibles.
Pour terminer, Blizzard a dévoilé de nouveaux redesigns pour certains héros. Il était important que leur look iconique reste intact, mais également qu’une certaine évolution soit tangible. Après les redesigns de l’année dernière comme celui de Tracer ou Mei, nous découvrons aujourd’hui ceux de McCree, Faucheur/Reaper, Fatale/Widowmaker et de Pharah.
Les changements visuels sont subtils, mais bien présents, comme la visière transparente de Pharah, les teintes plus argentées de Faucheur ou bien la longue natte de Fatale avec des parures cybernétiques. On peut d’ailleurs deviner un nouveau Soldat : 76 doté d’une belle barbe blanche dans la section sur les arbres de talents.
L’équipe a également pris du temps d’affiner les modèles pour de meilleures animations faciales, ce qui devrait être un réel atout dans la campagne narrative d’Overwatch 2. Après tout, le principal intérêt du titre qui devrait justifier un nouvel achat se trouve là.
Bien que le Lore d’Overwatch soit conséquent, l’histoire de l’univers imaginé par Blizzard n’a jamais réellement pu s’exprimer en jeu. La campagne pensée pour la coop promet des scènes cinématiques en jeu soignées, de la grosse mise en scène durant le gameplay et de gros enjeux scénaristiques. Les amoureux de l’univers Overwartch ne seront pas en reste, puisque les dialogues et la mise en scène peuvent changer de façon radicale selon les héros que les joueurs auront choisis avant la mission.
Chaque chapitre de l’histoire emmènera les joueurs dans des niveaux inédits aux mécaniques de gameplay uniques, pensés uniquement pour la campagne. Couplée avec les missions héroïques, cette portion du jeu devrait donner à boire et à manger aux joueurs qui préfèrent les expériences PVE.
Malheureusement, Blizzard n’a toujours pas de fenêtre de sortie à donner, et il est plus que probable que nous ne reverrons pas Overwatch 2 avant la prochaine BlizzCon(line). Pour rappel, les multijoueurs d’Overwatch et Overwatch 2 ne feront qu’un, tandis que les nouveaux modes PVE et les améliorations graphiques seront réservées à l’achat du second opus..