Darth Shreier a encore frappé
Alors qu’on n’a toujours pas d’informations officielles et concrètes sur le remake de Star Wars: The Knights of the Old Republic par Aspyr Media, ce qui se dit en coulisses n’est pas vraiment des plus rassurants. En effet, le journaliste Jason Schreir rapporte dans les colonnes de Bloomberg un développement troublé et potentiellement mis en pause de façon indéfinie.
L’article nous apprend que la direction du studio aurait viré de façon brutale le réalisateur Brad Prince et le directeur artistique Jason Minor du projet de remake, tandis que les autres employés ont été informés que le jeu est repoussé en interne jusqu’à une date non définie. Bien sûr, l’information aurait dû rester confidentielle.
Selon les sources proches du dossier qui ont bien voulu se confier à Schreier, une démo du jeu qui avait pour but de montrer son potentiel à Lucasfilm et PlayStation serait au centre de la discorde entre la direction et les anciens cadres (qui n’ont pas souhaité s’exprimer) : son développement aurait été bien trop long, et donc bien trop cher, rendant le projet tout entier comme économiquement peu viable, d’autant que la pré-production aurait débuté il y a déjà 3 ans.
Pourtant, Prince et Minor semblaient certains d’êtres sur la bonne voie, ce qui a renforcé la surprise de leur licenciement, a notamment exprimé le directeur artistique sur un réseau social. Mais pour la direction d’Aspyr, il semblerait que le schmilblick n’avançait tout simplement pas assez vite, les employés et les partenaires ayant été assurés que le titre pourrait être prêt dans le courant de 2022, alors que des développeurs en interne ont estimé qu’une sortie pour 2025 serait déjà bien plus réaliste. Toutefois, avec la perspective d’un développement mis en pause, plus rien n’est moins sûr.
Connu pour avoir porté et remastérisé de vieux jeux Star Wars sur les machines modernes, Aspyr Media. Voir le petit studio se lancer dans un développement d’ambition AAA est surprenant, mais il se peut que la petite entité ait eu les yeux plus gros que le ventre, malgré l’appui d’un autre studio texan célèbre, Saber Interactive, et le soutien financier d’Embracer Group qui a racheté Aspyr l’année dernière.