Sacré Jim
L’annonce de la nouvelle génération de consoles aura été pour le moins… bizarre. Microsoft et Sony se sont regardés en chiens de faïence des mois durant, refusant de lâcher date de sortie et, surtout, prix, de leurs nouveaux bébés.
Contraint et forcé par une fuite d’informations, Microsoft a finalement lâché le morceau, laissant le terrain libre à la PS5. Peu avant l’événement dédié à la nouvelle console de Sony, une rumeur a vu le jour arguant que l’entreprise avait décidé de changer son fusil d’épaule concernant sa politique tarifaire afin de s’ajuster sur la Xbox Series X. Aujourd’hui, le patron de PlayStation Jim Ryan affirme qu’il n’en est rien.
Le prix annoncé est pourtant fidèle à ce qui avait été prédit, mais Ryan en a discuté avec The Washington Post et il affirme que tout cela a été décidé “assez tôt” cette année.
Sony souhaitait proposer une équivalence tarifaire à la PS4 Pro, et c’est la raison pour laquelle la PS5 Digital Edition est proposée à 399€.
On est alors en droit de se poser la question : mais pourquoi ce jeu du chat et de la souris avec Microsoft ? Pourquoi avoir attendu à tout prix pour révéler ses tarifs ?
Malgré le fait que les prix aient été, selon Ryan, décidés beaucoup plus tôt dans l’année, on peut aisément parier sur le fait que Sony attendait malgré tout les annonces Microsoft afin de réduire ses tarifs dans le cas où son concurrent aurait proposé des solutions très économiques. Pour ne pas passer pour des blaireaux quoi.
Ouais, ça ressemble bien à Sony ce procédé. Cela avait déjà fonctionné comme ça avec la Xbox One : voyant les seaux de vomis que Microsoft s’était pris sur la tronche pour avoir présenté un système bloquant l’accès aux jeux à une seule console (rendant le prêt pour ainsi dire obsolète), Sony avait décidé de se foutre allègrement de la tronche de son concurrent en soulignant la simplicité du prêt de jeu sur PS4. Sauf qu’à l’origine, la firme nippone avait prévu exactement la même chose que sur Xbox.