Liquidation totale
Vous pensiez que les franchises Nintendo les plus populaires au Japon seraient Animal Crossing ou Pokémon ? En tant normal, vous n’auriez pas tort, mais c’était sans compter sur Splatoon qui jouit d’un rayonnement assez particulier sur l’archipel depuis ses débuts en 2015 sur Wii.
En effet, Nintendo annonce via communiqué que Splatoon 3 est le jeu Switch qui a connu le plus gros démarrage au Japon de l’histoire de la console, avec un chiffre colossale de 3,45 millions de copies écoulées en seulement 3 jours à domicile.
Les chiffres ne sont pas vraiment clairs, à savoir s’il s’agit de copies destinés aux distributeurs ou bien de ventes réelles, mais c’est l’une des rares fois que Nintendo inclut les téléchargements pour souligner le succès d’un de ses jeux. On aurait alors tendance à penser que le titre a pas mal cartonné sur l’eShop nippon. Rappel que Splatoon 2 avait dépassé la barre des 13,3 millions de copies dans le monde au terme de ses 5 ans d’exploitation.
Ainsi, Splatoon 3 détrône le fameux lancement d’Animal Crossing: New Horizons qui avait largement profité des premiers confinements de 2020, qui avait alors écoulé 1,88 millions de copies physiques en 3 jours, contre 1,36 million pour Pokémon Épée/Bouclier. C’est à dire à quel point la licence est forte là-bas, surtout pour un shooter multijoueur qui n’est pas forcément le genre de prédilection des joueurs japonais.
Et pourtant, il semblerait que Splatoon 3 pourrait aussi faire forte impression en Europe, rapporte Eurogamer, bien que l’engouement serait bien sûr moindre.
En attendant les chiffres du SELL pour la France, le top 1 des ventes physiques au Royaume-Uni de la semaine dernière est bel et bien occupé par Splatoon 3, ce qui reste étonnant pour un marché connu pour être dominé par PlayStation.
Le shooter multijoueur de Nintendo détrône donc The Last of Us: Part 1 sorti la semaine dernière… mais heureusement, Horizon: Forbidden West garde la seconde place au chaud, sûrement aidé par les Bundles PlayStation 5 qui se multiplient sur les étals britanniques, répondant enfin à une demande vorace.