Ils se sont (pas) foulé pour le nom
Que se passe t-il quand le nom de ton studio est lié à ton propriétaire, mais que ce dernier te revends à une autre entité ? Ça fait un peu tache, non ? C’est sans doute ce que s’est dit Square Enix Montréal suite à son acquisition par Embracer, aux côté de Crystal Dynamics et Eidos Montréal, négociés pour une somme qui peut sembler dérisoire.
Ne l’appelez donc plus Square Enix Montréal, mais Studio Onoma désormais, comme l’explique l’entreprise sur son nouveau site. “Onoma” signifie tout simplement “nom” en grec. C’est classe tant qu’on est pas grécophone, quoi.
Onoma est le grec de “nom” et les noms offrent des possibilités infinies. Les noms insufflent la vie aux objets, aux personnes ou aux concepts ; apportez-les au monde – réel ou imaginaire. C’est le début d’une nouvelle expérience, une invitation à un nouveau voyage. En tant que créateurs de jeux, nous sommes CRÉATEURS de nouvelles expériences, de nouveaux chemins. Les noms façonnent les identités. Lorsque nous jouons, nous pouvons être n’importe qui, réaliser n’importe quoi et aller n’importe où. En tant que créateurs de jeux, nous sommes les INVENTEURS de nouveaux mondes, de nouvelles possibilités.
Le studio derrière les surprenants, mais excellents, jeux mobiles Hitman, Deus Ex et Lara Croft GO (ainsi que Hitman Sniper) se présente clairement comme un studio de premier ordre, mais ne compte pas abandonner l’univers du mobile pour autant. Sans doute un atout pour Embracer qui essaie de diversifier un maximum ses (nombreuses) acquisitions.
Actuellement, Studio Onoma est au travail sur Tomb Raider Reloaded, qui semble mélanger pas mal de types de gameplay différents, un jeu Avatar: Le Dernier Maître de l’Air présenté comme un T-RPG et un titre estampillé Space Invaders, histoire de rester dans des adaptations à licence.