Suite à la grogne des utilisateurs, Active Shooter a été retiré de la vente. Ce dernier est un FPS multi où les joueurs pouvaient incarner des tueurs de masse dans une école.
Mais quel est le fuck ?
Avec la conjoncture actuelle aux États-Unis, il fallait avoir les reins solides et une sacrée paire pour oser sortir un jeu pareil.
L’incréminé du jour ? Active Shooter, développé par Revived Games et publié par Acid, est un FPS multijoueur qui possède un propos… particulier.
Un camp incarne les policiers et l’autre… des tueurs de masse qui doivent faucher un maximum de personnes dans une école.
D’un point de vue objectif sur le gameplay, cela peut-être intéressant, vu que les deux camps sont représentés avec des objectifs différents. Mais d’un point de vue moral, ça ne passe clairement pas.
Mais quand on voit le peu de moyens qui ont été investis dans le jeu pour un résultat à la limite de l’insultant, il y a finalement de quoi remettre sérieusement en cause les motivations du créateur du jeu.
Il s’est passé presque une semaine de commercialisation avant que Valve ne décide de faire quelque chose, rapporte PC Gamer. Le magazine aurait réussi à contacter un responsable chez Valve pour avoir des explications :
Le développeur et l’éditeur sont, en fait, une seule et même personne qui se présente comme Ata Berdiyev. Elle avait déjà été bannie en automne dernier [sous d’autres noms].
Ata est un troll, qui a un passé d’arnaques, de publications d’assets sous copyright et de manipulation d’évaluations. […] Nous ne faisons pas de business avec des personnes qui agissent de la sorte envers nos clients ou Valve
Le souci que relève le magazine avec cette déclaration est que Valve justifie le bannissement de la personne pour ses pratiques commerciales. C’est la controverse autour du titre qui a attiré l’attention de l’équipe de Steam avant de se rendre compte que Berdiyev était de retour, mais en aucun cas il a été en question de revoir le droit d’existence du titre en se basant sur son propos.
Cela donne clairement de l’eau au moulin aux détracteurs de Steam Direct, qui facilite grandement la publication de la plateforme, mais avec un contrôle de contenu quasiment absent. On se retrouve alors avec de très nombreux jeux codés à la va-vite pour être vendus le plus rapidement possible, ou créés avec des motivations encore plus douteuses.
Tout de même, le responsable indique que la direction est au courant du problème et qu’il est temps d’y mettre un terme, les décisions prises à ce sujet étant d’une inconsistance perturbante pour les consommateurs et les développeurs, notamment à l’égard des jeux pour adultes, parfois censurés par la plateforme, et parfois non.
Le sujet sur la politique de contenu de Steam est quelque chose que nous traiterons bientôt. C’est une conversation qui arrive bien trop tard, mais nous espérons que les utilisateurs pourront y prendre part.
les prout -prout sont a l’oeuvre.