Steel Division: Normandy 44 annoncé
Vous avez aimé R.U.S.E ? Vous avez adoré Wargame ? Les français d’Eugen Systems reviennent en partenariat avec Paradox Interactive pour leur nouveau jeu de stratégie : Steel Division.
Stratégie tactique rusée et astucieuse
Bon, on va pas se mentir, des jeux de stratégie mettant en scène des Yankees en excursion dans les plaines de Normandie juste après le débarquement, il y en a déjà eu plein. Mais à l’image de Wargame, Steel Division veut faire revivre la grande époque des jeux de stratégie hardcore en temps réel, Combat Mission et Blitzkrieg — pas le 3, berk — en tête.
Niveau réalisation, les champs de batailles seront modélisés à partir de vrais décors de l’époque, basés sur des milliers de sources historiques comme des photos et des films prises sur place en ’44. On a le droit par exemple à une réplique à l’arbre près de la bataille du Pegasus Bridge, plus vraie que nature. Ce n’a l’air rien comme ça, mais Eugen Systems veut tirer profit un maximum de la précision historique plutôt que d’en faire un jeu de stratégie édulcoré par la sacro-sainte accessibilité. On serait alors bien loin des STR d’aujourd’hui articulés autour d’un système de shi-fu-mi, car le gameplay et l’équilibrage eux mêmes devraient être encapsulés dans la précision historique.
Le jeu proposera bien sûr de choisir entre les deux factions de la seconde guerre mondiale, mais plus précisément un Division au sein de l’armée choisie. Choisirez-vous la 101ème Aéroportée américaine ou la 12ème SS allemande ? Chaque division est la représentation réelle de celle qui a combattue autrefois et le jeu essaiera de représenter — en plus de sa fonction — ses forces et faiblesses connues grâce à ses faits d’armes. Certaines ont moins d’hommes mais plus aguerris, certaines divisions blindés allemandes reçoivent leurs super tanks plus tard dans la partie, d’autre sont spécialisés dans l’artellerie, etc. On dirait un système de deck déguisé, mais cela a le mérite de rendre la chose plus crédible.
Chaque bataille se déroule en phases, au nombre de 3. Chaque phase représente la vitesse à laquelle une division particulière peut déployer comme ressources, encore une fois basé sur des données historiques. Même l’aviation sera modélisé et utilisé sur un modèle réaliste sur les données de l’époque.
Les parties sont gagnées en proportion de la surface de terrain que vous contrôlez, et non pas avec quelconques points de contrôle. Un mode multijoueur épaulera une campagne solo et proposera des batailles dantesques de 10 joueurs contre 10. Eugen Systems promet un nombre de maps “entre deux et trois fois plus nombreuses” que ce propose la concurrence au lancement d’un titre similaire. Le jeu supportera les mods, centré principalement sur la personnalisation des divisions. Les développeurs souhaite que les joueurs les plus férus d’histoire puissent modifier les assets de Steel Division s’ils se rendent compte qu’une incohérence historique a été introduite par accident, où si la division de blindés de son Papy n’est pas présente.
Steel Division est attendu pour le courant de l’année.
Merci pour l’info