Pas de petit profit
Le titre de l’actualité dit tout : ce matin, alors que Dragon’s Dogma 2 devenait officiellement disponible pour le grand public, les fans ont eu la désagréable surprise de voir que le titre venait de recevoir par le même coup toute une kyrielle de micro-transactions sur sa page Steam. Que voulez-vous ? C’est comme ça qu’on célèbre une sortie chez Capcom.
Des micro-transactions ? Dans un jeu solo ? Vendu à 65 euros ? La pilule a bien du mal à passer, au point d’avoir fait chuter les évaluations du titre à un “moyennes” pour moins de 40% de commentaires positifs sur Steam à l’heure où sont écrites ces lignes. Il faut dire que Capcom n’a pas fait les choses à moitié : des kits de campings (moins lourds que ceux de base parce qu’il faut bien vivre) à 3 balles, des clefs à usage uniques ou encore un éditeur de personnages (à usage unique aussi) à 2 euros, sans parler de ces packs de cristaux de faille qui se vendent jusqu’à 5 euros. Plus de dix ans d’attente pour une telle débâcle, il y a de quoi montrer les crocs.
Si la pratique est déjà assez discutable par elle-même, elle est d’autant plus difficilement acceptable que Capcom n’avait soufflé mot de ce “détail” ni aux joueurs, ni à la presse dont les tests avaient déjà été publiés quelques jours plus tôt. Évidemment, il ne s’agit pas là du seul grief des joueurs puisque le titre est également victime de divers soucis techniques qui n’arrangent rien. Impossible par exemple de se créer un deuxième personnage, le jeu ne comprenant qu’un seul fichier de sauvegarde, et l’optimisation est visiblement assez chaotique avec des chutes de framerate en ville plutôt violentes… Ce que certains joueurs tentent d’ailleurs de résoudre en massacrant les PNJ qui y vivent. On en est là.