Le chevalier noir nous reviendra sous peu au cinéma, mais pour le moment, c’est dans le jeu vidéo qu’il s’illustre avec l’arrivée de ses dernières aventures de la série Arkham. Batman: Arkham Knight vous propose pour la toute première fois de parcourir la totalité de la ville de Gotham et ça, tout fan qui se respecte dira quand même que c’est la grande classe. En particulier parce que c’est du jamais vu. Oui mais c’est bien beau d’avoir Gotham pour nous tout seul (et les criminels), seulement la qualité est-elle au rendez-vous, et surtout, est-elle uniforme?
Batmobile, Batwing, etc…
Ce jeu est celui des premières fois. Gotham City dans son entièreté, bien sûr, mais aussi la fameuse Batmobile! Après GTA V, GTA-Witcher, voici GTA-Batman! La Batmobile vous permettra de parcourir tout Gotham en ayant une classe monstrueuse, si tant est que la nouvelle armure de Batou ne vous suffise pas. La voiture est extrêmement bien modélisée et une attention toute particulière a été portée sur les détails, ce qui renforce l’impression de réalisme… jusque dans les chauve-souris ornant les jantes! Le “tank”, comme l’appellent les ennemis incultes, se présente comme l’évolution de la célèbre voiture de Batman, tout en nous rappelant les modèles précédents jusque dans ses grandes heures. Autant vous le dire tout de suite: vous vous sentirez puissant, véritablement très puissant, au volant de ce monstre. Celui-ci dispose de deux modes, en commençant par la conduite simple qui vous propose en plus un turbo momentané, bien pratique pour rattraper les ennemis que lors des course-poursuites. L’autre est le mode combat. Sur simple pression d’une touche, la Batmobile se module pour devenir une station de combat avec canon 60 mm et mitrailleuse qui peut également faire feu avec des munitions non-léthales sur les cibles humaines (vous n’aurez d’ailleurs pas le choix, n’oubliez pas que Batman ne tue pas). La transformation est franchement classe et très bien fichue, presque digne de Transformers! Rassurez-vous : contrairement à Transformers, Batman: Arkham Knight, lui, a un scénario qui n’a pas été écrit par un enfant de 5 ans, et j’aurai l’occasion d’y revenir dans ce test.
Bien sûr, si vous êtes motorisé, rien n’empêche les ennemis de l’être, et ceux-ci disposent donc de drones au sol (mais aussi, parfois, dans les airs) qui n’hésiteront pas à vous pilonner, même si vous êtes à pied! Attention donc où vous les mettez, les pieds! Pas de panique, les tanks ennemis ne pullulent pas et se cantonnent à certaines zones. Rien ne vous empêchera, donc, de parcourir Gotham à pied. Sachant qu’en plus, une fois que vous éliminez un drone, il l’est définitivement, et vous pouvez donc débarrasser Gotham de toutes ces boîtes de conserve, il s’agit d’ailleurs d’une petite quête secondaire. Vous aurez remarqué que j’ai fait mention de “drones”, pour tanks pilotés à distance. Il n’y a donc personne à l’intérieur, ce qui vous autorise à les exploser allègrement.
Au passage, la Batmobile est un petit bijou de maniabilité. On s’y fait très rapidement et ça devient un véritable bonheur de la piloter. J’avais au début la crainte que la Batmobile devienne omniprésente et me fasse passer mon temps en voiture. Ce n’est pas le cas car vous aurez souvent besoin de descendre de celle-ci pour des zones inaccessibles ou pour interroger les hommes de Nigma par exemple. Le jeu est donc à mes yeux très bien équilibré en ce qui concerne le temps que vous passez en voiture. Vous pouvez par ailleurs contrôler la Batmobile à distance grâce à la fameuse télécommande. Ça vous sera parfois indispensable pour vous sortir de certaines situations ou pour résoudre quelques énigmes.
Je me permets d’ajouter que la ville de Gotham est vivante! La carte a beau être grande, elle n’en est pas pour autant vide. On a une grande surface pleine d’habitants criminels. Vous tomberez parfois sur des rues bondées, chaque criminel en vue menant sa petite vie de voyou. Il vous arrivera aussi de croiser la route d’une voiture de police à la poursuite d’une autre voiture, remplie de criminels. En bref, ça vit!
La Batwing se dévoilera dans toute sa splendeur, mais vous ne pourrez malheureusement pas la piloter. Au lieu de ça, on vous a donné des nouveaux gadgets bien pratiques en compensation. Le brouilleur a été amélioré et d’autres équipements habituels se sont également vus ajoutés quelques fonctions. A l’instar des opus précédents, ces améliorations se débloquent grâce à des points d’expérience que vous glanez au fil de votre aventure. A noter de plus que plus vous avancez dans l’histoire, plus Lucius Fox (oui, il est enfin présent!), patron de Wayne Entreprises, vous propose de nouvelles améliorations pour votre Batmobile, parmi lesquelles vous devrez faire un choix afin de constituer votre arsenal motorisé. N’ayez crainte toutefois, vous les débloquerez toutes au final.
Un contenu étoffé et complet
Outre la Batmobile, Batman: Arkham Knight, vous propose une aventure très bien ficelée et des quêtes secondaires que l’on voit rarement aussi bien intégrées à l’aventure principale. C’est donc un véritable plaisir de les accomplir puisqu’en plus de ça, la plupart disposent de leur propre petite histoire (liée à la principale) et vous proposent de retrouver les super vilains qui ont fait la renommée du comic. Vous pourrez donc apercevoir le bon vieux Harvey Dent, alias Double Face, mais aussi le Pingouin et pour la toute première fois Firefly! Le pyromane compulsif volant.
C’est donc avec plaisir que je me suis coltiné la filature discrète, depuis les toits de Gotham City (diantre, ça me fait des frissons à chaque fois que je prononce le nom de cette ville dans le cadre de ce jeu vidéo) des véhicules de trafiquants d’armes du Pingouin à maintes reprises, même si j’ai d’habitude horreur de ce genre de quêtes. L’envie d’en savoir plus et de venir à bout du Pingouin était la plus forte!
Pas de panique toutefois si vous n’y connaissez rien à Batman! Comme précédemment, cet opus vous propose en effet une petite encyclopédie qui a une entrée pour chaque personnage important. Même si on la souhaiterait plus étoffée, on a les détails essentiels sur chaque protagoniste ainsi que la date de leur toute première apparition et dans quel ouvrage, détail très sympathique qui permet par exemple de se rendre compte que certains méchants ne sont pas originellement issus de l’univers Batman en lui-même mais sont pourtant devenus emblématiques.
Fidèle à ses grands frères, Arkham Knight vous propose un système empruntant au RPG grâce auquel vous pouvez améliorer les compétences de ce bon vieux Batou. Améliorations de tenue, de gadgets, tout y passe! Vous pouvez véritablement personnaliser votre héros préféré. Le système n’est pas franchement original mais a fait ses preuves et sa présence est toujours appréciable.
En plus de tout ça et pour la toute première fois, vous aurez une jolie petite bande d’alliés plutôt étoffée. Là où vous n’aviez auparavant qu’Oracle et Alfred ainsi que, dans une moindre mesure et de manière sporadique, Catwoman, vous aurez désormais en plus à vos côtés les deux plus proches collaborateurs du plus grand détective du monde, j’ai nommé Robin (Tim Drake) et Nightwing! C’est grâce à cette info que je m’en vais vous faire une superbe transition…
CroustiBat, qui peut te battre?
En parlant de ces nouveaux alliés disponibles en mode campagne (je vous avais prévenu, superbe!), le système de combat a été amélioré et vous aurez désormais la possibilité, durant certains combats définis, de vous battre à deux! Ne vous réjouissez pas trop vite, je ne parle malheureusement pas d’une option de coopération avec votre pote ou votre moitié, mais c’est tout de même rudement bien pensé! Votre allié du moment se battra de son côté cependant que vous cassez quelques mâchoires. Dès que vous avez un niveau de combo suffisant, vous pouvez appuyer sur une touche pour faire une élimination en duo. Prenons par exemple Batman et Nightwing se battant contre quelques malotrus : Batman enchaîne les coups sans se faire toucher une dizaine de fois et décide de collaborer avec Nightwing, qui se bat à quelques mètres de là au sein du même groupe d’adversaires, pour mettre un ennemi hors d’état de nuire. Une simple pression de la touche attribuée fait projeter un ennemi dans les airs grâce à violent uppercut de Batman. Nightwing en profite pour faire un bond et asséner deux coups de bâtons dans le thorax et l’estomac du pauvre bougre, assommé sur le coup. De là, vous contrôlez Nightwing et non-plus Batman, mais ne vous en faites pas, quelques combos vous permettront de refaire la même chose en sens inverse, toujours au moyen d’une animation d’élimination particulièrement impressionnante. Vous pouvez même faire équipe avec votre Batmobile, contrôlée à distance!
Cette nouvelle option est un véritable atout puisqu’elle varie le gameplay, Nightwing ne se battant pas de la même manière que Batman, Robin ayant lui aussi son propre style. On regrette cependant l’absence de la possibilité de coopération. Gotham est vaste et ces combats montrent que des possibilités existent à ce niveau-là. Malgré tout, force est de constater que le dynamisme de ces combats est inégalé et c’est ceux où l’on s’amuse le plus. Si c’était là la seule amélioration du système de combat, ça serait déjà très bien, mais il se trouve que ce n’est pas le cas!
On le sait, les combats dans la série Arkham sont irréprochables et donnent un sentiment de puissance tout en requérant une certaine exigence. Dans Arkham Knight, vous pouvez avoir recours à l’élimination multiple, ce qui vous ôtera bien des fois une épine du pied face à de nombreux ennemis dans une zone à infiltrer. Il faut en effet savoir que cette attaque n’est disponible que lorsque l’ennemi ne vous a pas vu (ou, dans le cas où vous l’avez déjà utilisée, après une élimination silencieuse), ce qui est somme toute logique, Batman profitant de l’effet de surprise pour dégommer 4 ou 5 adversaires avant même qu’ils n’aient le temps de comprendre ce qu’il se passe. Pour le coup, on se sent encore plus redoutable (oui, c’est possible) et la mise en scène de ces éliminations est spectaculaire, digne des blockbusters que l’on voit au cinéma.
Une réalisation stupéfiante
Et c’est bien une caractéristique de ce tout nouveau jeu Batman : la mise en scène est bluffante. Que ça soit dans les combats, les éliminations silencieuses, les courses poursuites ou dans la façon de raconter l’histoire, c’est encore mieux qu’au cinéma, puisqu’ici vous jouez le rôle principal. Prenons les courses poursuites qui font office de missions secondaires dans lesquelles vous devez éliminer des lieutenants du Chevalier d’Arkham se déplaçant en véhicule blindé. Votre fidèle Batmobile enclenche son boost de vitesse pour se rapprocher de la cible, qui se rend compte que son derrière va pas tarder à chauffer sévère et appelle donc lâchement à l’aide. Très vite, quatre voitures de soutien légèrement blindées se pointent pour prêter main forte à Captain Chocottes. Vous pouvez donner des coups de volant de côté (en appuyant simplement sur une touche prévue à cet effet) et envoyer des missiles pour les mettre dans le décor. Quand finalement une voiture n’a plus de résistance à offrir, le dernier coup que vous lui assénez déclenche un ralentit pourvu d’un effet sonore caractéristique du ralentissement du temps pour un résultat saisissant. La voiture touchée par votre missile décolle et fait un tonneau digne de Die Hard 4.
Le scénario en lui-même est à la fois sombre et extrêmement bien pensé. Très vite, le Joker reviendra vous hanter et la toxine de l’Epouvantail, améliorée et très tenace, le fera rester dans un coin de la tête de celui qu’il appelle avec affection Batou. Dès lors, il sera présent bien souvent, assénant des commentaires à la fois hilarants et cinglants. Ce qui est assez impressionnant, c’est qu’on n’a pas du tout la sensation que ses apparitions sont scriptées. Il m’est donc arrivé de le croiser au beau milieu d’une mission, assis tout en haut de l’armature d’un pont que rien n’indiquait que j’allais prendre, ce n’était même pas le chemin le plus rapide. Et le commentaire qu’il m’a fait n’était pas du tout décalé avec l’action du jeu. Plusieurs fois le Joker est ainsi revenu de façon inopinée de telle façon qu’on a véritablement l’impression qu’il s’agit d’un fantôme siégeant dans le crâne de Bruce Wayne.
La dualité Bruce Wayne/Joker est d’ailleurs extrêmement bien exploitée et offre une profondeur qu’on voit rarement. Le Joker devient en quelque sorte le doppleganger (double maléfique) de Bruce, prenant même par moments le dessus et, par la même, le contrôle du corps de Batman! On voit ainsi que le Joker fait partie de l’ADN de Batman, qu’ils sont tous deux les deux faces d’une même pièce. Le Joker le dit d’ailleurs à un moment, comment le Batman peut-il exister sans le Joker? C’est ridicule. Ce personnage est donc habilement ramené dans cet opus et offre une véritable portée à la psychologie de Bruce Wayne.
Le véritable point négatif du scénario selon moi est l’idée du sang contaminé du Joker, qu’il avait eu la bonne idée de transmettre aux hôpitaux de Gotham. Cette hémoglobine était affectée par le Titan (une substance chimique raffinée d’une drogue appelée Venom et des plantes de Poison Ivy et qui donne sa force à Bane), qui a tué le Joker. Que les patients infectés par ce sang souillé deviennent malades voire même irrationnellement violents passe encore, mais qu’ils se transforment progressivement en Joker… C’est pour le coup franchement tiré par les cheveux et l’inspiration n’y était clairement pas pour les scénaristes. Heureusement que cela fait figure d’exception dans le tableau.
Pour pallier à ce manque d’imagination momentané, Rocksteady a eu le bon goût de demander à Warner Bros de créer un tout nouveau méchant juste pour Batman: Arkham Knight. Si ça c’est pas la classe… Ô surprise, il s’agit justement d’Arkham Knight, le Chevalier d’Arkham. Ce qui est bien avec ce vilain, c’est qu’on n’a pas du tout l’impression qu’il a été créé juste pour ce jeu et en ça, on peut dire que WB a carrément réussi son coup. Le mystère et le charisme qui lui sont propres nous donnent une envie irrépressible de découvrir qui se cache derrière son masque et son histoire. Un vrai super vilain, super bien fait et qui nous réserve une belle surprise d’un point de vue scénaristique.
Gotham by night, unforgettable and wonderful
Derrière ce titre racoleur avec de vrais morceaux de slogan publicitaire, se cache (quoiqu’à peine) une franche admiration pour les graphismes de ce dernier opus des aventures de Batman dans la série Arkham. Après The Witcher 3, voici la deuxième énorme claque de l’année, peut-être même davantage sonnante que celle du jeu de CD Projekt RED. La ville est très bien modélisée et l’atmosphère est sombre, à l’image du scénario et de la situation désespérée de la ville. Batman lui-même est plus fringant (WL, partenaire des mots désuets et moches. D’avance pardon si quelqu’un a pour nom de baptême Fringant) que jamais. Son armure a été améliorée par le génial Lucius Fox et les plaques de titane, loin de dénaturer l’apparat légendaire du détective, lui donnent au contraire une touche résolument moderne et classy baby.
Je me dois aussi de mentionner les effets d’explosion plus vrais que nature (et ceux qui me connaissent savent que je suis intransigeant sur les effets d’explosion et de feu) et la pluie… Oui, la pluie est tout bonnement géniale. Regardez par votre fenêtre lors d’une averse nocturne, vous aurez à peu près le rendu que ça a dans Batman: Arkham Knight. Si en plus vous avez un pote qui peut se déguiser en Batman et accomplir les faits et gestes que vous lui commanderez par le biais d’une manette branchée dans le… cou, vous pouvez vous passer d’un PC! Bon il vous faudra aussi des figurants pour les ennemis, mais c’est un détail.
Plus sérieusement, les effets, de manière générale, sont très bien rendus et montrent la toute-puissance du PC. Oui, désolé, loin de moi l’envie de démarrer la troisième guerre mondiale, j’ai d’ailleurs une PS4, mais tout de même… La version PC est à tomber par terre, et en slow-motion s’il-vous-plaît. La technologie de Nvidia GameWorks est toutefois quelque peu mi-figue, mi-raisin. Les effets du vent sur la cape sont incroyables avec les petites vaguelettes ondulantes sur le cuir quand on vole. Pour tout vous dire, j’ai presque eu un petit coup de froid en volant pour la première fois. Même chose quand Batman décolle : on voit littéralement la projection des gouttes d’eau sur les côtés de la cape, réalisme garanti et au rendez-vous. Toutefois, j’émets une réserve quant à la fumée, que Nvidia nous a vendu comme étant plus vraie que nature, les volutes de fumée étant censées évoluer lorsque l’on fait des mouvements dedans sans perdre en réalisme. Déjà, la modélisation de la fumée n’est pas terrible et fait assez bas de gamme. Ensuite, j’en attendais plus de l’impact des mouvements dans les volutes de fumée. Au final, je n’ai pas trouvé ça folichon et plutôt décevant. C’est certes un point de détail mais quand on sait que ça a été présenté comme un argument de vente pour la version PC…
Une excellente surprise en revanche a été la destructibilité des décors. Tout n’est pas sujet à dégâts visibles, mais c’est fait de façon subtile et juste comme il faut. Je ne pourrais donc pas vous détailler ce qui est cassable et ce qui ne l’est pas de façon exhaustive mais, par exemple, votre Batmobile démolira aisément les terre-pleins au milieu de la route, de même que les clotûres, les portes en ferraille, etc.. La où j’ai vraiment apprécié la destructibilité de l’environnement a été la possiblité d’envoyer valser de gros piliers de bétons faisant pourtant partie de structures. Très appréciable car même si la Batmobile est très maniable, il arrive qu’on veuille rattraper un ennemi le plus vite possible, on prend donc un virage trop serré et le décor paye la facture. Au moins, ça ne nous arrête pas net, on est juste bon pour un ralentissement. Au passage, la gestion des particules lors d’une explosion ou d’une destruction d’environnement est très bien fichue et le nombre de particules affichées à l’écran est impressionnant.
On regrettera cependant que les visages n’aient pas bénéficié d’une amélioration depuis Arkham City. Il manquent de ce fait d’expressivité et ont du mal à retranscrire efficacement les émotions à un niveau égal au reste du jeu. De même, les animations des ennemis mis K.O n’ont pas évolué et si ce n’est pas gênant en plein combat car on n’y prête pas attention, ça l’est beaucoup plus quand il s’agit de la dernière élimination qui bénéficie d’un ralenti. En effet, même si Batman met un coup de pied retourné en plein sur le dessus du crâne de son adversaire, l’animation du corps de celui-ci n’est pas en concordance ni avec la puissance du coup, ni avec sa localisation. Et j’en ai marre que tous les ennemis à peu d’exceptions près se mettent le visage dans les mains une fois à terre. Quand on se prend un méchant coup dans le sternum, c’est la cage thoracique qu’on se tient, pas le nez.
Je chipote, mais pour un jeu de cette trempe, il faut bien chercher la petite bête, non?
L’ère de la chauve-souris
Batman: Arkham Knight est un vrai bon jeu, pour ne pas dire excellent. La série Arkham fait partie de ces rares licences qui se bonifient avec le temps et les nouveaux opus. Arkham Knight ne déroge pas à la règle et nous offre une conclusion en apothéose, pour qui on garde une place au panthéon des grands jeux vidéo. La volonté de Rocksteady de respecter l’univers établi par Bob Kane et Bill Finger tout en lui donnant un angle plus sombre et une profondeur rarement égalée est admirable. On trouve à l’heure actuelle de gros soucis de performance rapportés sur la toile pour la version PC. Je n’ai personnellement eu aucun problème mis à part quelques chutes de framerate, mais rien de bien méchant. Au-delà de toutes les qualités du jeu, qu’elles soient graphiques, scénaristiques ou au niveau du gameplay en lui-même, la mise en scène est ce qui m’a le plus marqué. L’impression constante d’être dans une salle de cinéma et de jouer le rôle principal à l’écran m’a habité tout au long de cette expérience. Je ne veux pas vous spoiler et vous épargnerai donc la scène qui représente pour moi la quintessence de cette réalisation de haut vol même si ça me brûle pourtant les doigts. Sachez toutefois qu’elle n’est pas la scène de fin et qu’elle concerne un des alliés de Batman. Faites vos jeux en commentaire!
[Points positifs]
- Graphismes époustouflants
- Scénario sombre mais fidèle à l’univers Batman
- Une combinaison qui pète la classe
- Des effets à tomber
- La pluie (oui, elle a droit à son point positif personnel)
- Une mise en scène digne du 7e art
- Des combats haletants et plus dynamiques que jamais
- Tout Gotham City baby!
- Environnement partiellement destructible
- La Batmobile
[Points négatifs]
- Quelques chutes de framerate
- Des visages qu’on aurait voulu plus expressifs (d’ailleurs ça serait bien que les yeux de Batman ne le fassent pas ressembler à un robot dénué de sentiments)
- L’animation des KO est la même que celle d’Arkham City
Configuration minimale:
- Windows 7 SP1 ou 8.1 64 bits
- Processeur: Intel Core i5-750 @ 2.67 GHz / AMD Phenom II X4 965 @ 3.4 GHz
- 6 GB de RAM
- Carte graphique Nvidia GeForce GTX 660 (minimum 2GB de RAM) ou AMD Radeon HD 7950 (minimum 3GB de RAM)
- 45 GB d’espace disque
Configuration recommandée
- Windows 7 SP1 ou 8.1 64 bits
- Processeur: Intel Core i7-3770 @ 3.4 GHz / AMD FX-8350 @ 4 GHz
- 8 GB de RAM
- Carte graphique Nvidia GeForce GTX 760 (3GB de RAM)
- 55 GB d’espace disque
Vous l’aurez compris, je vous recommande chaudement d’aller faire un tour chez notre partenaire GoCleCd.fr, moins d’une vingtaine d’euros pour l’un des chefs d’œuvre de cette décenie, ça frise l’indécence.
merci du test :D
Need c’est une tuerie :)
Ouah bon test merci ^^
Très complet ! Merci !