Retour à la seconde guerre mondiale avec Battlefield V, qui tire les leçons du passé pour nous livrer un opus satisfaisant à défaut de prendre des risques.
Pas ma tasse de tué
Battlefield V, contrairement à son comparse Call of Duty: Black Ops IIII, a choisi de ne point faire fi du contenu solo et propose donc des “Récits de guerre” au nombre de 4 :
- Sous aucun drapeau
- Nordlys
- Tirailleur
- Le dernier tigre
Il s’agit en fait de mini campagnes s’étalant sur quelques heures et permettant de se familiariser avec Battlefield V et ses systèmes tout en mettant en lumière des histoires sur fond de Seconde Guerre Mondiale. À noter que “Le dernier tigre” n’est pas disponible pour le moment.
Les personnages sont […] peu fouillés, voire carrément ridicules dans le cas du protagoniste de “Sous aucun drapeau”.
S’étalant de 1942 à 1944, ces scénarios se révèlent loin d’être indispensables, même si l’on appréciera de suivre des tirailleurs sénégalais dans “Tirailleur” – des troupes trop souvent occultées des livres d’histoire il n’y a encore pas si longtemps.
Les personnages sont malgré tout peu fouillés, voire carrément ridicules dans le cas du protagoniste de “Sous aucun drapeau”, où DICE a clairement cherché à nous proposer des personnages façon Marvel Cinematic Universe. Déjà que ça ne marche pas toujours dans le cas de ce dernier, dans le contexte de la mort omniprésente de la Seconde Guerre Mondiale, ça fait carrément lever les yeux au ciel.
C’est comme si c’était Hitler
Bien entendu, le contenu qui nous intéresse avant tout lorsque l’on pense à Battlefield se situe du côté du multijoueur, aussi ne vous ferai-je pas l’affront de tourner autour du pot plus longtemps.
Battlefield V comprend plusieurs modes multijoueurs :
- Le traditionnel “Conquête” ;
- Les “Grandes opérations“, parties se déroulant sur 3 jours et 4 cartes ;
- “Domination“, classique ;
- “Lignes de front“, superbe mode introduit dans Battlefield 1 ;
- “Match à mort par équipe“, archi classique ;
- “Percée“, similaire à “Opérations” de Battlefield 1, mais en moins bien.
Commençons par le mode dont j’ai le plus de mal à comprendre l’intérêt, en tout cas pour le joueur : “Percée”. Non parce que l’intérêt pour DICE et EA est tout trouvé : ne pas brouiller les pistes avec “Grandes opérations”, puisque “Percée” est en fait le mode “Opérations” de BF1 à échelle réduite (et là, on capture des drapeaux). Sauf que c’est là que le bât blesse.
Les joueurs sont divisés entre attaquants et défenseurs – les premiers doivent s’emparer de plusieurs drapeaux et les tenir simultanément ; les seconds, comme leur nom l’indique si bien, doivent s’assurer que cela n’arrive pas. Le fait d’avoir une carte assez réduite avec des objectifs plutôt rapprochés rend leur défense bien plus facile qu’auparavant, ce qui fait qu’on se retrouve dans une guerre de tranchées. Et vous savez ce qui caractérise une guerre de tranchées ? L’immobilisme. Et l’immobilisme, c’est chiant.
On se retrouve dans une guerre de tranchées. Et vous savez ce qui caractérise une guerre de tranchées ? L’immobilisme. Et l’immobilisme, c’est chiant.
De fait, les parties de “Percée” se réduisent la plupart du temps à des rangées de mitrailleuses et de snipers qui se tirent dessus pendant que quelques courageux attaquants essaient de faire la fameuse “percée”… pour être découpés par les adversaires en chemin. Je n’ai pas retrouvé l’aspect palpitant des “Opérations” de Battlefield 1, pour lequel les cartes plus grandes, avec plus d’objectifs, permettaient de distendre la ligne de défense adverse afin de créer des points faibles. La stratégie était donc davantage de mise.
Dérider le front
Les “Grandes Opérations“, justement, amplifient les “Opérations” de Battlefield 1 en proposant jusqu’à 4 cartes réparties sur 3 jours de combat. Chaque jour ainsi écoulé octroie ou non des avantages aux assaillants en fonction de leur victoire/défaite la journée d’avant. Ces avantages sont loin de casser des briques mais ont le mérite de faire pencher la balance sans pour autant la balancer dans le fossé.
La plupart des parties en mode “Grandes opérations” durent 1h et les missions sont entrecoupées de textes d’ambiance avec une bande son qui sue l’héroïsme patriotique – l’atmosphère est donc au rendez-vous. Petit bémol : l’enchaînement des modes demeure le même, ce qui nuit un peu à l’effet de surprise. On note la présence du mode “Percée” qui prend davantage de sens dans le cadre d’une opération sur plusieurs jours – mais reste toujours aussi frustrant sur le principe.
[Les] avantages [des “Grandes Opérations”] sont loin de casser des briques mais ont le mérite de faire pencher la balance sans pour autant la balancer dans le fossé.
“Lignes de front” se montre toujours aussi efficace et, pour le coup, bien plus palpitant que “Percée” quand bien même il y a beaucoup de piétinement. La raison est simple : s’il y a un compte à rebours, aucun camp n’est limité par ses effectifs et la bataille dure jusqu’à ce que les Alliés ou l’Axe parvienne à ramener ses concurrents chez eux. “Lignes de front” reste à mon sens l’un des meilleurs ajouts à la licence ces dernières années
Les cartes du jeu sont quant à elles bien construites, fidèles à la qualité que l’on connaît. Le contexte étant la Seconde Guerre Mondiale, on profite de plus d’une bonne variété des environnements, depuis les contrées arides d’Afrique du Nord aux monts enneigés de la Norvège en passant par les zones urbaines des Pays-Bas. Il existe à chaque fois de multiples façons de parvenir à l’objectif et la meilleure manière d’éprouver la qualité du level design demeure le mode “Conquête”.
Dessine-moi une fortification
Le gameplay en lui-même fait toujours mouche. On retrouve avec bonheur les décors entièrement destructibles qui font qu’à la fin d’une partie, une carte peut être méconnaissable.
Bien entendu, cela implique également des possibilités stratégiques assez importantes, d’autant que la destruction n’est plus uniquement de mise puisqu’on peut à présent construire dans Battlefield V.
Attention toutefois, il arrive que les hit boxes des décors soient mal foutues et on peut se retrouver à tirer contre un mur invisible – mon soldat d’assaut s’en souviendrait encore s’il ne s’était pas explosé la tronche avec un tir de roquette contre l’un de ces fameux murs invisibles.
On retrouve avec bonheur les décors entièrement destructibles.
En effet, chaque joueur, quelle que soit sa classe, peut presser une touche et ouvrir un menu de construction. On est très loin de Fortnite, mais les développeurs ont très bien bossé leur copie puisque l’on peut, en fonction des endroits : creuser des tranchées, créer des fortifications avec des sacs de sable, construire des ravitaillements de munitions et de santé, mettre sur pied des mitrailleuses fixes, etc.
Les emplacements sont prédéterminés par chaque carte, mais ils évoluent en même temps que la carte. Par exemple, si le flanc d’une maison est ravagé, on pourra éventuellement empiler quelques sacs de sable pour se protéger.
Ces fortifications, au même titre que le reste du décor, peuvent être détruites, assez facilement de surcroit. Néanmoins, elles sont aussi aisées à ériger. Le résultat est très convaincant et permet de pousser un peu la stratégie tout en renforçant le dynamisme des parties. Un très bon ajout de la part de DICE.
Tirer pour trouer
Les combats demeurent évidemment au cœur de ce Battlefield V et on retrouve les traditionnelles armes de la Seconde Guerre Mondiale : M1 Garand, STG 44, MP40, etc. La variété est au rendez-vous et les armes offrent chacune leurs spécificités, ce qui permettra à chacun de trouver chaussure à son pied pour dérouiller ses ennemis.
En plus de cela, chaque arme est personnalisable selon un petit arbre de talents décomposé en 2 branches. En fonction du niveau de l’arme (que vous faites progresser en jouant avec), vous pouvez débloquer jusqu’à 4 compétences permettant par exemple d’augmenter la précision du tir au jugé ou la vitesse à laquelle vous épaulez. Cela fait une vraie différence qui vous permet d’avoir un arsenal correspondant encore plus à votre façon de jouer.
Chaque arme est personnalisable selon un petit arbre de talents décomposé en 2 branches.
Durant les parties, il n’y a pas vraiment d’arme à délaisser, chacune remplissant son office avec ses qualités et ses défauts. La MG40 est très peu maniable mais redoutable une fois sur bipied ; le Stern a la précision d’un aveugle amputé d’une main mais sa vitesse d’attaque est dévastatrice à bout portant. L’équilibrage est bien travaillé, même si je me demande bien pourquoi certaines armes comme le fusil de sniper Kar98 ont des stats moins intéressantes que d’autres qui se débloquent bien plus vite, comme son homologue le Gewehr M.95/30.
Les véhicules sont aussi de mise et en nombre. Entre l’aviation et le terrestre, il y a de quoi exploser – oui, car mon petit passe-temps à moi, c’est d’être un empêcheur de tourner en rond (ou un emmerdeur, choisissez le terme qui vous convient le mieux – en général les conducteurs de véhicule prennent celui-ci en ce qui me concerne) et de faire sauter toutes les chariotes du diable que je rencontre.
L’enfer des combats… et de la mode
Au milieu de toutes ces explosions et des corps inanimés, DICE et EA ont tout de même souhaité nous offrir la possibilité de personnaliser nos personnages et armes sur le plan cosmétique.
Bon, alors autant je suis le premier à affirmer que les développeurs ont dit et répété qu’ils ne faisaient que s’inspirer de la Seconde Guerre Mondiale et que, par conséquent, il ne fallait pas forcément chercher la fidélité historique, autant j’aimerais qu’on m’explique la pertinence de ceci :
Franchement, vous voyez une différence, vous ? Entre gris clair et gris foncé, choisis ton camp camarade ! Le souci, c’est qu’il existe bien des costumes plus à part, notamment un ensemble bleu très en vogue et qui détonne un peu dans le paysage. Oui mais voilà, il est possible de l’enfiler que l’on appartienne à l’Axe ou aux Alliés. Sauf qu’au début, ça fait tout drôle quand on voit un nazi débarquer sur le champ de bataille avec un imper aux couleurs des Français de la Première Guerre Mondiale. Si ça faisait que tout drôle, je m’en foutrais comme de ma première chemise, mais en l’occurrence il m’est arrivé d’hésiter à tirer. Forcément ça a eu quelques conséquences… funestes, pour reprendre le terme d’un homme en vogue.
Attention, je suis très content que les cosmétiques proposés par DICE ne soient, pour le moment, pas complètement hors de propos ! Mais pour le coup, on peut légitimement se poser la question de l’intérêt d’une telle option. Bon il y a bien faire des ronds puisque les microtransactions devraient arriver bientôt, mais on ne va pas oser faire un lien grossier… Sur le principe, ça ne me gène pas tant que l’arrivée du pognon n’amène pas avec lui des costumes exclusifs totalement wtf.
Les armes aussi peuvent être personnalisées avec des cosmétiques pour leur mire, crosse, chargeur, etc. Il s’agit d’une option désormais traditionnelle qui ne me plaît pas davantage mais elle est moins choquante que la première tant le changement demeure visible avant tout pour celui qui s’en sert (et ça c’est parfait).
Pour l’heure, débloquer du cosmétique peut se faire en jouant, tout simplement (dites donc, ça ferait presque tout bizarre de dire ça de nos jours), et en entreprenant des tâches particulières – des défis, quoi. En l’état, le système fonctionne très bien et pousse même le joueur vers des actions qu’il ne prendrait pas en temps normal.
Doc tueur
Battlefield V introduit par ailleurs des changements significatifs dans le gameplay signature de la série et il le fait avec brio.
Dans le prolongement de ce que nous avions pu vous dire lors de notre aperçu du titre de DICE et EA, les munitions sont désormais beaucoup plus limitées qu’auparavant – même si j’ai l’impression que leur quantité initiale a été augmentée depuis l’alpha. Cela impose de se ravitailler régulièrement et incite à construire des dépôts de munitions. Bien évidemment, la coopération en équipe et en escouade est renforcée.
Battlefield V introduit […] des changements significatifs dans le gameplay signature de la série et il le fait avec brio.
De même, lorsque vous prenez une balle, un fragment de votre santé sera régénéré si vous attendez en sécurité pendant quelques longues secondes… mais pas la totalité de la barre de vie. Pour cela, vous devez consommer une charge de santé. Chaque classe commence avec 1 seule sacoche de soin en stock et doit ensuite compter sur les médecins (qui eux ont disposent d’une quantité illimitée) et les dépôts pour le ravitaillement, ce qui est une excellente chose pour les raisons déjà évoquées dans le cadre des munitions.
Surtout, tout ceci a pour effet de renforcer l’intensité des combats et l’immersion puisque vous ne pouvez pas faire n’importe quoi. Il faudra, plus qu’auparavant, réfléchir à 2 fois avant de tirer sur un adversaire qui court au loin.
D’autre part, les règles concernant la santé étant plus “restrictives”, le sentiment de danger est d’autant plus omniprésent et l’immersion l’accompagne. Aussi, tous les membres d’une escouade peuvent se ramener à la vie entre eux, peu importe leur classe – un soldat d’assaut peut relever un sniper, par exemple -, au prix d’un délai très allongé si ce n’est pas fait par un médecin. L’équilibre de cette nouvelle composante est bon puisque l’incitation à la coopération est tempérée par le risque de se faire fusiller en aidant son allié.
Même si ces décisions ont malheureusement été tempérées depuis l’alpha pour se plier à la grogne des fans, elles restent néanmoins présentes dans une bonne mesure et c’est une excellente chose au vu du résultat.
Frostbite au rapport
Le moteur Frostbite fait une fois de plus des merveilles, même si on commence gentiment à sentir la poussière s’installer, surtout dans les cinématiques – bon, je suis tatillon, le jeu reste très, très beau. Les paysages se montrent superbes et les effets de lumière sont toujours saisissants.
Ce n’est pas le cas des effets d’explosion qui, loin d’impressionner, font véritablement pâle figure à côté de la qualité graphique du reste du jeu.
Le sound design, si cher à DICE, est encore exécuté avec talent et nous plonge dans l’ambiance sans aucun mal.
Battlefield, mon amour
Battlefield V constitue à l’heure actuelle une très bonne expérience qu’il nous tarde de voir se développer à travers les Sentiers de guerre. Le fait de pouvoir tout détruire (mais aussi de construire !) est une fois de plus jouissif et les combats demeurent haletants. Quelques bugs ça et là entachent quelque peu l’expérience mais rien de très méchant. DICE et EA ne prennent aucun risque avec Battlefield V mais proposent une formule qui n’a pas pris une ride et que, mine de rien, on ne voit pas partout. Alors quand en plus cet opus signe le retour à la Seconde Guerre Mondiale…
► Points forts
- Combats toujours aussi haletants et dynamiques ;
- Un Battlefield à la Seconde Guerre Mondiale, ça ne se refuse pas ;
- Sound design ciselé ;
- Des cartes travaillées aux environnements variés ;
- Le retour du mode Ligne de Front ;
- Construction de fortifications convaincante ;
- Le moteur Frostbite fait encore très belle figure ;
- Arbres de compétences de armes efficaces et judicieux.
► Points faibles
- Quelques bugs – en particulier les murs invisibles bien relous (mais relativement rares) ;
- Peu de réelles nouveautés dans les modes de jeu ;
- Quel intérêt au cosmétique des soldats en l’état actuel ? ;
- Le mode Percée manque d’intérêt en dehors des Grandes Opérations (et même là…).
Retour aux sources ensanglantées
[RE] Test mis en ligne le 30/03/2019
Le principal ajout apporté à Battlefield V est bien entendu son mode Battle Royale – que le marketing a décidé d’appeler Firestorm, parce que la zone en fait c’est une tempête de feu. Quoi la Seconde Guerre Mondiale ? Bah il vous reste les armes, c’est déjà bien non ?
Plus sérieusement, il n’y avait aucune justification possible à un mode Battle Royale dans un Battlefield, alors autant ne pas en chercher. Constatons simplement l’ajout d’une variété de gameplay supplémentaire et ne boudons pas notre plaisir.
EA et DICE semblent le bouder eux, au contraire, car nous n’avons entendu aucune trompette annoncer l’arrivée du fier concurrent dans l’arène. Peut-être la suprématie d’Apex Legends peut expliquer certaines choses.
Après de brèves tergiversations au sujet de son TTK, aucune modification n’a finalement été apportée et c’est tant mieux.
Dans tous les cas, Battlefield V est aujourd’hui au meilleur de sa forme, après de brèves tergiversations au sujet de son TTK, aucune modification n’a finalement été apportée et c’est tant mieux.
Tout est dans le calibre
Les affrontements sont toujours aussi intenses et intéressants et BFV reste à ce jour mon multi FPS favori. L’ajout du Battle Royale ne m’apparaissait absolument pas nécessaire, mais il a le mérite d’être correctement réalisé et d’apporter de la variété.
On nous ressert la recette classique : tout le monde en avion et on saute en parachute pour ainsi dire tout nu et il faut aller chercher tout le matos dont nous avons besoin pour survivre et surtout étriper les autres.
L’ajout du Battle Royale ne m’apparaissait absolument pas nécessaire, mais il a le mérite d’être correctement réalisé et d’apporter de la variété.
La carte se montre assez grande tout en demeurant limitée afin d’éviter les longues sessions de randonnée en solitaire/escouade de 4.
Chaque partie fait se rencontrer 64 joueurs qui, en plus de leurs 150 points de vie, ont désormais la possibilité de se coller un blindage sur le poitrail. C’est en gros le gilet pare-balles de PUBG, à ceci près qu’ici il suffit de recharger le blindage avec des pièces trouvées sur le terrain plutôt que d’en changer complètement une fois amoché ou détruit.
Les armes sont maintenant classées par niveau de rareté (en gros : commun, rare, épique), ce qui conditionne qualité et équipements fournis (lunette et consorts). L’inventaire est très bien géré sur PC : plutôt que d’occuper tout l’écran il s’agrandit depuis le coin inférieur droit et permet une gestion très intuitive, excepté pour le sac à dos qui demandera un petit temps d’adaptation. Notons au passage que les munitions doivent être considérées dans leur globalité – il y a un espace commun pour toutes et il faut savoir le gérer pour ne pas se retrouver à court sur le type d’arme que l’on porte.
Seconde Battle Royale Mondiale
L’avantage des niveaux de rareté et équipements assortis, c’est qu’on passe quand même vachement moins de temps à bidouiller ses armes avec des mods, et plus à avancer dérouiller tout ce qui passe.
Les véhicules sont aussi de la partie. Cela peut paraître un brin contre-productif (quelle idée d’amener un tank dans un Battle Royale !), mais des limitations fort judicieuses ont été mises en place. Il faut en effet pouvoir approvisionner les véhicules en essence et munitions pour qu’ils fonctionnent. On remarque que des véhicules exclusifs sont au rendez-vous comme le gyrocoptère et la voiture amphibie. Bien entendu, on peut aussi looter de nombreux moyens d’exploser du véhicule.
Après quelques minutes de jeu, plusieurs points sont révélés sur la carte. Les capturer (c’est long) permet d’obtenir du ravitaillement de haute volée, mais bien entendu ces points attirent de nombreux joueurs (ça fait mal). Ces concentrations de combattants permettent de faire avancer la partie parfois de manière drastique.
Firestorm est d’autre part considéré comme un chapitre à part entière, ce qui veut dire qu’y jouer engendre de l’expérience permettant de débloquer des cosmétiques exclusifs. Notons également que tous les véhicules et armes ne sont pas influencés par votre progression dans Battlefield V, Firestorm est un monde à part.
Un peu gluant, mais appetissant
Soyons clair : Firestorm n’est clairement pas une révolution, il apporte juste ce qu’il faut pour justifier son existence. Il s’agit d’un ajout de gameplay sympathique pour celui ou celle qui aime déjà Battlefield V pour ce qu’il est. Nous nous amusons dessus avec l’ami Citizen Erased, mais s’il y a une chose que Firestorm a suscité en nous, c’est l’envie de rallumer Apex Legends. La formule Battlefield V à l’heure actuelle fonctionne très bien, avec des affrontements intenses et des graphismes qui décoiffent, ainsi que des défis renouvelés régulièrement pour encourager l’engagement du joueur. La boutique est toujours accessible avec uniquement de la monnaie de jeu et seulement pour du cosmétique, tandis que Firestorm offre un petit à-côté sympathique par sa variété et sa qualité.
AVIS A CEUX QUI VOUDRAIT LE PRENDRE
Dice l’a annoncé le jeu ne sera complet que vers mars(nouvelles maps + battle royale ) alors venez pas dire "gneuneu le jeu il est nul y a pas ce qui était annoncé "
Sinon il a l’air sympa je crois que je vais l’acheter quand il sera complet et un peu moin cher !