On ne l’aura que trop attendu, mais le voici enfin, Borderlands 3 nous apporte le saint loot par tractopelle et la défouraille sans concessions aucune. On a sorti nos Chasseurs de l’Arche pendant plus de 70 heures à travers skags et bandits sans jamais détourner le regard du loot en folie.
Vive la robolution !
Tout comme la dubstep de Claptrap, Borderlands est une série qu’on ne peut effacer de notre mémoire. Elle est au looter-shooter ce qu’est Diablo au Hack & Slash. Sa formule, aussi vieille soit-elle, reste une référence du genre, et ce, malgré une époque désormais truffée de Destiny, de Rage 2 et d’Anthem qui veulent leur part du gâteau (désolé Anthem, tu as juste droit aux restes).
Qu’à cela ne tienne, la recette fonctionne si bien que Gearbox garde ses distances avec l’innovation, préférant peaufiner encore et encore son concept. C’était déjà le cas avec Borderlands 2, dont les réelles nouveautés se comptaient sur les doigts d’une main, mais qui venait brillamment fortifier la formule introduite par son prédécesseur. Quand on voit que le titre reste dans les plus joués de la plateforme Steam depuis sa sortie, difficile de contester cette approche.
Cela va sans dire, mais le studio américain n’a pas changé son fusil d’épaule. À l’image de ce qu’était le second opus pour Borderlands premier du nom, Borderlands 3 reprend point par point les codes de la série sans trop oser y toucher. Peut-être par peur de complexifier une formule qui trouvait sa force dans sa simplicité, le titre boude pas mal la nouveauté et reste bien au chaud dans sa bulle.
Cependant, rester dans sa zone de confort n’a rien d’un mal. Et ça, Gearbox l’a très bien compris, peut-être mieux que personne. Parce que oui, en dépit de son aspect de redite, Borderlands 3 prouve qu’il est toujours maître dans son art, grâce à des mécaniques toujours aussi bien huilées qu’il a tout de même pris soin de moderniser pour ne pas (trop) froisser le standard actuel.
Que trépasse si je ne loot pas !
Que ce soit Borderlands premier nom, sa suite ou le quelque peu décrié Pre-sequel, la série a toujours sur procurer de bonnes sensations arme en main. Malgré l’étiquette “old school” qui s’est inévitablement apposée aux jeux, les gunfights conservent ce panache qu’on a du mal à retrouver parmi les jeux du genre.
À ce niveau, ce troisième épisode en arrive à proposer ce qu’il se fait de mieux en la matière. Rares sont les FPS qui donnent au joueur un gameplay aussi prenant de bout en bout, à la satisfaction aussi grande que le simple fait de trucider du bandit pour la forme procure un plaisir de tous les instants. Les armes ont reçu un amour inconditionnel de la part de Gearbox ; le sound design, le visuel, les effets… tout a été poli dans les moindres détails afin d’offrir des flingues jouissifs à l’utilisation.
Tout a été poli dans les moindres détails afin d’offrir des flingues jouissifs à l’utilisation.
La variété de l’arsenal à de quoi impressionner. En dépit du butin à foison, on peine à trouver deux armes qui se ressemblent. Mais le véritable ajout qui change la donne sur le gameplay (pourtant déjà bien poncé) s’avère l’introduction d’un second mode de tir – ou d’une particularité supplémentaire de l’arme. Alors oui, il est vrai que cela fait plus ou moins partie du standard des FPS actuel. Sauf qu’allait à la découverte de chaque capacité affiliée aux différents fabricants d’armes se trouve être du pur bonheur en barre.
Du sniper qui lance un bon gros missile, à la SMG qui prend son envol et tire d’elle-même sur les ennemis, en passant par le fameux flingue avec des jambes, on n’a jamais eu autant hâte de trifouiller les hordes de butins de notre inventaire. Le soin apporté aux différents gameplay des armes force le respect à bien des égards ; par une simple amélioration d’un concept pourtant standard, on se retrouve avec un renouvellement quasi perpétuel du style de jeu.
À cela s’ajoutent bien entendu la glissade et l’escalade, qui apporte une touche de dynamisme plus que bienvenue. D’autant que là aussi, Gearbox n’allait pas simplement intégrer ces mécaniques sans y caler sa petite touche perso ; votre équipement peut ainsi donner à la glissade des dégâts élémentaires ou carrément des scies circulaires explosives.
Si vous avez un peu suivi la communication Borderlands 3 de Gearbox, vous avez sans aucun doute compris le message : ça va looter sec. Le moins que l’on puisse dire, c’est que là-dessus, ils ne se sont pas payer notre tronche. Rien qu’atomiser le pauvre camp de bandits du coin fait péter le butin à un rythme phénoménal, et c’est sans parler des Boss dont l’apparition du loot est un véritable festival pyrotechnique à lui tout seul.
En cela, Borderlands 3 réussi mieux que personne à conserver l’envie du joueur de farmer encore et encore la même zone, le même boss, pendant des heures durant. Nager dans une piscine de loot géante rend alors aussi euphorique que d’éclater du sadique en morceaux. Le titre donne lieu à de véritables pluies torrentielles de butin, et jamais on oserait se plaindre de se noyer dans des flingues aussi délirants les uns que les autres.
Nager dans une piscine de loot géante rend aussi euphorique que d’éclater du sadique en morceaux.
Petite ombre sur le tableau de la loot machine : la grande majorité des armes légendaires étant récupérable de manière aléatoire (pas de trucs précis à buter), aller à la chasse au butin en fin de jeu se résume à dézinguer le même pauvre boss en boucle. Le manque cruel de butin ciblé sur un ennemi particulier n’invite pas les joueurs à s’aventurer hors de sa zone de loot confortable. Un fait d’autant plus regrettable quand on voit le nombre d’ennemis différents qui ne demandent qu’à se faire trucider.
Tiens par ailleurs, il est bon de souligner que les boss ont fait l’objet d’une attention toute particulière des développeurs. Ces derniers sont en effet bien mieux réalisé que ce à quoi on nous a habitués ; beaucoup disposent de petites mécaniques de jeu sympatoche, qui, si elles ne brillent pas par leur complexité, ont le mérite d’offrir des affrontements bien pensés et prenants.
Prométhée moi la galaxie
Borderlands 3 tend à profiter de cette nouvelle possibilité de grimper sur les rebords des différentes structures. Le level design s’est légèrement adapté à cette fonction en proposant des environnements avec plus de verticalité qu’à l’accoutumée. On a même le droit à quelques pseudo puzzle-jump ci et là, souvent pour récupérer le collectible perché sur un bout de container.
En parlant des environnements, la grande nouveauté de cet épisode se veut être la perte d’exclusivité pour la belle Pandore. À bord du Sanctuary-III (dont le chiffre n’est jamais prononcé, bizarrement), les Chasseurs de l’Arche surfent cette fois-ci sur la Voie lactée en direction de diverses planètes à l’identité bien distincte.
De fait, la direction artistique se paie une belle envolée avec des environnements aux ambiances et aux styles uniques, dont on savoure l’exploration. Pour peu que Pandore vous ait déjà fait ressentir une certaine monotonie au bout de deux épisodes, Borderlands 3 devrait ravir vos envies de nouveaux paysages.
Chaque planète propose son propre écosystème, et donc son propre bestiaire. On passe ainsi de Prométhée versé sous le signe de l’urbanisme et la technologie, à Eden-6, truffée de dinosaures dans des zones marécageuses et des jungles luxuriantes. Dans ce contexte, on apprécie plus que jamais fouiller les moindres recoins d’une planète.
La direction artistique se paie une belle envolée, avec des environnements à l’ambiance et au style unique, dont on savoure l’exploration.
Bien entendu, la direction artistique n’aurait pas la même saveur sans ce rendu graphique qui fait plaisir à la rétine. Toujours dans un style Cel-shading comics qui fait mouche, Borderands 3 s’embellit grâce à l’Unreal Engine 4. Les textures se sont vues affinées pour un résultat plus que convaincant, tout comme la modélisation des personnages bien plus précise et détaillée.
En outre, le titre a laissé de côté la technologie PhysX du second volet (effets de particules) pour revenir à un rendu plus classique des effets d’explosion et d’impact. Petite mention spéciale également aux jeux de lumière, démontrant un travail particulièrement réussis sur les éclairages pour un résultat pimpant.
Je me pendrai à ma pierre tombale…
En tout et pour tout, la série est régie par deux facteurs bien précis : la pluie de loot et l’humour. Sans aller jusqu’à dire que Borderlands 2 était irréprochable sur ce dernier, on ne compte plus les vannes et les répliques presque passées au rang de culte, tant les joueurs s’en souviennent encore. Découvrir pour la première fois certaines blagues amenait parfois au fou rire incontrôlable.
Alors non, cela n’a jamais ô grand jamais était de l’humour sophistiqué pour les pompeux de la subtilité ; la série a néanmoins toujours su tirer parti de sa vulgarité inhérente pour en dépeindre un univers complètement barje qu’on est presque forcé d’apprécier, ne serait-ce qu’un peu.
À mon grand regret, Borderlands 3 patauge dans la semoule à ce niveau. Entre deux bonnes boutades bien placées, on est submergé par du caca-prout bien lourdingue qui nous ferait presque aimer Kev Adams (gardez bien en tête le “presque”, faut pas déconner).
Le problème n’est pas tant qu’on ne se marre pas devant — au contraire, il est parvenu à m’arracher de bonnes doses de rigolades — mais plutôt que lorsqu’il ne nous fait pas rire, il fait en sorte de devenir gênant au possible.
En soit le souci ne réside pas dans son humour à proprement parlé ; là où ça coince, c’est dans sa manière de nous le dégoupiller. Bien souvent, le titre ne cherche même pas à nous laisser le temps de réceptionner la blague qu’il la reprend sans vergogne pour nous la refoutre à la tronche. Il n’est pas rare d’entendre des “T’as compris ? je parle de cul/de caca !” histoire de forcer une blague qui l’était déjà bien assez.
Entre deux bonnes boutades bien placées, on est submergé par du caca-prout bien lourdingue
Malheureusement, cette lacune sur le plan de l’humour vient en réalité de maladresses plus générales en termes d’écriture. Là encore, la série n’a jamais prétendu être un symbole de la littérature, elle restait toutefois solide dans sa forme sans jamais tomber dans les fioritures (enfin pas trop).
Le parfait exemple se trouve dans sa façon de penser son ton et sa démarche parodique ; à l’inverse des anciens épisodes, Borderlands 3 adopte une approche plus satirique de son sujet. Rien de mal à cela bien entendu. La série a toujours repris des phénomènes actuels pour se l’approprier et en ressortir une sorte de parodie à sa sauce. Or, ironiquement, il l’a toujours fait avec une certaine subtilité et ne faisait pas dans la simple dénonciation arbitraire.
Principalement au travers des Jumeaux Calypso, Gearbox laisse à penser qu’il lance ouvertement une attaque contre la mode des streamers/youtubeurs. La seule impression qui en ressort, c’est que les développeurs voient d’un mauvais œil le concept même des influenceurs — juste bon à se créer des groupes de fanatiques qui vendraient leur mère pour un petit clin d’œil de leur idole.
De là a dire que c’est exactement le message qu’ils veulent faire passer, il n’y a qu’un pas, mais cela reste peu probable. En somme, le statut de streamer galactique des Jumeaux n’a très certainement pour but que d’être un simple outil narratif. Raconter une histoire en tournant en ridicule un sujet précis dans la foulée, juste pour la blague. La faute une fois de plus à une écriture qui cherche à en faire des tonnes, là où elle gagnerait à se reposer dans la simplicité.
Du reste, l’histoire en elle-même, bien qu’entachée par l’écriture bancale décrite ci-dessus, se veut plutôt bien ficeler. Celle-ci ne se refuse pas quelques rebondissements et peut même surprendre à plusieurs reprises. Les enjeux exposés ne se veulent pas plus transcendants qu’avant, mais restent pertinents et plutôt bien amenés. Les antagonistes que sont Tyreen et Troy font par contre pâle figure face au Beau Jack en dépit de la menace qu’ils représentent.
Le grand méchant du second volet arrivait à se rendre intéressant en mélangeant à la quasi-perfection les phases humoristiques et les moments sérieux où il cherche à parvenir à ses fins (à nous buter donc). Ses ambitions étaient plus compréhensibles que celle des Jumeaux, et dans l’absolu, ses discours de mégalomaniaque portait un message dans lequel on trouvait une part de vérité.
En cela Tyreen et Troy échouent à donner de la substance à leurs idéaux. Même à la fin, on ne comprend pas bien ce qui les pousse à agir ainsi. Un fait d’autant plus regrettable qu’ils se montrent pourtant bien plus dangereux que le Beau Jack en mettant dos au mur nos protagonistes.
A part ça, on se réjouit à chaque fois que l’on voit à l’écran un visage connu ; des personnages de chaque volet s’invitent à la fête pour nos beaux yeux, même Rhys de Tales Fom Borderlands ou Aurelia de Pre-sequel. Bon, le titre est à la limite de la « private joke » puisque sans avoir fait les autres Borderlands, il est moins évident de s’enthousiasmer à la vue de ces gens-là.
Dommage que d’autres protagonistes soient en retrait voire même complètement absent – seul 2 des 6 Chasseurs de l’Arche de Borderlands 2 sont présent. On pense notamment à Brick, Mordecaï ainsi que Tina, qui font une apparition certes remarquée, mais aussi tristement succincte. On se doute que les DLC viendront rectifier le tir, juste que dans l’immédiat, on reste sur notre faim.
Plus d’un chasseur à mon Arche
Le scénario prend place plusieurs années après les événements de Borderlands 2 (et plus exactement, de son dernier DLC the Fight for Sanctuary), alors en toute bonne cause, de nouveaux Chasseurs de l’Arche font leur entrée. La licence n’a jamais manqué de proposer des protagonistes aux styles de jeu différents, mais il faut reconnaître que les Chasseurs de 3e génération remportent le gros lot.
Ces derniers disposent désormais de plusieurs compétences d’actions, contre une seule auparavant. Cerise sur le gâteau, pour peu qu’elles soient débloquées, il est possible d’en changer comme bon nous semble sans passer par la réinitialisation.
De plus, chaque arbre de compétences à la disposition des personnages témoigne d’un gameplay qui lui est propre. On peut ainsi se focaliser sur le corps à corps avec Amara, ou plutôt opter pour une Sirène élémentaire. De même, il est possible de se concentrer sur l’amélioration du mécha de Moze (et tout faire péter) ou sur Moze elle-même.Le joueur est davantage invité à varier les plaisirs dans l’optimisation de son Chasseur. On en vient presque à regretter l’absence d’un système permettant d’enregistrer plusieurs “builds”.
Le hic là-dedans, c’est que nos fiers Chasseurs de l’Arche tendent à être extrêmement puissant sur la fin du jeu. Certaines combinaisons de compétences/équipements provoquent l’annihilation totale d’un boss en moins de 10 secs — sans exagérer.
Certes, l’énorme puissance des personnages se prête bien à la formule Borderlands. Pouvoir tout dégommer en quelques appuies de gâchette est aussi satisfaisant que l’effort fourni pour en arriver là. On se trouve néanmoins face à un souci d’équilibrage qui, même dans les plus grosses difficultés, rend le jeu un poil trop facile.
De son côté, le jeu à tout ce qu’il faut pour vous laisser poncer votre héros et plus encore. Sans compter l’histoire principale qui vous tiendra en haleine une bonne vingtaine ou trentaine d’heures, le contenu global du titre se veut titanesque. Les missions secondaires pullulent dans chaque planète où vous vous rendez et venir à bout de chacune d’entre elles rallonge la durée de vie de façon considérable.
Gearbox a encore une fois fait un sacré boulot en ce qui concerne ces nombreuses quêtes subsidiaires ; même lorsqu’il s’agit d’aller d’un point A à un point B pour récupérer des œufs d’hyménoptère en vue de faire un gâteau, le titre parvient à la rendre intéressante soit par la zone qu’elle fait découvrir, soit par sa structuration. Ajoutez à cela les différents collectibles — dont certains apportent d’importantes informations sur le Lore — et vous avez de quoi vous occuper un bon bout de temps.
Le contenu du titre se veut titanesque.
Quand bien même vous arrivez au bout du scénario et au niveau max, Borderlands 3 ne vous lâche pas pour autant. Le classique Chasseur Ultime (New Game +) est toujours de la partie, à présent accompagné d’autres éléments plutôt cool pour pimenter notre expérience, comme le Mode Chaos. Échelonné sur 3 niveaux, ce dernier s’en vient corser le challenge bien comme il faut tout en tendant la belle carotte du taux de butin augmenté.
Les niveaux de gardien sont également une nouveauté de cet opus sur le plan “endgame”. Une fois le niveau 50 atteint, votre Chasseur de l’Arche continue d’engranger de l’XP afin de débloquer d’autres talents spécifiques, ici partagés par tous vos personnages. La fonctionnalité mériterait d’être explorée plus en profondeur, mais elle ajoute une certaine plus-value à notre besoin primaire de farmer la galaxie entière.
Enfin, le dernier point à aborder serait la partie technique du jeu. En étant tout à fait honnête, ce n’est pas bien reluisant. Si on ne se prononce ici que pour la version PC, celle-ci est encline à de nombreux bugs et à des soucis d’optimisation qui ternissent l’expérience.
Des joueurs rapportent que leurs équipements dans le coffre disparaissent, et les sauvegardes de certains ont tout bonnement été effacées dans les premiers jours de vie du titre (problème corrigé depuis). Il nous est arrivé à plusieurs reprises de passer à travers la map, d’avoir des ennemis coincés dans le décor, ou même des PNJ bloqués sur place, nous obligeant souvent à relancer la partie.
Même avec une bonne bécane, il va falloir tâter de l’option de graphique sous peine de subir des baisses framerate conséquentes. Gearbox a déjà déclaré travailler sur un patch correctif, mais celui-ci commence à se faire attendre.
C’est la même chose sauf que ce n’est pas pareil
Non sans failles et sans reproches, Borderlands 3 n’en reste pas moins LE looter-shooter par excellence. À défaut d’innover son concept, Gearbox fait de sa série un point de passage obligatoire pour quiconque s’éprend de mille passions pour les averses de butins. Entre deux épisodes, l’écriture s’est pris un pied dans la gueule et ne cesse de vomir de l’humour fécal dont on se passerait bien, mais le contenu ô combien généreux fait vite oublier cette bavure. Au final, le titre s’impose comme un Borderlands 2.5 solide sur lequel on ne rechigne pas à jouer des heures durant, parfois ne serait-ce que pour le plaisir de péter du bandit à tour de bras et récupérer de jolis flingues dans la foulée. Borderlands 3 ne joue pas dans la cour des révolutionnaires, et franchement, tant mieux.
► Points forts
- Une quantité phénoménale de flingues en tout genre
- Gameplay diablement fun
- Direction artistique top quali
- Des environnements à l’ambiance unique
- Ennemis et bestiaires variés
- VF toujours de très bonne facture
- Des combats de boss plutôt bien foutu
- Des efforts appréciables sur la mise en scène
- Les nouveaux Chasseurs de l’Arche
- Des arbres de talents mieux structurés
- Les missions secondaires globalement intéressantes
- Contenu vertigineux
- Parfois drôle…
► Points faibles
- … parfois pas du tout
- Une écriture maladroite
- Le Beau Jack a placé la barre trop haute, du coup les Jumeaux galèrent
- Optimisation très bancale à la sortie
- Les boss qui finissent par être dégommés en 10 sec chrono
Le cul bordé de loot
Configuration de test :
- GPU : GTX 1080 Ti
- CPU : Intel Core i7-7700K@ 4.2Ghz
- RAM : 16 Go DDR4
- Installé sur SSD M.2
Borderlands 3 est disponible sur Xbox One, PS4 et PC.