Test Civilization 6 – L’âge d’or de la stratégie
Civilization est enfin de retour avec un sixième opus que beaucoup de fans attendaient depuis la déception de Beyond Earth. C’est l’occasion de revenir sur Terre et de retrouver nos bons vieux personnages historiques et de découvrir une palanquée de petits ajouts qui complètent à merveille l’expérience. War Legend vous détaille tout dans son test Civilization 6.
Ça fourmille de détails
Lorsque l’on démarre une partie de Civilization VI, on est ravi de voir le soin apporté aux graphismes. Le nouveau volet développé par Firaxis adopte un style plus cartoon que précédemment, ce qui ne manquait pas de nous inquiéter quelques peu, mais force est de constater que cet aspect a été savamment dosé de sorte qu’il ne tourne pas au ridicule, bien au contraire. Les personnages sont crédibles et bien modélisés malgré leur petite taille : zoomer ne provoquera plus de grande désillusion quant à la qualité des finitions, même pendant les combats, où les animations ont elles aussi été bien travaillées.
La carte du monde, lorsqu’elle est encore nimbée de mystère, arbore une texture parcheminée parsemée de dessins ça et là – un très bon effort d’immersion. Le terrain en lui-même est très bien rendu, que ça soit au niveau des plaines, des mers, des montagnes, etc. De leur côté les villes sont plus belles que jamais avec des petits détails partout, en particulier le fait que désormais, vos constructions se voient. Elles ne constituent plus un simple élément de menu que vous oubliez par la suite : tout ce que vous bâtissez se dresse sous vos yeux et les villes s’étendent désormais au fur et à mesure sur les cases, d’autant que vous pouvez ériger des quartiers aux emplacements de votre choix.
La stratégie jusqu’au bout des ruelles
Oui, vous avez bien lu : dorénavant, les constructions sont généralement rangées par quartiers, des quartiers dont vous déciderez de l’emplacement ; et la stratégie va jusque-là puisque divers bonus s’appliqueront en fonction de l’agencement que vous choisirez. Dans ces quartiers, érigez vos bâtiments en fonction de vos objectifs et regardez vos villes devenir de grandes mégalopoles. Au niveau du gameplay, c’est une excellente idée de la part de Firaxis puisque cela permet notamment de beaucoup mieux s’y retrouver parmi une foultitude d’édifices – car le contenu de ce Civilization VI est monstrueux. J’en profite au passage pour souligner que ce volet est tout de suite jouissif, corrigeant ainsi le défaut de ses prédécesseurs : on se rappelle de Civilization V et Beyond Earth qui, pour se débarrasser de frustrations initiales, avaient dû compter sur leurs DLC pour être considérés comme des jeux à part entière. Dans Civilization VI, tout est prêt, et on a donc hâte de voir ce que les développeurs vont nous concocter en termes de contenus additionnels puisqu’ils pourront à priori pousser les choses encore plus loin.
Construire des bâtiments, c’est bien beau, mais il y a aussi les unités, dont on apprécie la variété dans la nature mais aussi dans le style en fonction de la nationalité (parmi dix-neuf, tout de même). Bien entendu, on retrouve le système habituel : vous pouvez gagner par la suprématie militaire, religieuse, scientifique ou culturelle, et chaque patrie présente des bonus particuliers et des prédispositions. Les Norvégiens, en bons vikings, seront avantagés en voguant sur les mers par exemple. L’équilibre entre les différentes possibilité de victoire semble plutôt bien ajusté, nous avons pu tester cela en solo et multijoueur.
Des nouveautés intelligentes
On a pu remarquer l’arrivée des “dogmes” en remplacement des “doctrines” et on les a pour le coup beaucoup appréciées car on a vraiment le sentiment qu’ils représentent une utilité dans le développement de nos nations. Ils sont présentés sous forme de petites cartes affichant une petite phrase de présentation et procurent divers bonus répartis en trois catégories : militaire, économique, diplomatique – et une dernière pour les personnages illustres, mais vous n’avez pas à les attribuer dans votre gouvernement. En parlant de gouvernement, vous aurez ici la possibilité de choisir votre système politique et de le faire évoluer au fil du temps, ce qui vous conférera divers bonus. Par exemple, si vous choisissez l’oligarchie, vous pourrez bénéficier d’un bonus d’expérience de vingt pour cent pour vos unités suite à un combat. Encore une fois, tout dépend de la direction dans laquelle vous souhaitez vous engager – mais rien ne vous empêche de changer d’avis en cours de route à condition que cela soit préparé correctement. Le problème avec les dogmes provient surtout du fait que, passé un certain stade, vous en aurez une pléthore et vous aurez du mal à vous y retrouver malgré l’isolation possible d’une catégorie en particulier. Un tri par effet (gain d’or, de nourriture, etc.) serait le bienvenu.
L’écran d’échange diplomatique est lui aussi bien plus intéressant car fourni en information. Vous y trouvez un historique de votre relation avec le dirigeant adverse ainsi que les actions qui l’ont influencée et dans quelle mesure. Il est aussi beaucoup plus facile de sauter d’un chef d’état à l’autre, sans avoir à quitter la fenêtre de diplomatie. Vous pouvez ainsi gérer vos petites affaires de manière plus efficace et plus claire.
Comme à l’accoutumée, vous disposez d’un arbre de développement scientifique très élaboré qui vous permet d’explorer plusieurs voies et qui s’adapte parfaitement à vos plans pour devenir le maître du monde. On part du fin fond des âges pour arriver à l’ère moderne et même se projeter dans le futur.
Rejouabilité infinie
Les possibilités sont tellement nombreuses qu’il nous paraît difficile de concevoir une fin à la rejouabilité de ce Civilization VI, et les DLC n’ont même pas encore pointé le bout de leur nez. Les scénarios sont multiples et le titre prend une nouvelle dimension quand vous passez en multijoueur. Le problème majeur de la série demeure pourtant, bien qu’atténué par les multiples sollicitations du jeu dans votre direction : il y a quand même une période où l’on se retrouve à cliquer sur “tour suivant” pendant un bon moment… Cela tend à se calmer dès que vous vous développez bien, mais un autre souci surgit alors : la longueur d’attente entre vos tours. Bon là, on n’y peut pas grand-chose puisque Civilization VI reste un jeu de stratégie et qu’il faut bien réfléchir plutôt que de faire n’importe quoi de manière impulsive.
Considérant de plus le fait que vous ayez dix-neuf nations à découvrir, chacune avec des éléments particuliers – unités, bâtiments, etc. – Civilization VI devrait vous maintenir scotché derrière l’écran pendant un bout de temps, d’autant que les parties restent bien longues comme il faut, vous incitant sans cesse à cliquer sur le bouton “Tour suivant”, juste parce que dans un tour, vous aurez péter la gueule de cet ennemi, vous aurez terminé la Tour Eiffel (alors que vous jouez le Japon) ou vous aurez développé l’aviation. On apprécie au passage la petite encyclopédie intégrée au jeu qui vous propose des notes historiques sur les divers éléments qui le composent – un must pour les amoureux d’histoire.
Vivement les DLC
Je ne pensais pas dire cela un jour, étant donné que j’abhorre les DLC – tout du moins la plupart du temps – mais Civilization VI est déjà tellement jouissif sans eux que je ne peux qu’avoir hâte de mettre la main dessus. Le titre de Firaxis opère un superbe retour en force après un Beyond Earth mollasson et peu inspiré. Les graphismes sont superbes et les animations suivent, renforçant l’immersion d’un titre de stratégie 4X que vous pouvez déjà considérer comme la nouvelle référence du genre. Les possibilités offertes par les arbres technologiques et dogmatiques, la variété des unités et la qualité de finition ; et surtout, LA caractéristique que tout le monde attendait : un développement intelligent et VISIBLE des villes. Un mot : génial.
► Points forts
- Très beau et bien réalisé
- Bon équilibre global
- L’arbre dogmatique
- Dix-neuf nations avec des spécificités et des skins propres
- Rejouabilité quasi infinie
- Système politique bien fichu
- Diplomatie agréable…
► Points faibles
- … mais qui manque toutefois de réalisme comme promis
- Période “tour suivant en boucle” systématique
- Écran des dogmes peu ergonomique une fois développé
Victoire sur tous les fronts ou presque
Notre test Civilization 6 est basé sur la version PC.
Achat GoCleCd.
Fausse joie !
Test en cours -_-
<a href=’http://www.warlegend.net/members/irronidz/’ rel=’nofollow’>@irronidz</a> tu peux lâcher toi joie maintenant. Et je peux t’assurer que le jeu vaut 30000% le coup, il est excellent !
Combien de copies ils ont lâché ? Il y a un putain de battage médiatique + concours en tout genre pour le gagner.
<a href=’http://www.warlegend.net/members/gvyop/’ rel=’nofollow’>@gvyop</a> nous n’avons jamais ces chiffres. War Legend n’a pas bénéficié de copie presse (nous l’écrivons toujours au bas de l’article dans le cas contraire). Beaucoup de structures / personnes achètent elles-mêmes les jeux de leurs concours ; quant au battage médiatique, il est justifié étant donné l’attente qu’il y avait autour d’un Civi VI
J’approuve le dernier screen.
<a href=’http://www.warlegend.net/members/romutardy/’ rel=’nofollow’>@romutardy</a> oh que oui :D