La gamme Orios de Speedlink propose un clavier qui a de bonnes armes pour venir s’installer dans votre configuration gaming.
Unboxing
Le clavier Speedlink Orios RGB est logé entre deux mousses et couvert d’un voile de protection.
Ergonomie & design
Le design du clavier Speedlink Orios RGB est assez particulier, puisque je le définirais comme étant à la fois classe et bourrin. D’une part, on est sur du très classique avec des touches rétroéclairées RGB, mais avec un petit supplément : les côtés s’illuminent eux aussi, c’est sympa et ça ne mange pas de pain. D’un autre côté, je ne suis vraiment pas convaincu de l’idée d’écrire en GROS : LED 1, 2, 3, 4… jusqu’à 9 sur les touches situées au-dessus des flèches directionnelles. De même, écrire “speedlink” tout en minuscule sur la barre d’espace et rappeler le logo de la marque sur les bonnes vieilles touches ZQSD, franchement ça alourdit de ouf… et ça gâche un peu le tableau.
D’un autre côté, comme signalé plus haut, le repose-poignet en plastique en jette (et très franchement, ce simple logo Speedlink aurait été largement suffisant et infiniment plus classe), et en plus il est grippé, ce qui est assez sympathique côté confort.
Les touches sont montées sur des switches rouges, ce qui se traduit par l’absence de clique de confirmation. Autrement dit, on vise plutôt la discrétion, et ça marche sans soucis.
La présence des “LED” malvenus ainsi que des touches multimédia tout en haut se justifie par la possibilité de les presser en combinaison avec Fn pour déclencher l’effet désiré. Dans le cas des touches LED, donc, le but est de modifier à la volée la couleur du clavier plutôt que de passer par le logiciel. Je ne perçois pas bien l’utilité de le signaler de manière si ostentatoire, quand une simple mention dans la notice aurait suffit. En soi le fait de pouvoir le faire est une option de confort qui conviendra sûrement à certains (pas à moi), mais après tout on a inventé les macros, et justement on peut en programmer ici.
Le logiciel, déjà évoqué dans le test de la souris de la même famille, est assez brut de décoffrage. Le design est peu engageant, mais l’ergonomie est là et vous pourrez paramétrer très simplement éclairage et macros.
Performances
Le clavier Speedlink Orios RGB se débrouille très bien en situation. J’utilise habituellement un SteelSeries Apex M750 et clairement l’Orios n’a pas à rougir, alors qu’il coûte 50€ de moins. Les switches sont ici plus silencieux et le temps de réponse se montre également satisfaisant.
Que ça soit pour l’utilisation multimédia et bureautique ou le gaming, ce clavier trouve sans problème sa place dans une configuration pour un prix en accord avec ce qu’il propose. On retrouve tous les classiques du genre comme l’anti-ghosting avec N-Key Rollover et la base antidérapante.
L’utilisation prolongée n’est absolument pas un problème et on ne peut vraiment lui reproche que ses mauvais choix de design.
► Points forts
- Switches rouges bien silencieux
- Câble tressé
- Le repose-poignet en jette
- RGB et macros paramétrables
- Châssis métal
► Points faibles
- Le design des touches est lourdingue
- Logiciel peu engageant