Sorti il y a un an, Ghost of Tsushima revient dans une édition augmentée proposant son lot de nouveautés, à commencer par une compatibilité 4K dynamique 60 FPS et une aventure inédite sur l’île d’Iki.
Note : ce test s’intéresse aux apports de la version Director’s Cut de Ghost of Tsushima, pour lire notre test du jeu de base, contenu dans cette nouvelle édition, c’est par ici.
Le nez dans le passé
Évidemment, la première chose qui nous intéresse dans ce Ghost of Tsushima: Director’s Cut, c’est l’extension Iki Island, qui vous permet de vous rendre… sur l’île d’Iki. Celle-ci se loge en plein milieu de l’aventure principale et vous pourrez donc vous y rendre après avoir atteint l’acte 2. Jin apprend qu’une menace pèse sur Iki et décide donc de prendre un bateau pour s’y rendre.
Il devra y affronter la tribu mongole de l’Aigle, dirigée par une puissante chamane. Toutefois, le combat contre l’envahisseur n’est pas la seule épreuve qui attend Jin, puisqu’il découvrira également les sombres secrets de l’île et fera plus particulièrement face au passé trouble du clan Sakai.
Iki Island se révèle une aventure très satisfaisante et à l’identité propre. L’ambiance est différente de Tsushima puisque Jin se retrouve sur une île qui ne veut pas de lui : Iki est hostile aux samouraïs et il devra donc une fois de plus mettre ses principes de côté pour avoir une chance de vaincre la tribu de l’Aigle.
L’écriture de Sucker Punch parvient une fois de plus à faire mouche
Surtout, cette aventure approfondit encore le personnage en mettant en lumière son passé et celui de sa famille à travers des flashbacks. L’écriture de Sucker Punch parvient une fois de plus à faire mouche.
C’est beau comme c’est différent
L’île d’Iki se révèle superbe. Comme pour Tsushima, la direction artistique se montre sous son meilleur jour avec une belle variété de paysages magnifiques, depuis les grandes étendues florales jusqu’aux côtes rocailleuses frappées par la houle.
Et puis forcément, avec la 4K dynamique et le 60 FPS sur PS5, ça donne tout de suite une bonne ampleur aux graphismes déjà superbes du jeu de base. Tsushima elle-même en profite, bien entendu, et donne envie de recommencer l’aventure de zéro.
Comme pour Tsushima, la direction artistique se montre sous son meilleur jour.
On notera également que Sucker Punch a ajouté la synchronisation labiale pour les voix japonaises, geste appréciable pour les gros nerds comme moi qui jouent en VOST.
Au rang des ajouts, on remarque évidemment le support de la DualSense qui remplit une fois de plus son rôle d’immersion grâce à son système de vibration ultra précis (le galop du cheval se ressent, par exemple) et son retour haptique (notamment sur les éléments de décor à tirer au grappin).
Sabots + Envahisseurs mongols = crunch crunch
Les ennemis profitent eux aussi d’ajouts intéressants, notamment les chamans qui vont se tenir éloignés du combat pour chanter et encourager leurs alliés. Ceux-ci se montreront alors bien plus entreprenants et difficiles à déstabiliser. On remarque aussi des adversaires possédant plusieurs armes entre lesquelles ils vont alterner pour vous forcer à vous adapter en changeant de posture. Cela ajoute un peu de difficulté, juste histoire de pimenter votre passage sur Iki.
Mais ils ne sont pas les seuls à profiter de petits bonus. Votre cheval Kaze se récupère une capacité bien utile qui permet de charger à travers les ennemis en générant de lourds dégâts. Et puis, qu’on se le dise : c’est franchement satisfaisant et, les os d’envahisseurs Mongols, ça croustille sous le sabot.
Ajoutez à cela de nouveaux équipements et une durée de vie proche de celle de l’acte 1 du jeu de base, et vous obtenez une extension largement digne de votre intérêt.
La meilleure manière de profiter de Ghost of Tsushima
Si vous avez aimé Ghost of Tsushima ou si vous n’avez pas encore tenté l’aventure, la Director’s Cut est le meilleur moyen de s’y (re)plonger. L’extension Iki Island apporte son lot de nouveautés bien intéressantes, à commencer par l’approfondissement du passé des Sakai, et si vous jouez sur PS5, la 4K dynamique et les 60 FPS permettent de profiter de la superbe direction artistique et des combats ciselés comme jamais auparavant.
Ce qu’on a aimé :
- 4K dynamique et 60 FPS, c’est quand même bien appréciable
- L’extension Iki Island et ses nouveautés
- Les infos sur le passé des Sakai
- Durée de vie de l’extension confortable
- Iki a son identité visuelle propre, toujours magnifique
Ce qu’on n’a pas aimé :
- Certains choix de narration un peu confus au début
Ce jeu est fait pour vous si :
Si vous avez aimé Ghost of Tsushima, c’est un incontournable.
Ce jeu n’est pas fait pour vous si :
Ghost of Tsushima c’était cool, sans plus. Vous ne le referiez pas.
WarLegend.net a bénéficié d’une copie presse fournie par l’éditeur de ce jeu.
Configuration de test :
- PS5 Standard Edition
Ghost of Tsushima: Director’s Cut est disponible sur PS4/5.