Test Ghost Recon: Wildlands – C’est beau et presque bon
Ghost Recon: Wildlands est le dernier jeu en date d’Ubisoft. Il s’agit d’un mélange de TPS et de FPS en monde ouvert, celui de la Bolivie. Sorti le 7 mars à travers le monde, il maintenant temps de vous donnez nos impressions.
Test Ghost Recon: Wildlands – La Bolivie dans toute sa splendeur
Ces dernières années, on a pu observer une augmentation de la qualité des graphismes assez flagrante, tous styles confondus. Ce Ghost Recon: Wildlands fait honneur au monde du jeu vidéo avec une beauté rarement vue à ce jour. Le terrain choisi par Ubisoft joue probablement pour cela aussi. En effet, il est relativement connu que la Bolivie – et plus largement les Andes – est un pays splendide, avec ses montagnes, ses lacs, ses forêts, etc. Là où les développeurs vont encore un peu plus loin, c’est au niveau de la faune présente dans le jeu. Que ce soient les flamants roses, les corbeaux ou encore les lamas.
Les graphismes sont bien un sujet – et probablement le seul – sur lequel on ne peut rien dire à Ghost Recon: Wildlands. Le titre est magnifique, les effets de l’environnement sont très réussis, je pense notamment aux jeux de lumière, aux mouvements de l’eau, etc. De plus, les développeurs ont intégré une vision thermique ainsi qu’une vision nocturne performantes et réalistes.
Test Ghost Recon: Wildlands – Bugisoft est de retour, pour vous jouer un mauvais tour
Classique de chez classique chez Ubisoft, ils sont d’ailleurs devenus réputés pour cela : les bugs. On en retrouve une pléthore, du spawn sous un ponton au glitch pour visiter la zone du boss final – que vous pouvez d’ailleurs retrouver sur notre chaîne YouTube certifiée sans spoil. De nombreux petits soucis d’optimisations sont présents comme la physique du jeu de manière globale, et surtout quand on joue en coop’. En effet, lorsqu’on est plusieurs joueurs dans un même véhicule et que celui-ci fait un saut ou cahot, la personne qui conduit aura une physique potable – celle de base du jeu – tandis que ses passagers verront la chute de façon absolument pas naturelle.
Si ces bugs sont tout de même assez peu nombreux, ils ont tout de même un impact considérable sur l’expérience de jeu. Comme j’en parlais à l’occasion de la sortie de For Honor et de ses problèmes de serveurs, Ubisoft a tendance à sortir des jeux principalement multijoueurs. Si Ghost Recon: Wildlands ne rentre pas tout à fait dans le système “en ligne ou rien”, un des grands intérêt du jeu consiste à pouvoir évoluer dans un monde ouvert entre potes. Les soucis présents, malgré plusieurs phases de bêta, ont donc tendance à pousser les joueurs à se diriger vers un Ghost Recon solo plutôt qu’en escouade, et c’est bien dommage.
Test Ghost Recon: Wildlands – Une histoire linéaire mais prenante
C’était pour beaucoup la grande crainte concernant ce nouvel opus de la série : l’histoire. Il est clair que sur papier, cela ne paraît pas incroyable. En effet, un cartel est au contrôle de la Bolivie et notre travail est de le démanteler, ça pourrait très bien être le script du prochain film de Jason Statham, si on rajoute une beauté féminine à choper au terme de l’histoire, on est en plein dedans.
Ubisoft a toutefois réussi à rendre ce scénario plat assez prenant en rajoutant une réelle profondeur à tous les boss du jeu. Chacun à une histoire propre à lui-même, qui n’est pas forcément dans le schéma classique du : “mon papa était baron de la drogue alors je le suis devenu”. Il y a plein de petites cinématiques disponibles pour les personnages importants de l’histoire, et on se demande si les développeurs ont pas passé plus de temps à les faire qu’à travailler sur l’intelligence de l’IA.
Test Ghost Recon: Wildlands – Un intelligence artificielle anecdotique
C’est selon moi le gros point noir de ce Ghost Recon, l’IA est vraiment moisie, mais pas toujours. On est parfois debout sous le nez d’un ennemi ou presque mais il ne remarque pas notre présence, alors qu’à d’autres moments, on se fait repérer à 300m en étant accroupi. Autre exemple digne de l’espionne d’Astérix et Obélix : Mission Cléopatre : un hélico arrive, on se couche, il ne nous voit pas, on se lève il commence à nous repérer, on se couche il ne nous voit plus.
https://www.youtube.com/watch?v=sdP2AGO4Us4
De plus, la difficulté que l’on choisit ne semble pas influencer l’intelligence de jeu, mais plutôt la quantité de dégâts qu’on peut encaisser. En facile on est aussi résistant qu’un char d’assaut fasse à des lance-pierres tandis qu’en difficulté maximale on a la résistance d’une feuille de papier face à une bombe nucléaire. Il est dommage de voir que la difficulté n’influence pas ou très peu un joueur qui arrive à ne pas se faire repérer.
Dernier gros point faible de l’IA qui concerne nos alliés : ils ne peuvent pas conduire. Si vous montez dans un véhicule comme passager, ils vont rester à l’extérieur pendant que vous vous trifouiller la nouille dans le coffre.
Test Ghost Recon: Wildlands – L’Ombre de la guerre, la vraie
En tant que Ghost, vous vous devez d’infiltrer les lignes ennemies et non courir comme un bourrin en plein milieu des soldats du cartel – même si entre potes ça peut être amusant. La discrétion est donc globalement de mise, et il faut dire que c’est toujours très kiffant de réussir une mission en tuant une vingtaine d’ennemis ou plus sans se faire repérer une seule fois. Dans ce cas-ci, l’IA qui nous accompagne est vraiment agréable avec les tirs synchro qui deviennent réellement une mécanique de jeu, sans pour autant devenir obligatoire.
La présence du drone amène aussi des mécaniques agréables, comme lorsqu’il est transformé en explosif via nos compétences. Pouvoir l’exploser à la gueule d’ennemis proches les uns des autres n’est que pur plaisir. L’engin volant vous permettra aussi de faciliter votre approche puisque vous pouvez vous en servir pour marquer les ennemis et ainsi connaître précisément leur emplacement. Cependant, même si vous n’utilisez pas le drone, vous pourrez connaître la position approximative des ennemis grâce à votre minimap. Eh oui, les zones rouges représentent une ennemi. On ne sait pas où il est parfaitement, mais on peut s’en douter facilement tout de même.
Test Ghost Recon: Wildlands – Une conduite à la GTA… III
Vu le temps qu’on passe dans les véhicules dans ce Ghost Recon, on espérait une conduite agréable, un peu comme dans GTA V par exemple. Il n’en est rien. Conduire les véhicules terrestres est tout simplement un cauchemar les trois-quarts du temps. Des motos incontrôlables aux SUV qui roulent tellement vite qu’on se croirait dans le dernier Fast & Furious, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu une aussi mauvaise expérience de conduite dans un jeu vidéo.
Toutefois, pour ce qui est des véhicules aériens – qu’on favorisera d’ailleurs grandement aux deux ou quatre roues – sont un pur plaisir de pilotage. Les hélicos ainsi que les avions bénéficient d’un pilotage réaliste, bien qu’il faille prendre la main sur les hélicos avant de bien appréhender comment ils fonctionnent. Le fait qu’il ne soit pas nécessaire de pointer le nez de l’appareil vers le bas constamment est de un bien plus réaliste, mais surtout tellement plus agréable pour gérer la vitesse, l’altitude ou encore les atterrissages.
Un excellent point donné aux développeurs est tout de même de pouvoir tirer depuis un coffre de voiture en mode “Suprise motherfucker”.
Test Ghost Recon: Wildlands – Une potentielle perle à moitié gâchée
Ghost Recon: Wildlands aurait pu être un excellent jeu, et il n’est pas mauvais, loin de là. Il ne s’agit toutefois pas de la tuerie à laquelle on aurait pu s’attendre, hormis les graphismes. Le gameplay est plutôt attrayant, mais est en grande partie gâchée par une intelligence artificielle très – trop – paradoxale. Le meilleur point à retenir hormis la beauté du monde ouvert est la profondeur qui est donnée aux différentes personnages importants de l’histoire, malgré un scénario tiré tout droit d’Hollywood.
La difficulté est aussi en partie problématique puisque, dans un premier temps, en difficulté standard, on peut se placer sur un véhicule prêt à exploser, subir l’explosion et y survivre et, dans un second temps, en difficulté maximale, si un corbeau vous pose un fiente sur l’épaule, vous mourez. De plus, la seule chose que cela apporte est que plus vous mettez le niveau haut, plus le jeu vous forcera à jouer “roleplay”.
► Points forts
- Un monde ouvert très beau
- Une intéressante profondeur des personnages importants de l’histoire
- Pouvoir tirer depuis le coffre d’une voiture
- Une conduite de véhicules aériens vraiment bien faite
► Points faibles
- Un jeu annoncé en coopération plus amusant en solo
- Présence de bugs gâchant l’expérience de jeu
- Une conduite de véhicule terrestre insupportable
- Une IA carrément débile
- Les changements de difficulté mal gérés
C’était bien parti pourtant…
War Legend a bénéficié d’une copie presse PC fournie par l’éditeur de ce jeu.
Vous pouvez retrouver notre vidéo-test effectué par @yamakhalah ci-dessus ainsi que la playlist de Ghost Recon: Wildlands dans laquelle vous retrouverez des guides, les easter eggs, etc :
Déception je suis.
C’est bien dommage, les premieres impressions laissées présager de meilleurs résultats. Assez déçu
Apres il ne faut pas se concentrer que sur les bugs j’ai adoré la beta et je me concentre sur le gameplay il ya beaucoup de points positifs et l’univers est vraiment sympa