Atropos est douce, Atropos est fraîche, Atropos est sur PC (Test par Papachaï)
Voilà bientôt 2 ans que Returnal fit son entrée sur PS5, fort de son statut de rogue-lite AAA alliant visuels et sound-design d’un magnétisme fou, au détour d’un gameplay aussi énervé que satisfaisant. Désormais, il est temps pour la pépite de Housemarque de faire son entrée dans la cour du maître course, en application de la volonté de Sony d’y étendre son catalogue. Une entrée qui créait déjà des haut-le-cœur à la vue de la page Steam et des 32 Go de Ram recommandées, mais vite soulagés (un peu) par les spécifications officielles. En tout cas, si la gourmandise technique reste à l’ordre du jour, le portage PC de celui considéré comme l’un des meilleurs jeux de la PS5 — délivré par Climax Studios — tient ici une forme olympique.
Dans l’ensemble, peu de reproches peuvent être adressés au travail réalisé. Sans même passer par la casse d’optimisation des pilotes, Returnal tourne comme un charme, tandis qu’il propose à boire et à manger en termes de réglages — et prend même la peine d’initier une autoconfiguration au lancement du jeu, ainsi que de proposer un benchmark. On constate avec joie la prise en charge des formats Ultralarge (21:9), mais aussi Ultralarge + (31:9), en dépit du fait que votre humble rédacteur ne dispose pas de l’équipement nécessaire pour s’y essayer.
Côté options graphiques, il est possible d’ajuster les effets de lumières, les ombres, l’occlusion ambiante, de même que tous ce qui a attrait à l’environnement, de la qualité des textures aux effets de particules. Il va sans dire que les réglages post-traitement sont aussi de la partie, avec l’antialiasing ou la profondeur de champ. Pour la plupart, la configuration se fait sur 5 niveaux, de “Bas” à “Épique”, afin de correspondre au mieux à la puissance de votre machine.
Returnal n’oublie pas joueurs et joueuses aux bécanes plus onéreuses, qui peuvent non seulement profiter d’un Ray Tracing amélioré — la version PS5 ne dispose “que” d’un Ray Tracing sur les ombres —, mais aussi des technologies DLSS (pas de 3.0) et NIS de Nvidia, ou les équivalents de son rival AMD, le FSR2 et le VSR. On note l’agréable présence d’une interface des performances, affichable en jeu entièrement ou en partie, ou simplement visible depuis les options graphiques. FPS, utilisation du GPU, du CPU, VRAM utilisée… On obtient une vue d’ensemble des performances en jeu, sans forcément avoir recourt à un logiciel tiers.
Et mon audio 3D ? Ma DualSense ? Les gouttes de pluie et les feux d’artifices ?
Parmi toutes les qualités de Returnal – dont Hexen vous parle dans son test un peu plus bas – une en particulier s’attirait de nombreux éloges : son rapport à la DualSense. Le maître course n’allait pas se couper d’une partie de l’expérience ; aussi toutes les fonctions liées à la DualSense sont prises en charge, à condition, on le précise, de brancher votre manette en filaire.
Pas de mouron à se faire pour autant si la fameuse manette PS5 n’est pas dans vos tiroirs. Le titre se joue à merveille au clavier/souris — la précision, ça a du bon — qui vient simplement déplacer le tir secondaire sur une touche. Attention toutefois, le clavier est réglé de base sur du QWERTY, et demande donc de faire un petit tour du côté des raccourcis.
Quant à la manette Xbox, cette dernière gère plutôt habilement le système de double gâchette (la visée en appui léger, le tir secondaire en appui lourd) sans retour haptique, bien que cela puisse demander un léger temps d’adaptation.
Par la même occasion, il s’agit de profiter du superbe sound design avec l’audio 3D et l’incroyable immersion qu’elle procure – à vous les frissonants “ploc” de gouttes de pluie. Comble du bonheur, le Dolby Atmos s’invite à la fête, histoire de faire profiter des jolies sons à toujours plus de monde.
Une immersion auditive, mais aussi visuelle, ici retranscrite à la perfection et plus encore. Depuis un couple RTX 3080 Ti, Ryzen 7 5800X, en 1440p sur des réglages en Épique (ultra), Ray Tracing compris, et DLSS Qualité, les 70 fps stables sont atteints sans mal. On profite alors des magnifiques environnements, tout comme des jolies particules à s’en péter la rétine. Jusque là, le 16 Go RAM reste tout à fait viable, mais pour qui voudrait vivre l’expérience 4K sur des réglages similaires, il faudra bel et bien aller chercher les 32.
Enfin, je n’ai moi-même pas pu tester cette version PC à travers une machine plus modeste. Pour sûr, joueurs et joueuses équipées d’une 1060 ou d’une RX 580 devront faire bon nombre de concessions afin de profiter convenablement du titre. Malgré tout, cela n’empêchera pas d’apprécier l’aventure, avec un Returnal qui conserve sa magie même sur des réglages “bas” ; il est cependant largement préconisé d’installer le jeu sur SSD, histoire de s’éviter les temps de chargement, au même titre que la PS5.
Résumons-le simplement, le travail réalisé sur ce portage PC mérite des louanges. Déjà irréprochable (ou presque) sur PS5, Returnal pousse un peu plus loin ses prouesses visuelles, au-devant d’une fluidité vivifiée. Tout n’est pas parfait, le titre reste gourmand, se montre en proie à quelques épisodes de stutterring (surtout sans G-Sync ou Free-sync) et il faudra parfois bidouiller un peu pour trouver les réglages adéquats, mais rien qui n’empêchera de vivre l’une des meilleures expériences vidéoludiques de ces dernières années.
Configuration PC utilisée :
- GPU : RTX 3080 Ti
- CPU : AMD Ryzen 7 5800X
- RAM : 16 Go DDR4
- Installé sur SSD M2
Test original
Avec Returnal, Housemarque entend proposer son propre rogue-lite, mais mâtiné d’un accent prononcé sur le scénario. Un parti pris intéressant, et surtout séduisant.
Un mission pas tout à fait comme les autres
Une défaillance technique ? Un corps étranger dans le réacteur ? Un astéroïde filant à pleine vitesse ? Vous n’en savez rien, et peu importe puisque le résultat est le même. Vous vous réveillez sur une planète lointaine, appelée Atropos, et vous devez maintenant partir à l’exploration des lieux dans l’espoir de trouver le signal de l’Ombre Blanche, le seul que vous captiez et qui pourrait vous donner un semblant d’espoir.
“Vous”, c’est Selene Vasos, une éclaireuse de la société Astro, en voyage dans les confins de l’univers pour repousser les limites des connaissances de l’humanité. Armée de votre pistolet, vous commencez à reconnaître la planète, qui se révèle rapidement hostile, et surtout habitée d’un lourd mystère.
Très vite, vous trouvez un cadavre : le vôtre.
Très vite, vous trouvez un cadavre : le vôtre. Pour une raison que vous ne pouvez expliquer, vous revenez à la vie encore et encore, vous réveillant à chaque fois à côté de votre vaisseau.
Returnal choisit de proposer un scénario dont la place est importante et Housemarque s’est plutôt bien débrouillé de ce côté. L’histoire se révèle prenante et encourage fortement à continuer l’aventure. On n’a qu’une envie après avoir essuyé une défaite : recommencer.
Chaque nouvelle partie amènera ainsi son lot de révélations, notamment à travers des journaux audio trouvés sur les corps des anciennes Selene Vasos, mais aussi des excursions dans sa maison. Oui, car la maison de Selene apparaît régulièrement et est toujours la source de nouvelles réponses… mais surtout de nouvelles questions. L’équilibre est très bien mené par les scénaristes de Housemarque, et c’est ce qui pousse à en vouloir toujours plus.
Les découvertes se feront aussi à travers des fragments de vision que l’on pourra voir à chaque mort, et aussi à chaque fois que Selene s’endort. Par ailleurs, tous les objets du jeu sans exception doivent être découverts et il en va de même pour les ennemis. Ensuite, une barre de recherche progresse lentement vers les 100% à mesure que l’on utilise les objets et tue les adversaires, ce qui révèle de nouvelles choses, bien que cryptiques.
Vous l’aurez compris, sur le plan de la narration comme du scénario, Housemarque mène bien sa barque. On regrettera tout de même une dernière partie du jeu un peu délaissée de ce côté-là, laissant une forte impression de grind, moins ressentie auparavant du fait du déroulement régulier de l’histoire.
Malgré tout, le fait que les découvertes s’égrènent tout du long de l’aventure, avec à chaque fois de petites révélations ça et là, fonctionne très bien.
Le seul cycle à la fois douloureux et agréable
Le monde de Returnal est procédural : chaque mort change la configuration de l’environnement dont vous partirez à la conquête. Les niveaux sont articulés sous forme de sous-niveaux séparés par des portes, qu’il faudra parfois ouvrir au moyen de clés récupérées ça et là. Des téléporteurs sont disséminés un peu partout afin d’aller et venir facilement. Les sous-niveaux sont préconfigurés, mais il peuvent changer subtilement d’un run à l’autre. Chaque nouveau cycle modifiera leur disposition.
Vous aurez en tout 6 biomes à explorer de fond en comble pour arriver au bout de l’aventure Returnal.
Vous aurez en tout 6 biomes à explorer de fond en comble pour arriver au bout de l’aventure Returnal, et autant dire que cela vous prendra du temps avec tout ce qu’il y a à trouver : des fragments de langage alien, des tablettes à déchiffrer, des plans de nouveaux objets, des journaux audio, etc. Le plaisir d’exploration est intact du début à la fin. Sachant qu’il n’y a pas vraiment de fin autre que celle de l’histoire, puisque le jeu est entièrement pensé pour la rejouabilité, en particulier grâce à ses équipements aléatoires.
En tant qu’éclaireuse débarquée sur une planète inconnue, tout est une découverte, de vos ennemis aux armes que vous trouverez, en passant par les reliques et consommables. Plus vous affronterez vos adversaires, plus vous rassemblerez des informations sur eux. Du côté des objets, vous devrez tout d’abord les analyser grâce à votre ordinateur embarqué afin de découvrir ce qu’ils sont et quels sont leurs effets.
L’aspect reconnaissance d’un monde inconnu, qui a un doux relent de Star Trek (la comparaison s’arrête là), est très appréciable et en parfaite concordance avec le scénario. Il renforce de surcroît le plaisir de l’exploration. Comme pour les ennemis, plus vous utiliserez les objets, plus vous ferez progresser une jauge d’analyse qui vous apportera des révélations supplémentaires.
On trouvera ainsi des consommables permettant de se soigner, d’empaler les ennemis, d’éteindre toutes les tourelles de défense d’une zone, etc. Mais Housemarque a voulu aller plus loin et propose également des parasites. Ces charmantes (non) petites bestioles, vous pouvez les accueillir sur votre corps pour qu’elles vous procurent des effets positifs contrebalancés par des malus. Vous pourrez par exemple avoir un parasite qui réduit le délai de rechargement de votre tir secondaire, mais occasionne des dégâts lorsque vous faites une longue chute.
En plus de cela, vous récupérerez des reliques qui, pour le coup, n’ont que des effets positifs. Vous pouvez en transporter un joli petit paquet et cela vous aide à devenir une irrésistible machine à défoncer de l’alien. Au fil du temps – et si vous survivez, bien entendu – vous pourrez orienter votre build entre vos parasites et vos reliques histoire d’optimiser vos compétences.
Évoluer sur la tronche des autres
Et pour compléter tout ça, impossible bien entendu de ne pas parler des armes de Returnal. Il y en a une dizaine, et elles vont évoluer avec vous tout au long de votre aventure. Vous démarrez avec un banal pistolet de fonction, mais rapidement des carabines et autres lance-roquettes font leur apparition. Vous n’aurez pas immédiatement accès à tout : il vous faudra d’abord avancer suffisamment dans les biomes.
Chaque arme a son mode de fonctionnement bien particulier. Le lance-roquettes, bon c’est plutôt évident, mais la vrille de l’effroi, ça ça ne vous dit rien, pas vrai ? Contrairement aux autres armes, elle ne recharge pas : les cristaux qu’elle envoie reviennent à elle. Ce qui veut dire qu’à proximité d’une cible, vous avez une mitraillette avec un chargeur infini, mais si vous tirez dans le lointain vous pouvez vite vous retrouver sans munitions.
En parlant de recharger, Returnal inclut le principe de surcharge, qui veut que lorsque vous appuyez sur la touche recharger au bon moment, vous récupérez immédiatement toutes vos munitions. Cela vous rajoute un petit défi supplémentaire, puisque vous ne rechargez jamais vous même : soit vous arrivez au bout du chargeur, soit vous arrêtez de tirer avant la fin de ce dernier. Dans le 1er cas, la barre de rechargement s’affiche et vous devez appuyer au bon moment, sans quoi vous êtes condamné à attendre que le rechargement se finisse complétement. Cela peut faire toute la différence dans un combat.
Chaque arme a son mode de fonctionnement bien particulier.
Selene génère aussi de l’adrénaline qui continue de grimper tant qu’elle ne prend pas de dégâts. Cela lui refile quelques bonus intéressants, notamment l’allongement du “bon moment” pour faire une surcharge. Cette caractéristique est un élément très intéressant pour survivre sur la dangereuse Atropos.
L’arsenal dans son entièreté est très intéressant et bien équilibré. On apprécie jouer avec chaque arme, d’autant qu’en plus de ses stats de base, toutes présentent des traits à débloquer. Il en existe 90 en tout, et chacun ne peut s’obtenir qu’en jouant avec une arme qui le possède. Si vous voulez récupérer le trait “Munitions sangsues” de la carabine tachyomatique, vous devrez trouver l’arme en question affichant le trait concerné avec un petit cadenas, indiquant qu’il reste à débloquer.
Plus vous avancerez dans l’aventure, plus les armes pourront atteindre un niveau important (jusqu’à 30, dépendant de votre maîtrise d’arme, qui augmente au fil des kills), et plus elles pourront contenir de traits – jusqu’à 4 en plus du tir secondaire. Le tir secondaire, justement, est aussi différent à chaque fois, mais non propre à une arme en particulier. Avec tout ça, vous obtenez des combinaisons toujours différentes ; ce qui, avec les reliques et parasites, vous donne l’opportunité de vivre des parties sans cesse renouvelées avec des builds que vous apprendrez à vous créer.
Trouver une nouvelle planète, la détruire
Les ennemis eux aussi évolueront à mesure que vous progresserez, et vous en rencontrerez de toujours plus coriaces, avec de nouvelles capacités. La courbe de difficulté est maîtrisée et vous amène doucement – mais très sûrement – du côté des terrains difficiles et des projectiles meurtriers qui fleurissent partout à l’écran. Même si vous pouvez être mis à rude épreuve, vous pouvez toujours vous en tirer en aiguisant vos réflexes et en restant en mouvement.
On apprécie particulièrement les combats de boss, plutôt inspirés et… colorés !
On apprécie particulièrement les combats de boss, plutôt inspirés et… colorés ! Ça vole dans tous les sens et vous devrez jouer de la ruée pour pouvoir vous en sortir, tout en criblant vos adversaires de balles.
Car il y a aussi une ruée dans Returnal, qui vous permet d’esquiver et d’atteindre des éléments de décor, mais c’est loin d’être tout…
La combinaison de Selene va évoluer afin de lui conférer de nouvelles capacités, ce qui va vous permettre de débloquer des portions de niveau auparavant inaccessibles. L’ajout le plus salutaire est le grappin, qui non seulement vous autorise à gagner des corniches, mais vous octroie en plus la possibilité de voler dans les airs. Grâce à cela, vous verrez les combats différemment et surtout vous aurez plus de possibilités d’évasion. Très pratique contre les boss secondaires, mais également pour les zones d’arène.
Il y a plusieurs types de salles dans Returnal, avec des chemins optionnels qui viennent enrichir l’environnement. On aura donc des arènes d’où vous ne pourrez repartir avant d’avoir buté toutes les créatures (ou d’avoir vous-même trépassé), de petites salles au trésor, des étendues à ciel ouvert et parfois à sol ouvert, etc.
Killing in the rain
Visuellement, le titre de Housemarque est très beau, avec des environnements luxuriants et bien détaillés. Seul le visage de Selene laisse un peu à désirer, avec un aspect très plastique. Cela dit, vous ne le verrez que si vous vous amusez à tourner la caméra.
Du reste, les créatures sont bien modélisées et on peut admirer en particulier une très chouette gestion des particules. Pensez bien à admirer la disparition d’un boss, vous ne le regretterez pas.
Ce qui est le plus marquant, ce sont d’ailleurs encore une fois les combats de boss. Le déluge de couleurs est tout simplement saisissant et il m’est arrivé à plusieurs reprises de manquer de me faire toucher parce que j’admirais les jolis néons par milliers à l’écran.
Returnal offre également un environnement audio très satisfaisant, avec une BO qui nous emporte et est doucement teintée de mélancholie. Pour cela le 4e biome est mémorable.
D’une manière générale, la réalisation audio prend toute son ampleur au casque grâce à l’audio 3D de la PS5. On se rapproche beaucoup de ce que vit Selene dans l’aventure grâce à cela, et aussi au retour haptique de la DualSense.
On n’est pas dans Astro’s Playroom, mais on sent que Sony a bossé avec Housemarque pour essayer d’en tirer du bon. J’ai été particulièrement séduit par les gouttes de pluie, tout simplement. On a vraiment la sensation que la pluie tombe sur les parois de la manette. Encore une fois, un petit bijou d’immersion.
Bloqué sur la touche “repeat”
Returnal propose une excellente aventure rogue-lite, bien dosée et à l’évolution maîtrisée. Le scénario nous capture pour ne plus nous laisser repartir avant d’avoir obtenu les réponses à des questions brûlantes. Même si la narration nous laisse un peu tomber aux 2/3 de l’aventure, on ne peut s’empêcher de chercher à en savoir plus, tout en décuplant la puissance de nos armes pour décalquer de l’alien à foison. Le gameplay est assurément renouvelable et donne lui aussi envie d’y revenir, avec des sensations très chouettes à l’immersion poussée grâce à la DualSense et l’audio 3D.
Ce qu’on a aimé :
- Très beau et doublé d’une chouette direction artistique
- De la variété en veux-tu, en voilà
- Combats ultra dynamiques et haletants
- Les affrontements de boss et le déluge de couleurs qui va avec
- Grosse emphase sur le scénario et l’exploration
- Scénario intriguant et enveloppé de mystère
- Progression maîtrisée, avec des découvertes et une évolution du gameplay tout du long
- Les apports de la DualSense et de l’audio 3D
Ce qu’on n’a pas aimé :
- La narration qui d’un coup nous lâche la main aux 2/3 de l’aventure après avoir été très présente
- Le visage de Selene est trop plastique
Ce jeu est fait pour vous si :
Subir des défaites à la chaîne pour découvrir la vérité, c’est quelque chose qui vous parle.
Ce jeu n’est pas fait pour vous si :
Vous cherchez du déluge à la Risk of Rain 2. Returnal propose son défi, mais avec un dosage différent.
WarLegend.net a bénéficié d’une copie presse fournie par l’éditeur de ce jeu.
Configuration de test :
- PS5 Édition Standard
Returnal est disponible sur PS5 et PC (Steam & EGS).