Aujourd’hui sur le grill de War Legend, « Ryse : Son of Rome », déjà paru sur Xbox One en novembre 2013, arrivé le 10 octobre 2014 sur PC. Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, les développeurs, Crytek Studios (Far Cry, Crysis…) sortent le grand jeu, et vous offrent la possibilité de jouer en 4K. Une version numérique publiée par ce dernier (accès Steam à 39,99 euros ou aux alentours de 22 euros sur Goclecd.fr) et une version physique par Deep Silver (Saint Row, Dead Island…) sont disponibles.
« Ryse : Son of Rome » est un beat’em all à la troisième personne, déconseillé au – de 18 ans, et pouvant être joué en solo, coop ou multijoueur avec un support manette complet. Six langues sont disponibles pour l’interface, le son et les sous-titres : le français, l’anglais, l’italien, l’allemand, l’espagnol et le russe. Les joueurs qui ont précommandés le titre le titre recevront une copie numérisée de la bande-son du jeu.
Dans l’esprit de God of War, ce jeu pourrait faire office de fer de lance dans sa catégorie. Il a tout d’un blockbuster hollywoodien dans la forme. Mais sur le fond, de nombreux défauts plombent rapidement Ryse : Son of Rome.
Configuration matérielle requise
Au niveau de la configuration requise, nous ne vous cacherons pas qu’il s’agit d’un jeu gourmand en ressources et notamment pour profiter de la 4K (processeur 8 coeurs et carte graphique avec 4 Go de RAM !). Configuration minimum : – Processeur : Intel Dual-Core 2.8 GHz/ AMD Dual-Core 3.2 GHz – Mémoire : 4 Go RAM – Carte graphique : compatibles DirectX 11 avec 1 Go de RAM vidéo – DirectX : Version 11 – OS: Windows 64 bits (Vista, 7, 8) – Disque dur : 26 Go d’espace disponible
Configuration recommandée : – Processeur : Intel Quad-Core ou AMD Six-Core – Mémoire : 8 GB RAM – Carte graphique : compatible avec DirectX 11 avec 2 Go de RAM vidéo – DirectX: Version 11 – Os : Windows 64 bits (Vista 7,8) – Disque dur: 26 GB d’espace disponible Configuration recommandée pour un gameplay 4K : – Processeur : Intel Quad-Core ou AMD Octo-Core – Mémoire : 8 GB RAM – Carte graphique : compatible avec DirectX 11 avec 4 Go de RAM vidéo – DirectX: Version 11 – Os : Windows 64 bits (Vista 7,8) – Disque dur: 26 GB d’espace disponible
Univers
« Ryse : Son of Rome » est plongé au coeur de la chute de l’Empire romain. Vous y incarnerez un soldat romain, Marius Titus, épris de vengeance, qui s’engage dans l’armée après avoir été témoin du meurtre de sa famille par des bandits barbares. Sa vendetta le mènera jusqu’à Britannia où il gravira les échelons et deviendra un meneur d’hommes et un défenseur de l’Empire afin de punir les assassins de ses proches. Mais les trahisons sont nombreuses et bien vite, il se rendra compte que pour mener à bien sa quête, c’est à Rome qu’il doit se rendre.
« Battez-vous comme un soldat. Menez comme un général. Devenez une légende. »
Grâce à ce jeu vous vous retrouvez au cœur de batailles intenses, brutales et sanglantes. Le moindre détail de la vie des légionnaires, le chaos lors des combats rapprochés et l’émotion que vous pourrez lire sur le visage de l’ennemi, rien ne vous sera épargné. Les combats se veulent aussi spectaculaires que violents.
Bonus de la version PC
Cette version comprendra également plusieurs packs initialement disponibles en téléchargement :
– Le pack Colisée contenant deux apparences de personnages et deux cartes Arène. – Le pack Élu de Mars contenant une nouvelle apparence de personnage, quatre cartes Arène, et le nouveau mode Survie. – Le pack Duel de destins contenant deux nouvelles apparences de personnage, deux cartes Arène, et une carte additionnelle pour le mode Survie. – Le pack Morituri contenant trois nouvelles cartes Arène, deux cartes Survie, et cinq cartes Arène solo. – La carte multijoueur « Ruines » – Une épée du légionnaire exclusive, normalement réservée à l’édition spéciale Xbox One
Scénario
Petite déception du côté synopsis. Il est dommage qu’un jeu d’une telle intensité graphique, soit autant desservi par son scénario. En effet Crytek vous donne la possibilité de forger votre propre légende et de décider de votre propre destin notamment en personnalisant votre gladiateur grâce à des armures, armes, boucliers et consommable. Si les développeurs ont voulu créer une atmosphère « réaliste », le scénario est un peu convenu et l’histoire sert plus de faire-valoir que de réelle intrigue visant à surprendre les joueurs. Heureusement pour eux, l’aspect “complot romain” attire encore les joueurs et les rebondissements, bien que classiques, sont bien amenés, car il est évident que » Ryse : Son of Rome » est plus fouillé du côté technique qu’au niveau de sa trame générale.
Graphismes
Lorsque vous jouez à Ryse : Son of Rome, vous prenez une véritable claque visuelle. Vous y trouverez une reconstitution cinématographique à couper le souffle de l’Empire romain. Le Nord de Britannia, le Colisée et le cœur de Rome elle-même y sont reproduits en détail. Les images officielles donnent pour une fois un aperçu crédible du produit final, Crytek veille en effet à ce que chaque petit élément soit visible en ne permet pas à la caméra de trop s’éloigner du héros. On profite ainsi du moindre détail des combats,(où le sang coule à foison) qui semblent tout droit sortis d’une cinématique. D’un bout à l’autre le spectacle est assuré, le champ de vision est large et rempli d’une foule de détails.
Les décors sont classieux et les animations faciales sont incroyablement précises, permettant ainsi de donner une humanité aux gens que vous rencontrez. Lors des batailles les mouvements sont souples et cohérents avec des animations ultra fluides. L’histoire est encore plus immersive grâce à de nouveaux progrès en motion capture permettant d’interagir avec des personnages réalistes et crédibles. Tout ceci étant possible grâce à de nouvelles fonctionnalités de CryEngine et bien sûr, à la 4K (pour peu d’avoir du bon matériel…). Effectivement seules les machines les plus performantes, poussées à pleine puissance seront aptes à exploiter complètement le jeu qui pourrait faire office de vitrine de ce qui est désormais possible visuellement sur PC. Heureusement, les développeurs ont pensé à tout le monde, permettant aux joueurs de modifier les paramètres tels que la qualité de l’éclairage, des ombres, des effets de particules, de définir le niveau de détails, le filtrage anisotrope, le flou de mouvement, la synchronisation verticale et le système anticrénelage, permettant de trouver l’équilibre parfait entre performance et détails visuels. Vous en aurez donc plein les mirettes, à condition d’avoir du bon matos et un peu de patience car certains temps de chargement sont un peu longs.
Bande-son
Pour l’ambiance sonore, vous ne serez pas déçus, les musiques sont entrainantes, et les sons permettent une réelle immersion en vous transportant directement dans le contexte. En effet, les ordres ou bien encore le bruit des armures sont audibles et la bande-son est d’ores et déjà mythique. Elle fait écho au voyage émotionnel de Marius Titus, pouvant à volonté faire ressentir la tristesse, la peur ou la rage.
Gameplay
Pour le gameplay, on ne peut faire plus simple, c’est un beat’em all bourrin, il vous suffit de combattre et tuer tout ce qui bouge, grâce à des attaques combos, des attaques lourdes (qui sont impossibles à esquiver) et à fuir si nécessaire. La possibilité d’esquiver les attaques n’est pas négligeable quand on sait que le personnage principal se retrouve souvent seul face à des hordes d’ennemis. En dehors des combats au corps-à-corps, vous aurez également la possibilité d’attaquer à distance grâce à des lancers de pilums (javelots) et aux tirs de scorpion (baliste). Lorsque l’ennemi est suffisamment affaibli, vous avez la possibilité de l’exécuter, après une séquence de coups spéciaux, ultras spectaculaires et sanglants à réaliser sous forme de QTE (uniquement 7/8 séquences différentes disponibles). Dans ce cas le héros peut se servir d’éléments du décor pour achever les barbares. Une fois l’exécution lancée, il est impossible de la rater, il suffit de la déclencher et de regarder l’enchainement se terminer sans rien faire de plus.
Sachez qu’en exécutant vos ennemis, vous gagnerez des bonus, choisis par vous-même avant ou pendant l’exécution. Cela vous permet de remonter votre santé, d’augmenter vos dégâts, d’amasser plus d’expérience ou d’accumuler plus de rage afin de pouvoir lancer la furie de Marius. Cette dernière permet d’étourdir temporairement les ennemis les plus faibles, afin d’enchainer les coups à grande vitesse durant un temps limité. Le héros a également la possibilité de donner des instructions à ses subordonnés tels que jeter des pilums, tirer à l’arc ou bloquer les attaques ennemies (notamment lors des formations), donnant un côté stratégique à Ryse : Son of Empire. Ces aspects plutôt sympathiques ne sont cependant pas suffisants pour éviter la redondance des affrontements. Seule l’intensité des combats et la rythmique imposée par ces derniers sauvent un peu les joueurs d’un ennui certain. Les ennemis sont d’ailleurs bien souvent les mêmes (7 ou 8 différents seulement) et uniquement les plus puissants demandent une certaine stratégie.
Ryse : Son of Empire se classe donc dans les jeux « casual » sans grande difficulté même dans les modes de difficultés élevés. On atteint donc très vite les limites du jeu qui, s’il brille par sa technicité, souffre d’un gameplay médiocre et répétitif à l’extrême. Petite différence tout de même entre la version PC et la version disponible sur la Xbox One. Le système de micro transactions qui permettait aux joueurs sur console d’acheter avec du vrai argent, une devise utilisée pour augmenter les statistiques du personnage a été abandonné. Cependant, rien n’empêche de rendre le héros plus efficace de façon « naturelle » grâce aux points de bravoure gagnés lors des combats et qui permettent d’améliorer les compétences du héros.
Mode coopération
Un mode coopération en ligne est disponible et inclut 25 cartes multijoueur. Vous et un ami, avec lequel vous n’interagissez qu’à de rares occasions, vous retrouvez dans des arènes modulables en fonction des différents types d’épreuves. Différents objectifs seront à réaliser, vous devrez par exemple tuer tous les ennemis sous le rugissement de milliers de spectateurs, brûler des tentes, occire les chefs, sauver des civils en danger, éteindre un feu, etc. Le gameplay reste le même qu’en solo (avec ses défauts de redondance) mais des pouvoirs spéciaux sont rajoutés (4 en tout) liés à la divinité que vous préférez.
Durée de vie
Pour la campagne en mode Soldat (normal) comptez 6 h, ce qui au vu du prix parait un peu limite. Cela dit, dès que l’on fait toutes les difficultés, on tourne aux alentours des 20h de jeu, ce qui est déjà correct. Rajoutez à cela le mode coopération, où pour atteindre le niveau 100, il vous faudra jouer une cinquantaine d’heures au total.
Conclusion
Visuellement parlant, aucun défaut ne peut être reproché à Ryse : Son of Empire, il est juste sublime et techniquement bluffant. Les décors, les textures, les effets visuels sont à tomber et l’atmosphère romaine est saisissante. Les combats sont bien réglés et défoulants, malgré que le gameplay soit vite répétitif et manque de profondeur. Le scénario manque d’originalité mais reste prenant et les QTE sont joliment mis en scène. Si la campagne solo à une durée très limitée (à peine 6 h), elle n’en reste pas moins agréable. Si on apprécie le rendu visuel des affrontements et les combats qui s’enchainent, on regrette cependant que les ennemis ne soient pas très variés. Ainsi si vous êtes un adepte de jeux bourrins, qui en mettent plein les yeux, et ne vous intéressez pas au scénario, ce jeu est pour vous. Sinon passez votre chemin, vous serez bien vite lassés par des combats bien trop cycliques.
Il donne envie juste pour les graphismes mais bon …
c’est vrai qu’il donne envie . 8 go de ram recommandé quand même
beau test super ! :)
il a l’air vraiment bien !