Nouvelle proposition du côté du sans fil, la Roccat Kain 200 AIMO présente des arguments assez séduisants pour conquérir le marché du gaming.
Unboxing & caractéristiques
Le Roccat Kain 200 AIMO se présente un peu à l’image de sa boîte : menue. Contrairement à la Roccat Leadr, qui prend pas mal de place, non seulement avec une souris plus imposante, mais aussi et surtout avec une grosse station de base, la Roccat Kain 200 AIMO se montre assez discrète de part ses dimensions (12.40 * 6.50 * 4.30 cm) et son poids (105 g).
À l’ouverture de l’emballage, on retrouve 4 éléments :
- La Roccat Kain 200 AIMO
- Câble micro-USB à USB tressé de 1.8m
- Dongle USB
- Adaptateur USB
Cette souris est livrée avec un petit adaptateur tout discret permettant d’y brancher le dongle USB afin de le rapprocher de la souris. La bonne idée : il est affublé d’un patin pour éviter qu’il bouge. Avec sa petite taille, il est même possible d’envisager de le scotcher sur le bord d’un écran.
Lorsque la batterie est vide, on peut tout simplement retirer le câble pour le relier directement à la souris et continuer de s’en servir pendant qu’elle reprend des forces.
Roccat nous promet ici 16 000 DPI (4 000 de plus que pour la Roccat Leadr, mais on a depuis longtemps dépassé le point de l’intérêt réel pour le consommateur à ce niveau) sur son capteur signature Owl-Eye ainsi qu’un polling rate de 1GHz. Comme toutes les souris gaming de nos jours, la Roccat Kain 200 AIMO embarque une mémoire de 512 Ko histoire de conserver les profils que vous aurez édités dans le logiciel Roccat Swarm.
Ergonomie & design
Finesse est véritablement le premier mot qui me vient en tête lorsqu’il s’agit de définir la Roccat Kain 200 AIMO. Non seulement en raison de sa taille, mais aussi en raison de son design et même de son utilisation.
La souris est construite dans un plastique mat, à l’exception d’une bande d’aluminium pour enserrer la roulette ainsi qu’une touche estampillée “DPI” juste à côté. On note au passage que la roulette est dépourvue des cliques latéraux, un peu dommage car il s’agit tout de même d’une caractéristique bien utile.
Le design est rehaussé de deux points d’illumination discrets : la roulette en elle-même et le logo Roccat, pour un ensemble à l’image de la souris, à savoir discret et élégant.
2 boutons latéraux sur la gauche du mulot, un bouton d’appairage en-dessous ainsi qu’un interrupteur pour le sans-fil, et le tour du propriétaire est fait. C’est léger ? Oui, sans aucun doute ; mais elle le fait bien – n’oublions pas que le but ici est de viser la simplicité, la cible n’est pas le joueur MMO.
Toutefois, on rappelle que comme tous les périphériques Roccat, la Kain 200 AIMO embarque le système Easy-Shift [+] qui permet d’accorder deux fonctions à un bouton. Pressé en conjonction de la touche dédiée au Easy-Shift [+], on obtient ainsi une 2e fonctionnalité.
Du fait de sa petite taille, la Roccat Kain 200 AIMO se destine plus aux petites mains. Les plus grosses paluches pourront y trouver leur compte pour peu qu’elles apprécient ce genre de profilage. En ce qui me concerne, je suis bien davantage adepte des profils plus “pleins” comme la Leadr ou la Kone AIMO Remastered.
Le pendant de ça, c’est la capacité de cette souris à voleter sur le tapis : si vous êtes un joueur FPS, vous apprécierez particulièrement sa légèreté et la fluidité de sa glisse.
Le petit adaptateur est particulièrement appréciable car très discret. Il s’intègre parfaitement dans une configuration esthétique (en fait, il se fait oublier quoi…) et offre un avantage très intéressant : grâce au détrompeur du câble micro-USB vers USB, on débranche celui-ci puis le rebranche en un rien de temps. De ce côté, le système est bien mieux que pour la Leadr, qui impose que l’on appuie sur un bouton pour déloger le câble.
Logiciel
Roccat Swarm est toujours aussi ergonomique et permet de configurer plusieurs profils d’utilisation, sachant qu’il y en a déjà 2 par défaut pour la Roccat Kain 200 AIMO : jeu et multimédia.
Il est bien entendu possible de paramétrer chaque bouton individuellement, mais aussi l’éclairage de la souris, compatible avec le fameux système réputé organique d’AIMO.
Si j’ai un petit regret à évoquer, c’est plus sur le choix d’écrire “DPI” sur la touche à côté de la roulette. Puisqu’elle est paramétrable pour en changer la fonction… les souris ne sont pas des claviers et j’ai un peu plus de mal quand il s’agit de nommer des touches sur un mulot. Une broutille quoi.
Conclusion
La Roccat Kain 200 AIMO est une excellente souris, qu’il est de surcroît possible de trouver pour moins d’une centaine d’euros. Très légère, voire aérienne, elle saura ravir les joueurs FPS pour peu qu’ils soient à la recherche d’un petit profil. Dotée d’une excellente autonomie (plus de 30h avec éclairage) et d’un adaptateur pour pouvoir changer à la volée entre filaire et sans fil, la Roccat Kain 200 AIMO est un petit coup de cœur.
► Points forts
- Design discret et élégant
- Petite et légère
- Excellente autonomie sans fil
- Très précise
- Adaptateur USB
► Points faibles
- Pas de cliques latéraux sur la molette