Star Wars Battlefront II déboule dans la controverse et l’heure du verdict est arrivée. Il est temps de reprendre le blaster et de s’agripper à son sabre laser.
Même Jabba le Hutt est plus subtil
Avant toute chose, rassurez-vous, ce test est garanti sans microtransaction. Que vous fassiez un don ou non, vous pourrez lire le test en entier. Nous préférions le préciser d’emblée tant cette approche nous paraît révolutionnaire de nos jours. Star Wars Battlefront II propose une campagne solo vous mettant dans les bottes d’Iden Versio, commandante de l’Escadron Inferno. Et si on apprécie la perspective de jouer une aventure du côté de l’Empire, on regrette bien vite de s’être engagé dans ce périple sans saveur ni intérêt mis à part quelques révélations qui susciteront l’intérêt des fans. Sans vous spoiler, pratiquement dès les premiers instants du jeu, vous aurez la sensation de savoir exactement où ça mène. Et vous savez quoi ? Vous aurez raison.
Le scénario proposé par Battlefront II n’est qu’une succession de tableaux visant à contenter le fan de l’univers de George Lucas puisque son unique objectif est de se démerder pour vous coller sous les yeux ses héros emblématiques. Ça et justifier l’enchaînement de scènes d’action se résumant à du tir au pigeon pur et simple et sans défi aucun. Mon impression suite à cette campagne solo est sans équivoque : EA a probablement filé son petit cahier des charges présentant un condensé vomitif de ses résultats d’étude de marché en exigeant de DICE qu’il ficelle le tout. “On veut voir ça, ça, et ça, remplissez les blancs.” Ce qui est bien, en revanche, c’est de constater la présence de révélations intéressantes qui apportent un éclairage sur la suite de la série, dommage qu’il faille en passer par des somnolences régulières sur sa manette ou son clavier.
[Un] enchaînement de scènes d’action se résumant à du tir au pigeon pur et simple.
La psychologie des personnages est calquée sur celle de manches à balai. De plus certains dialogues et revirements de situation qu’on-avait-pas-du-tout-vus-venir-mais-en-fait-si-complètement m’ont littéralement fait lever les yeux au ciel. En plus de ça, Star Wars Battlefront II essaie parfois de jouer la carte de l’humour un peu à la manière des films mais tout retombe systématiquement à plat, soit parce que mal mis en scène, soit parce que pas très bien écrit ou encore à cause de personnages qui débarquent et dont les tirades balancées deux secondes plus tard s’inscrivent dans un comique de caractère. Caractère qui nous est, de fait, étranger. S’ajoutent à cela des incohérences histoire de compléter la fresque de cet échec galactique.
Le multi devait amener l’équilibre dans Battlefront II, pas le condamner à la nuit !
Passons au nerf de la guerre : le multijoueur. Le titre de DICE s’éloigne en tantinet la formule plus arcade proposée par le premier opus qui voulait notamment que les bonus soient récupérables par des jetons disponibles sur la carte, les plus prisés et intéressants étant bien sûr surexposés de façon à augmenter le facteur risque/récompense. L’accent est ici mis sur la récompense du score de la même manière qu’un Call of Duty avec ses séries d’élimination – le terme est d’ailleurs utilisé -, le problème, c’est que c’est à peu près aussi bien intégré que Jar Jar Binks dans la Menace Fantôme, j’y reviendrai. En soi, la disparition des jetons est effectivement une bonne nouvelle, déjà parce qu’ils n’étaient pas forcément très esthétiques, ce qui était tout de même dommage pour le travail des designers ; ensuite parce qu’ils montraient peu pratique à l’utilisation puisque ajoutant une couche de sorte d’objectifs personnels, pas forcément toujours super pour la dynamique d’équipe et d’objectif global de carte/mode. À présent, le joueur n’a plus à y penser puisque c’est dans le menu de sélection, à sa mort, qu’il aura directement le choix d’opter pour une unité spéciale. Il pourra ainsi opter, dès qu’il lui sera possible, pour un guerrier wookie ou se la jouer plus stratège et conserver cet atout pour plus tard afin de retourner la situation d’un moment décisif à l’avantage de son équipe. Intégré plus naturellement dans les parties, ce procédé évite que l’attention des joueurs soit détournée et permet de mieux planifier sa stratégie. En plus de cela, il y a par définition possibilité pour tout le monde de grapiller quelques points pour avoir accès à ces unités spéciales, là où les jetons avaient un délai de réapparition.
Vous avez ici le choix entre quatre classes : Commando, Soldat lourd, Officier, Spécialiste. Cela renforce un peu les opportunités tactiques du titre, ce qui n’est pas un mal. Cela signifie avant tout des armes différentes, chacune présentant trois évolutions qu’il faudra débloquer grâce aux kills. Quel que soit le cas. Y compris pour les modes centrés sur les objectifs. Je rappelle que Star Wars Battlefront II comprend cinq modes dont trois se jouent justement là-dessus. Donc si j’ai bien tout compris, il n’est possible de débloquer des armes et attachements supplémentaires qu’en faisant la course aux kills ? Je vous laisse imaginer la gueule des parties et surtout le degré d’intérêt que portent un certain nombre de joueurs aux fameux objectifs. Ridicule. C’est bien simple, c’est un pas en avant avec la disparition des jetons et deux pas en arrière avec la suprématie du kill, j’ai littéralement vu des objectifs rester pépouzes pendant que tout le monde se tirait dessus un peu plus loin – et il y avait la possibilité de foncer sur lesdits objectifs. Je ne suis même pas sûr que l’on soit récompensé de davantage de crédits en jouant les objectifs ; on fait du score, ça oui, mais je n’ai pas constaté de transcription dans les crédits si chers à EA. Vraiment dommage quand on constate que le jeu encourage à jouer en équipe notamment via le système d’escouade – au moment de la réapparition, vous êtes placé avec d’autres joueurs et jouer ensemble boost votre score, sauf qu’à moins de jouer avec des potes, bon courage pour garder ce joyeux petit monde ensemble.
Mais attardons-nous un peu sur ces fameuses classes. Un bon choix de DICE hérité directement de son expérience Battlefield. Cela permettra à chacun d’adopter le style qui lui convient, notamment à travers les armes et équipements proposés. Si vous avez plutôt tendance à vouloir rester éloigné des combats, vous prendrez le spécialiste et jouirez d’une classe entièrement pensée pour le rôle de sniper avec quelques atouts en cas de combat rapproché. J’ai d’avantage été séduit par le commando et sa polyvalence – grâce au bon vieux fusil d’assaut blaster accompagné d’une grenade – ainsi que le soldat lourd, excellent en soutien d’équipe avec son bouclier pour absorber les tirs adverses et permettre une défense efficace ou même une riposte. Les changements sur le gameplay en lui-même des parties multi n’en est pas transcendé, mais c’est un pas dans la bonne direction qu’il faut affirmer davantage.
Il n’est possible de débloquer des armes et attachements supplémentaires qu’en faisant la course aux kills ? Je vous laisse imaginer la gueule des parties et surtout le degré d’intérêt que portent un certain nombre de joueurs aux fameux objectifs.
Parlons des modes, proposant des effectifs différents, ils restent proches de ce qui était proposé dans Battlefront premier du nom :
- Assaut galactique : des parties à objectifs à quarante joueurs
- Combats spatiaux : des combats de vaisseaux à douze
- Affrontement héroïque : quatre héros contre quatre autres
- Frappe : l’équivalent d’Assaut Galactique mais à seize
- Escarmouche : un match à mort à dix contre dix.
Le mode assaut galactique ne m’a pas ébloui et comparé à un mode Ruée de Battlefield 1, il fait un peu pâle figure à mon sens. Optez plutôt pour “frappe”, similaire mais plus nerveux grâce à son effectif réduit. Je vous conseille de ne même pas considérer l’affrontement héroïque, au moins dans un premier temps, EA ayant eu la bonne idée de proposer via précommande Kylo Ren ainsi que Rey, affublés de deux modifications de pouvoirs épique et d’une capacité épique. Trois cartes violettes d’entrée de jeu (voir plus bas l’explication du système des Cartes des étoiles). Il arrive de plus bien souvent que tous les héros disponibles soient pris. Dans ce cas-là que fait-on ? On ne joue pas (ou on débloque un nouveau héros, mais ça veut dire qu’il faut jouer à autre chose du coup). Ah bon. Donc le problème, et qui revient d’ailleurs régulièrement, c’est ce foutu fossé creusé par la présence de cartes violettes d’entrée de jeu pour certains.
Des progrès notables ont été réalisés sur les combats spatiaux, dont on sent que DICE les a à cœur. L’un des modes les plus agréables à jouer, en fait, que je vous conseille de faire au clavier/souris, tout simplement puisque la souris vous permet d’orienter vos canons indépendamment de la trajectoire de votre appareil. Pour moi qui suis une quille en pilotage quel que soit le jeu, j’ai trouvé le gameplay correctement travaillé à son cœur (encore une fois sans parler des fameuses Cartes des étoiles). La maniabilité des vaisseaux est super et l’atmosphère globale nous ramène vraiment au cinéma devant les films Star Wars. On vise donc avec la souris et, en bougeant le pointeur vers un bord de l’écran, on oriente le cap du vaisseau. Même si l’on se retrouve complètement la tronche en biais ou à l’envers, les touches gauche et droite permettent de se stabiliser et de revenir à une position confortable tout en maintenant sa trajectoire. Du très bon travail.
En définitive, un peu de variété mais des modes qui manquent de personnalité et d’intérêt ainsi que, il faut bien le dire, un level design pas toujours très inspiré ou cohérent. Le gameplay en lui-même est à la base plutôt réussi mais, le sujet a fait couler beaucoup d’encre, le fameux système de microtransactions fout en l’air le potentiel du jeu. Le jetpack et la roulade sont pour l’instant, de mon expérience jusqu’ici, bien moins omniprésents et mieux intégrés dans l’expérience et les affrontements sont équilibrés. À la base.
Je fais un avec le pognon, le pognon est avec moi
Abordons donc l’élément-clé qui gâche littéralement le plaisir de ce Star Wars Battlefront II en multijoueur, les Cartes des étoiles. Celles-ci sont au nombre de 324, rangées par catégories et surtout – oh oui surtout – lootables et améliorables selon quatre niveaux de rareté (blanc, vert, bleu et violet) grâce à des matériaux. C’est-à-dire que vous démarrez avec strictement rien du tout et que vous vous équipez au fil du temps… ou de vos transactions bancaires en faveur d’EA. Car il est possible de dépenser de l’argent bien réel pour obtenir des lootboxes et ainsi récupérer plus de Cartes des étoiles et de matériaux, ce qui bien entendu vous donnera un avantage certain ; d’autant que, pour faire passer ne serait-ce qu’une carte blanche (de base donc) au niveau vert, vous devez au minimum avoir un compte au niveau 10. Et bien sûr, ce chiffre augmente avec chaque niveau de rareté (20 pour le violet), sinon ce n’est pas drôle.
À noter au passage qu’histoire de faire plus simple, il y a également un niveau de cartes des étoiles par classe à prendre en compte, histoire d’avoir une restriction supplémentaire. Vous avez l’impression qu’on veut vous forcer la main quant au passage à la caisse ? C’est normal. Non parce que ce n’est pas comme si ces améliorations étaient anodines. Concrètement, c’est bien la puissance des pouvoirs octroyés par ses cartes qui est augmentée. Ainsi, une grenade à implosion blanche représente à peu près un pet de mouche en termes de puissance face à son homologue violette. Quelqu’un a dit pay-to-win ?
Et ce qui est formidable, c’est qu’il est tout à fait possible de se passer des lootboxes si l’on souhaite puisque l’artisanat permet de créer des cartes blanches. Et où donc trouve-t-on les matériaux en question, me direz-vous ? Dans les lootboxes. Dans les faits, vous pouvez jouer énormément (non, la situation n’a pas changé : si les prix des héros ont baissé de 75%, c’est également le cas des gains de crédit) pour obtenir le même résultat qu’une carte bancaire, mais bon courage face aux joueurs déjà blindés de cartes violettes (et je peux vous assurer que rien qu’une seule peut déjà faire une belle différence) – ça vous fera à peu près l’effet de vous pointer nu face à un char d’assaut ; devinez qui gagne ! D’ici à être découragé, il n’y a qu’un pas. Et justement, EA compte sur le fait que vous soyez découragé et que vous ayez envie d’avoir le skill en forme de carte bancaire de vos adversaires, et donc que vous sortiez le portefeuille vous aussi. D’où les restrictions de niveau pour les améliorations. D’où le temps de jeu nécessaire pour les déblocages. Pour info, un utilisateur Reddit estime qu’il faut à peu près 4528 heures pour tout débloquer. Ou 2100$.
Bon courage face aux joueurs déjà blindés de cartes violettes […], ça vous fera à peu près l’effet de vous pointer nu face à un char d’assaut.
Le fond du problème concerne bel et bien le gameplay en lui-même : le jeu a été bâti autour du système de microtransactions pour accueillir ce dernier, et non l’inverse. En soi, si le fait de pouvoir faire péter l’oseille pour gagner l’ascendance sur ses adversaires dans un jeu acheté plein pot constitue une pratique plus que douteuse, c’est bien le système en lui-même qui est vérolé : vous devez en passer par le loot aléatoire pour booster vos persos, il n’est pas question ici de gravir les échelons avec votre skill, de plus l’ascendance donnée par les cartes est maouss et brise complètement l’équilibre du jeu, thunes ou pas. Lors des combats, vous n’aurez strictement aucun moyen de savoir ce que l’adversaire a en stock du côté de ses cartes, ce qu’à votre mort que vous l’apprendrez, vous privant ainsi d’une quelconque possibilité de faire valoir le skill en contrant des cartes puissantes. En bref, c’est bien le game design qui est foiré.
Si en plus c’était moche…
Vous aurez compris que le multijoueur du titre est littéralement ruiné par son système de Cartes des étoiles qui n’est là que pour vous faire claquer du pognon à tout-va. Mais on veut vous donner envie de jouer malgré tout, alors on vous sert l’univers Star Wars sur le plateau de la beauté graphique. Comme chez Ubisoft pour certains titres, la première fonction du visuel est de servir de cache-misère. Ça au moins, c’est très bien fait. Les paysages sont une fois de plus à couper le souffle et Star Wars Battlefront II fera zizir à la rétine.
On retrouve beaucoup cet effet “wow”, y compris lors des combats. La modélisation des personnages est excellente et il n’y a vraiment que très peu à redire sur l’aspect graphique du titre. Seul véritable défaut s’il en est : les explosions mériteraient d’être un peu plus travaillées au niveaux gerbes de flamme.
Les paysages sont une fois de plus à couper le souffle et Star Wars Battlefront II fera zizir à la rétine.
La bande-son et les effets sonores sont bien entendu au rendez-vous, le travail sur le sound design étant toujours une valeur sûre du studio DICE. Pour le coup, on a l’impression d’être dans le monde de Star Wars, au moins à ces niveaux, ce qui est déjà ça, même si c’est loin, très loin d’être suffisant.
Une coloscopie c’est à peine plus cher, fait par des professionnels, et c’est remboursé par la sécu
Honteux. Voilà le premier mot qui me vient à l’esprit lorsque je pense à Star Wars Battlefront II. Doté d’un solo faiblard porté seulement par quelques révélations – certes très intéressantes pour le fan, mais tout de même -, l’enchaînement insipide des scènes de combat interminables et inintéressantes au possible de la campagne aura bien vite fait de vous faire piquer du nez – heureusement, cela est contrebalancé par les incohérences, blagues ratées et certains dialogues qui vous feront lever les yeux au ciel. Le cœur du titre – le multijoueur – souffre d’une hémorragie dont il ne se remet pas et qui est caractérisé par un système qui n’a pas été pensé comme élément de gameplay mais bien comme perspective financière. En définitive, le principal intérêt de ce jeu est simplement de reprendre l’univers Star Wars. Le potentiel est là, enterré bien profond, on ne lui a juste pas laissé sa chance et c’est bien dommage. Quand on pense qu’il suffisait de reprendre la recette Battlefield 1…
► Points forts
- L’apport stratégique des classes…
- Presque irréprochable graphiquement, de superbes panoramas dignes de l’univers
- Le mode “Combats spatiaux” profite de bonnes améliorations, probablement le mode le plus agréable
- Quelques révélations sur l’univers en solo
- Sound design très réussi
- Star Wars
► Points faibles
- … malheureusement pas suffisamment poussé pour peser réellement
- Pay-to-win, sans l’ombre d’un doute
- On va même jusqu’au forçage de main, du jamais vu dans un jeu payé plein pot
- En dehors des révélations, solo insipide qui se contente d’enchaîner les scènes de tir au pigeon
- Écriture à revoir pour certains dialogues
- Incohérences scénaristiques
- Système d’escouade sous-exploité (pour ainsi dire inutile en l’état actuel)
- Les modes de jeu manquent de personnalité
- Diantre, pourquoi TOUT axer sur le kill même lorsque le focus est censé se faire sur les objectifs ?
- Level design pas toujours inspiré ou cohérent
Il paraît que le côté obscur est cité dans les Paradise Papers
ReTest mis en ligne le 04/05/2018
Battlefront II a bénéficié de plusieurs mises à jour, les dernières en date étant décisives puisqu’elles rétablissent les micro-transactions qu’EA avait retirées suite au shitstorm déchaîné par la sortie du jeu et de son système vicié jusqu’à l’os.
Le système de microtransactions se montre aujourd’hui beaucoup plus raisonnable puisqu’il ne concerne que des skins, eux-mêmes très raisonnables – j’y reviens dans quelques lignes. En conséquence, le système de progression a été refait (on pourrait dire qu’il a été fait tout court) mais forcément, comme le cœur du multi était vicié à la base, il n’y a pas de miracle au bout du compte.
Y’a un moment donné, si tu craches à la tronche de quelqu’un, tu ne peux pas simplement lâcher un “c’était pas moi” sous prétexte que t’as visé les yeux.
D’ailleurs, pas question de réinitialiser la progression de tous les comptes – cela aurait permis à DICE d’être en mesure de proposer un système beaucoup plus intéressant mais aurait également forcé l’éditeur à rembourser les joueurs, m’voyez.
Pas question de réinitialiser la progression de tous les comptes – cela aurait permis à DICE d’être en mesure de proposer un système beaucoup plus intéressant mais aurait également forcé l’éditeur à rembourser les joueurs.
Sabre-laser fourni sans les piles
Au bout du compte, il n’est plus possible d’obtenir des Cartes des étoiles dans les loot boxes, il faut jouer afin de gagner des niveaux avec les différents héros, classes et véhicules. Ce faisant, vous gagnez la possibilité de débloquer les fameuses cartes via crédits impériaux, que vous remportez grâce aux défis et matchs complétés. Ces crédits servent aussi à débloquer les skins et peuvent être achetés avec de l’argent réel.
Très classique dans son approche, ce système de progression ne se montre pas bien folichon et ne concernera que les nouveaux joueurs, les autres étant déjà passés plus ou moins fréquemment par la case loot boxes pour récupérer de quoi booster leurs personnages.
Ce système de progression ne se montre pas bien folicho.
On remarque l’ajout de quelques cartes, héros et véhicules histoire d’étoffer un peu le contenu du jeu (gratuitement). Sympathique mais rien a signaler du côté des modes de jeu, côté qu’il s’avérait pourtant nécessaire de garnir davantage.
Les Stormtroopers sortent couvert, Dieu merci
On notera que DICE a eu le bon goût de nous épargner les Stormtroopers sans casque cette fois-ci. Quelques skins de héros, gentillets au plus – et en même temps, je ne le répéterai jamais assez, un jeu Star Wars ne peut pas compter sur les skins.
On nous annonçait il y a peu et en grandes pompes quarante skins de soldat. Tempérons les ardeurs commerciales d’EA et DICE : dans les faits, il y a de nouvelles races pour les rebelles (ça c’est l’aspect très bien) et de nouvelles couleurs de peau pour l’Empire et le Premier Ordre (ça c’est l’aspect à la con). Vendues 20 000 crédits pièce. Voilà voilà.
Il y a de nouvelles races pour les rebelles (ça c’est l’aspect très bien) et de nouvelles couleurs de peau pour l’Empire et le Premier Ordre (ça c’est l’aspect à la con).
De leur côté, les skins de héros épiques demandent 40 000 crédits pour être débloqués, de quoi relancer des séances de grinding sur un multi dont l’intérêt reste encore très inégal à l’heure actuelle – avoir des piou-piou lasers et la tronche de Luke Skywalker ne suffit pas à faire un bon jeu.
Oui, ce sont deux skins “différents”.
Côté campagne solo, les développeurs ont ajouté une suite que l’on peut qualifier de dispensable. On se retrouve une fois de plus avec une succession de couloirs et de tableaux de tir au pigeon. Quelques éléments scénaristiques intéressants pour les fans se démarquent légèrement puisque l’histoire se déroule 30 ans après le scénario de la première campagne et fait la liaison avec Star Wars Épisode VIII – Les Derniers Jedi.
Ça pouvait pas Empirer
Battlefront II est devenu un jeu passable. Les graphismes et l’univers Star Wars décalquent toujours autant la rétine, mais si je veux une vitrine graphique, je vais au cinéma. Condamné à proposer un système de progression multijoueur au ras des pâquerettes à cause d’un vice de fabrication intial du cœur de celui-ci, Star Wars: Battlefront II propose certes des affrontements d’envergure qui font le job côté fan-service mais qui dans le fond ne volent malheureusement pas bien haut. Les quelques ajouts sont plutôt sympathiques et le recul des microtransactions est des plus agréables (et, surtout, était nécessaire) mais on ne remarque aucun nouveau mode et les événements ponctuels ne sont pas tous d’un intérêt dingue (la Chasse Ewok, en ce moment, est d’un ennui remarquable). La seconde campagne solo, comme sa prédécesseure, n’a pas spécialement d’intérêt en dehors de quelques éléments scénaristiques. À essayer si l’on est fan de Star Wars.
Cent rancunes
WarLegend.net a bénéficié d’une copie presse offerte par EA. Testé sur PC.
Trailer de lancement Star Wars Battlefront II
Star Wars Battlefront II sera disponible le 17 novembre 2017 sur PC, PS4 et Xbox One
https://www.youtube.com/watch?v=RdEKChWcqx4
Mais c’est qu’il me l’aurait fâché mon pti pépère Hexen…
Merci mr tu vas me faire économiser de l’argent, j suis deg moi qui adore l univers de star wars…
je pense qu’ils compte justement sur les fans comme moi qui d’habitude achète les yeux fermés tout ce qui a en rapport avec star wars (oui ou oi tout ;) )
ps : bien rigolé : ‘Il paraît que le côté obscur est cité dans les Paradise Papers’
et "Je fais un avec le pognon, le pognon est avec moi"
Dommage que le test n’existe pas en version anglophone il aurait été repris par Metacritic et aurait fait baisser la note de cette bouse de vache.
Apparemment il y a une différence entre les joueurs et ceux qu’on achétent pour faire des articles sponsorisé :D
Webedia a encore frappé après les critiques sponsorisée sur des films foireux sur Allociné la même sauce avec Jeuxvidéo.com
Remarquez les commentaires et les tests utilisateurs désactivés :D
:( j ai craqué j l ai acheté…. star wars est plus fort que moi :(
et ben je peux dire que oui ce jeu il est pas teriible terrible