En début d’année, SteelSeries nous avait déjà conquis avec sa souris Rival 600. Voilà maintenant que le géant du marché gaming revient à la charge avec la Rival 650, son homologue sans fil.
C’est la même chose sauf que c’est pas pareil
En tout et pour tout, la Rival 650 est la copie quasi conforme de son aîné, la Rival 600. Même design, même ergonomie, même technologie de capteur… le bestiau de SteelSeries reste en terrain connu. Le but de la marque danoise est ici de propulser sa souris gaming vers une tout autre dimension : celle du sans-fil.
Pour ce faire, la Rival 650 se dote d’une batterie intégrée affichant jusqu’à 10 heures d’autonomie pour seulement 15 minutes de charge. De plus la petite nouvelle vient avec tout l’attirail nécessaire : adaptateur sans fil USB, prolongateur USB et 8 poids de 4 g.
Caractéristiques
Système de capteur | Double capteur TrueMove3+ |
Capteur principal | gaming optique TrueMove3 |
Capteur secondaire | Détection optique linéaire sensible à la profondeur |
CPI | De 100 à 12 000, par incréments de 100 |
IPS | Plus de 350, sur les surfaces QcK SteelSeries |
Accélération | 50g |
Distance de soulèvement | De 0.5 à 2mm (personnalisable) |
Matériaux | Surface douce noire ; Plastique renforcé de fibres |
Nombre de boutons | 7 (personnalisable) |
Type de switch | Boutons SteelSeries, jusqu'à 60 millions de clics |
Poids | 121g ; peut monter jusqu'à 153g |
Longueur | 131 mm / 5.2 pouces |
Largeur | 62 mm/2.4 pouces (avant), 62 mm/2.4 pouces (milieu), 69mm/2.7 pouces (arrière) |
Taille | 27 mm/1.1 pouce (avant), 43mm/1.7 pouce (arrière) |
Type de câble / longueur | Amovible, caoutchouc doux / 2m |
Compatibilité | Windows, Linux et Mac |
Logiciels | SteelSeries Engine 3.12.13, pour Window (7 ou plus récent) et Mac OSX (10.8 ou plus récent) |
(source : site officiel)
Comme dit plus haut, la Rival 650 conserve tous les attraits de sa prédécesseur et cela implique bien sûr son fer de lance, le TrueMove3+. Un système qui a déjà fait ses preuves a plusieurs reprises. Celui-ci limite au mieux les erreurs de décalage et d’accélération. On retrouve aussi le second capteur pour la profondeur, qui assure la détection de… eh bien la profondeur, mais aussi du soulèvement.
Tout comme sa prédécesseur, la Rival 650 est équipée du TrueMove3+
Ergonomie & Design
Là encore cela relève du phénomène de déjà-vue. Que ce soit dans sa conception globale ou son design, on reste sur ce que proposait la Rival 600. N’en témoigne pas moins une finition exemplaire, preuve que SteelSeries ne lésine pas sur la qualité de fabrication de ses produits. La bête se laisse manipuler avec souplesse ; le revêtement présent sur les zones en contact avec la main offre une saisie des plus agréable.
Cependant, l’intégration d’une batterie s’en est inévitablement venue avec une augmentation de la masse. Même sans y ajouter de poids, la Rival 650 dépasse les 120 g. En soit, il ne s’agit pas vraiment d’un défaut et on reste dans le domaine de la préférence, mais pour ceux qui penchent plutôt pour des souris légères, cela pourrait en devenir un. Quant à ceux qui, au contraire, se glorifient aux côtés des catégories lourdes, celle-ci peut monter jusqu’à 153 g en ajustant avec les poids fournis.
La prise en main est bien pensée. Elle se veut notamment facilitée par des « grips » positionnés au niveau du pouce ainsi qu’à l’autre extrémité de la main. Chaque élément utilisable, que ce soit les clics ou les boutons, est mis en évidence par le revêtement en silicone qui assure aussi une bonne accroche.
Sur le côté gauche, la souris dispose de 3 boutons. Si les deux premiers restent sur le concept classique utilisé par une bonne majorité du marché, le troisième se présente comme ajout pour se démarquer. Il s’avère cependant positionné un peu trop en avant. Il sera difficile pour la plupart de l’utiliser — surtout les petites mains — et c’est encore plus vrai en plein jeu.
Les joueurs de MMO et autres jeux qui requièrent un panel de boutons plus complet déploreront un nombre peut-être trop limité ici. La Rival 650 ne s’adresse clairement pas à ces joueurs-là, bien qu’elle n’aura aucun mal à trouver preneur sur ce marché aussi.
Tout comme sa sœur (on vous a déjà dit qu’elles se ressemblaient ?), la Rival 650 est dotée de rétroéclairage RGB, personnalisable depuis le logiciel. Que dire de plus… il y a du RGB, et le RGB c’est génial ?
Monstre en action
À l’utilisation, la Rival 650 s’avère jouissive au bas mot. Le passage au sans-fil s’est fait dans les règles de l’art tant on apprécie la disparition du câble sans pour autant subir un contrecoup des performances. La technologie embarquée de la souris — Quantum Wireless 2.4Ghz avec un taux de rapport de 1 ms — ne laisse en effet entrevoir aucun décalage ni saut de fréquence.
Le passage au sans-fil s’est fait dans les règles de l’art
Le système de capteur TrueMove3+ de SteelSeries fait une fois encore des merveilles. La précision se veut impeccable, tandis que la fluidité des mouvements dépeint une efficacité en toute circonstance. Nos gestes, même les plus brusques, ne font jamais vaciller la bête qui parvient à les gérer quoiqu’il arrive. Testé et approuvé par les ninjas de l’espace (Warframe).
Le second capteur ajoute un élément ô combien appréciable sur le plan de la précision. Avec ce dernier il est possible d’ajuster la hauteur à laquelle la souris cesse de capter les mouvements (descend jusqu’à 0,5 mm). Pour peu qu’on ait l’habitude de recentrer sa souris, consciemment ou non, ce capteur de profondeur apporte un confort non négligeable, de même qu’une vitesse d’exécution accrue.
Le calibrage de ce second capteur se fait d’ailleurs assez aisément, grâce à un bouton situé au milieu. En laissant appuyer, la souris détecte la surface sur laquelle elle se trouve et se calibre à partir de celle-ci. Ce réglage peut également se faire automatiquement ; la Rival 650 se calibrera alors à chaque allumage. Attention tout de même, changer de tapis de souris rend cet automatisme moins fiable.
Du côté de la batterie et de sa gestion, on est là aussi sur un symbole de qualité. L’autonomie offre une durée d’utilisation en jeu plus que satisfaisante : chargé à bloc, on dépasse aisément les 10 h en non-stop. On monte bien plus haut lors d’un usage plus épisodique, allant sans mal jusqu’à 24 h.
Cerise sur le gâteau : comme promis, seule une quinzaine de minutes suffit pour atteindre les 10 h d’autonomie. De plus, la souris peut être utilisée sans problème avec son câble ; il est donc possible de faire d’une pierre deux coups.
Logiciel pour machine bien huilée
À l’instar des derniers périphériques estampés SteelSeries, la Rival 650 est configurable depuis le logiciel SteelSeries Engine 3. La souris se veut entièrement personnalisable des pieds à la tête : boutons, accélération, distance de soulèvement, accrochage d’angle, etc. Nombreux profils peuvent être créés et associés à une ou plusieurs applications qui les activeront de façon automatique.
On retrouve la possibilité de définir le niveau de sensibilité, pouvant aller jusqu’à 12 000 CPI. Non pas que ce soit utile d’aller aussi haut, mais au moins on a l’embarras du choix — et on aime bien les gros chiffres en plus. On regrettera qu’il n’y ait que deux niveaux de sensibilité (par profil), un défaut que l’on oublie toutefois assez vite, le nombre de profils palliant à cela.
Bien entendu, le rétroéclairage RGB n’est pas en reste. Avec ses 8 zones éclairées (les bandes du milieu étant coupés en 3 avec chacune sa propre led), la Rival 650 offre un joli festival de lumières. Le logiciel permet ainsi une liberté appréciable pour nos envies colorées.
Vous l’aurez compris, SteelSeries Engine se veut extrêmement complet. Si sa manipulation s’avère plutôt intuitive en règle générale, il faudra tout de même un petit temps d’adaptation pour bien appréhender la plupart des réglages. Toujours est-il que celui-ci reste clair et ne devrait laisser personne sur la touche.
La Rival 650 offre un joli festival de lumières
Bouquet final
SteelSeries fait une fois de plus un coup de maître avec sa souris. Non seulement la Rival 650 reprend tout ce qui fait la force de sa sœurette — ergonomie et design léchés compris — mais elle parvient à offrir une expérience sans-fil proche de la perfection. Le duo de capteurs arborant la technologie phare de SteelSeries est d’une efficacité redoutable et fera rougir plus d’un concurrent. Personnalisable de bout en bout grâce à un logiciel fourni au possible, chacun peut y trouver son compte, que ce soit pour le mapping des boutons ou le concerto de lumières.
En l’état, la souris n’en reste pas moins un clone de la Rival 600. Si la transformation en sans-fil a été maîtrisée de A et Z, il faut tout de même être prêt à débourser 40 € de plus pour des performances similaires. Bien que ce soit justifié, tout le monde n’ira pas de cet avis. Du reste, si vous souhaitez vivre l’expérience sans fil ultime, pas besoin de chercher plus loin.
► Points forts
- TrueMove3+, la technologie des merveilles
- Le capteur de profondeur
- Un design au service d’une ergonomie efficace
- Qualité des matériaux
- Personnalisable de A à Z
- Logiciel complet et intuitif
- Du sans-fil sans compromis de performances
- Autonomie au poil
► Points faibles
- Un peu lourde
- Le troisième bouton peu accessible
- Une Rival 600 bis pour 40 € de plus
Le clone balèze
Ce test a été réalisé sur un matériel offert par le constructeur.
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