A noter scurpuleusement : la WebTV vous a concocté une émission de ouf, entièrement dédiée à Street Fighter V avec le grand MKaio, top player Gouken sur Ultra Street Fighter IV, qui nous fait l’honneur de sa présence ! Rendez-vous CE SOIR de 20h à 22h sur la WebTV War Legend !
Street Fighter est une licence qui résonne aux oreilles des joueurs d’une manière toute particulière. On se sent un peu nostalgique d’un coup, surtout quand on se rappelle que le tout premier opus est sorti en 1987, juste avant que Street Fighter II explose les records de vente. Nous en sommes aujourd’hui rendu au cinquième épisode et les combattants sont frais comme des gardons ! Oui, vous remarquerez que j’utiliserai le plus d’expressions désuètes pour ce test, histoire que le bon vieux temps atteigne son paroxysme ici et maintenant.
Press start et démerde-toi !
Bon les amis, ça commence mal. Je l’avoue, je le confesse même : je ne suis pas un expert de Street Fighter. J’ai posé mes mains sur plusieurs volets pourtant, mais rien n’y fait, je n’ai pas le temps suffisant pour devenir le prochain Super Sayan des coups de sandale dans la tronche. Malgré tout, il me semblait qu’accéder à un jeu de cette licence était de prime abord très facile. On a toujours un bon petit mode solo bien sympa avec des bots suffisamment cons mais pas trop pour qu’on se sente un poil puissant, mais aussi des tutos de façon à faire quelques coups bien classes. On est ici bien rapidement propulsé dans l’arène sans bien maîtriser quoi que ce soit. Et alors, l’histoire… J’aurais bien écrit “ha ha ha”, mais encore eût-il fallu que ça me fasse rire. Chaque perso dispose de 3 à 5 combats. Pas plus. Autant dire que de ce côté-là, on a vite fait de s’ennuyer, d’autant que les dessins proposés entre les rounds sont un brin nazes et que les sous-titres sont, d’une manière générale, ce qu’on pourrait qualifier de ridicule.
Et gare à vous si vous n’aimes pas vous taper le mode histoire, car vous ne trouverez à l’heure actuelle aucun mode Arcade ni même le traditionnel et indispensable Versus contre l’intelligence artificielle. J’avoue que j’ai franchement du mal à comprendre ce choix de la part des développeurs (ou de l’éditeur? Besoin d’un rentrée d’argent rapide ?). On notera malgré tout la présence du mode Survie, relativement bien foutu mais pas assez pour faire passer la pilule. Celui-ci vous permet, lorsque vous arrivez au bout, de débloquer un skin, enfin une couleur… En définitive, Street Fighter V est sorti de bêta pour proposer un contenu de bêta… mais au prix fort ! Le reste du titre sortira au compte-goutte durant l’année ! Une early access en somme. C’est assez triste pour un jeu qui reste pourtant, une fois cette amère déception passée, pas piqué des hannetons.
Distribution de patates
Mais Street Fighter V reste un Street Fighter : il est diablement addictif. D’une manière générale, le jeu est plus équilibré que son prédécesseur et permettra donc tout de même une certaine accessibilité en dépit de son manque de pédagogie. La clé ici est l’offensivité et il faut donc savoir se jeter à l’eau pour aller chercher l’adversaire et l’enchaîner. On apprécie particulièrement la quasi-disparition des coups à charge qui étaient jusqu’ici une plaie, renforçant le dynamisme global des affrontements. Aussi, réaliser des coups spectaculaires est plus à la portée du premier pélos venu (dont moi), ce qui est inévitablement source de plaisir et s’inscrit dans la logique de Capcom de proposer un Street Fighter V que tous pourront apprécier. Néanmoins, que les joueurs acharnés se rassurent : si les moves sont dans l’ensemble plus facilement réalisables, il est toujours indispensable d’avoir une très grosse expérience pour maîtriser véritablement le jeu et cela fera systématiquement et la différence lors des combats.
En définitive, ce qui fait la vraie force de ce titre en plus de son line-up de 16 personnages et de son feeling, ce sont les V-Gauge, V-Skills et V-Triggers. La V-Gauge est une barre qui se remplit à mesure que vous utilisez avec succès vos V-Skills, que l’on peut définir comme étant des coups spéciaux. Chaque personnage en possède au moins un. Oui, au moins, car certains en utilisent des variantes et ça peut aller jusqu’à 3. Réussissez votre coup, et c’est une demi-barre V-Gauge qui se remplit. C’est bien beau, mais à quoi que ça sert ? Tout simplement à déclencher des V-Triggers et V-Reversals (oui, on est d’accords, ça commence à faire beaucoup de V-quelque chose). Dans le premier cas, vous consommez l’intégralité de votre jauge et cela vous donne immédiatement accès à des attaques modifiées qui font un peu plus de mal au contact des dents. Parfois, des compétences sont également octroyées au passage. Dans le second cas, il s’agit de contrer méchamment après avoir bloqué une attaque, ce qui consommera seulement une barre de votre jauge (oui, car il y a plusieurs barres pour remplir votre jauge. Toute une histoire finalement, ce Street Fighter V !).
Le jeu qui met des claques
Visuellement, Street Fighter V est agréable à l’œil, même si on a franchement envie de casser la tronche aux publics des combats qui ont tendance à irriter la pupille en plus de provoquer de temps à autre des baisses de framerate. Les effets et les coups spéciaux sont jolis, même si on regrette qu’il n’y ait pas plus de finish move en intéraction avec le décor. C’est également un plaisir de retrouver nos bons vieux persos, tels que Bison, Zangief, Chun Li… Le feeling est toujours là et on s’éclate bien, ce qui reste à mon avis le principal, d’autant plus que, comme précisé plus haut, le skill n’est pas mort pour autant et il faudra vraiment s’investir pour être un bon joueur de Street Fighter V. On remarque qu’en plus de nos héros habituels, quatre nouveaux arrivants pointent le bout de leur nez : Laura et son Jiu Jitsu, F.A.N.G. et son poison, Necalli qui se la joue Dark Souls, et Rashid, qui m’a fait pleurer sous un déluge de coups à chaque fois que je l’ai rencontré. Les gameplay, rien qu’au niveau de ces nouvelle têtes, est assez varié et représentent, en fin de compte, la palette des possibilités que Street Fighter V a à offrir. Malgré tout, et c’est bien dommage, Capcom ne va pas s’arrêter là et compte sortir de nouveaux personnages… payants. C’est devenu un leitmotiv de nos jours, il faut payer pour obtenir la véritable version finale d’un titre. Vous grincerez probablement des dents à la vue du prix d’un seul personnage : 6€. Alors oui, on peut les acheter avec l’argent du jeu, mais autant vous dire immédiatement qu’il faudra, si vous ne passez pas toutes vos soirées sur le jeu, prendre un congé un amont de l’arrivée de chaque nouveau combattant afin de geeker comme un taré pour ne pas avoir à se priver d’un kébab. Enfin, ne vous faites pas de bile, la boutique n’est même pas encore en ligne et n’arrivera qu’en mars. “Oops, I did it again”.
Street Fighter V, malgré son manque d’accompagnement des débutants et sa volonté de se la jouer jeu en kit (retrouvez la prochaine pièce chez votre marchand de journaux la semaine prochaine !), propose un feeling intact malgré les années. Ceux qui ont très peu l’habitude des jeux de combat seront même ravis de pouvoir faire quelques coups qui déboîtent bien comme il faut et permettent de passer d’agréables moments dans le sang et les molaires qu’ils extrairont de leurs adversaires. Les personnages historiques sont toujours là et font le boulot tandis que les nouveaux proposent des gameplay variés et véritablement dignes d’intérêt. Enfin, les V-trucs améliorent l’expérience et le ressenti, pour un ressenti bonifié.
[Points Positifs]
- Accessible, mais exigeant pour atteindre le sommet du skill
- Gameplay toujours aussi addictif
- V-trucs !
- Les personnages historiques et des nouveaux bien pensés
- Charme visuel
- Globalement plus dynamique que son prédécesseur
[Points Négatifs]
- Contenu pauvre
- Histoire… ?
- L’éternel rajout de contenu pour un prix exhorbitant
- Ils sont où les tutos ?
Street Fighter V est en vente chez notre partenaire GoCleCd.fr.
A noter scurpuleusement : la WebTV vous a concocté une émission de ouf, entièrement dédiée à Street Fighter V avec le grand MKaio, top player Gouken sur Ultra Street Fighter IV, qui nous fait l’honneur de sa présence ! Rendez-vous CE SOIR de 20h à 22h sur la WebTV War Legend !
L’éternel rajout de contenu pour un prix exhorbitant
Sur ce point je ne suis pas du tout d’accord, si on retire le cosmétique, les persos ajoutés couterons 5 euro pieces avec un season pass a 20 €.
Par contre, on peut aussi les débloquer avec le cash ingame, et on a déja le prix de Alex qui est de 100K Fcoin.
Pour info chaque mode story finit donne 10K Fcoin, chaque survival finit par difficulté et par perso , donne entre 6k et 20k Fcoin ( mais celui la bonne chance 50 match en difficile good luck).
théroriquement on peut récupéré facilement 16 * 10 + 16 *6 + 16 *10 + 16 * 20 , donc de quoi faire.
Ensuite un match amicale gagné rapporte 50 Fcoin, je ne sais pas pour les ranked mais on m’a parler de 100 pour le looser et 300 pour le vainqueur.
donc en clair c’est clairement pas de l’arnaque a ce niveau.
Par contre, ce que je retient c’est que leur réseau est BUGGE de chez BUGGE , 6 à 10 minute pour trouver un match hier.