Test Thermaltake Meka G1 – Un clavier qui remplit son office

Thermaltake fait globalement de l’excellent matos hardware. Le Meka G1 ne fait pas exception, bien qu’il dispose de quelques défauts vraiment handicapants, surtout au vu de son prix. Ce clavier a cependant plusieurs qualités qui, vous le verrez, en font sa force.

Le clavier – HUB USB par excellence

C’est effectivement le premier gros avantage du Meka G1 : il dispose de deux ports USB, ainsi que d’entrées jack pour des écouteurs et pour un microphone. Si de prime abord cela ne paie pas de mine, on se rend rapidement compte de l’utilité que cela peut avoir. La possibilité de brancher deux périphériques supplémentaires sans devoir se mettre à quatre pattes sous son bureau pour les brancher à la tour est un plus non négligeable. On peut aussi y brancher nos écouteurs de téléphones, généralement assez courts, chose qui est plus délicate lorsqu’on doit les insérer dans l’orifice prévu à cet effet sur notre PC chéri. Les USB permettent de brancher la souris, votre chargeur de portable, une manette, etc. Ce qui est excessivement pratique.

Elles sont où les macros ?

C’est un des points qui va peut-être bloquer beaucoup de monde concernant le Meka G1 : l’absence de touches de macro. Les personnes qui n’en ont jamais eu auront probablement un avis assez neutre sur le sujet, mais ceux qui ont déjà eu un clavier avec ces touches supplémentaires auront du mal à les abandonner, surtout lorsqu’on paie le clavier 130$. Elles sont de plus en plus souvent incluses dans les claviers gamers haut de gamme, catégorie dans laquelle le Meka G1 rentre en termes de prix. Outre les touches qu’on retrouve généralement sur la gauche du clavier, une petite touche manque aussi à l’appel : la touche Windows à gauche du clavier, un moins pour certains, mais probablement un bon point pour d’autres (coucou Den).

Jouer dans le noir, un cauchemar

C’est très certainement le plus grand défaut du Meka G1 : l’absence de rétroéclairage. Si cela ne pose à priori pas de problèmes durant la journée, ça devient rapidement un calvaire le soir et la nuit, lorsque vous jouez dans une atmosphère moins lumineuse. Le fait qu’aucune lumière n’est dégagée par le clavier représente, pour moi, un frein considérable, surtout avec le prix proposé. Quasiment tous les périphériques récents bénéficient d’un éclairage personnel, permettant aux joueurs de les utiliser dans les conditions les plus sombres possible. Ce n’est malheureusement pas le cas ici, ce qui représente un gros désavantage face à ses concurrents en termes de qualité / prix.

Un bonheur d’écriture

Revenons aux aspects positifs du Meka G1, et probablement le plus important : le confort de frappe, et il est bon, très bon. En effet, passer des heures à taper sur ce clavier est un vrai bonheur. Que ce soit en termes de confort, ou de la réponse des touches, il reste finalement assez peu de choses à dire. Les switchs Cherry MX Black font partie des meilleurs types de switchs actuels, mettant le Meka G1 au top niveau concernant ce point. Les touches sont un mélange de lourdeurs et de légèreté dans le sens où on sent qu’on appuie vraiment dessus pour les activer, mais qu’elles répondent au tac au tac, ce qui est, selon moi, la définition même d’un bon équilibre fourni par les switchs.

SO-LI-DI-TE

Le Meka G1 est d’une solidité incroyable. On a vraiment pas l’impression de fragilité qu’on peut retrouver sur d’autres claviers. Cela vient aussi du câble tressé ultra solide, qui résistera sans aucun doute aux animaux les plus déterminés à ronger vos fils et autres. Le clavier en lui-même a aussi cet aspect de solidité à toute épreuve, lui incluant aussi un désavantage : le poids. En effet, le Meka G1 ne sera probablement pas votre meilleur ami si vous comptez vous déplacer léger en lan ou dans de gros événements. On parle ici d’un clavier gamer bien lourd et bien solide qui devrait survivre aux moments de rages, toute proportion gardée bien entendu.

Conclusion

On est ici face à un clavier d’excellente facture, à la fois solide, et agréable à la frappe. Il dispose de quelques défauts, dont certains conséquents. En effet, il est lourd, rendant plus désagréable son transport en lan, mais on remarque surtout l’absence de rétroéclairage, probablement le plus gros défaut qu’on peut trouver à un clavier de nos jours. Son prix, tout de même assez élevé (130$) représente aussi selon moi un problème, puisque certains claviers moins chers le concurrence extrêmement fort. Malgré tout ça, on retrouve de gros points positifs, tels que les entrées de périphériques (2 USB, une entrée pour des écouteurs et une pour un micro) ainsi que le câble ultra solide. Le switch Cherry Black est vraiment agréable à la frappe et promet de nombreuses heures de jeu et d’écriture dans les meilleures conditions.

►  Points forts

• La solidité du clavier
• Le câble tressé que vos animaux ne pourront pas ronger
• Les Switch Cherry Black
• Les entrées pour d’autres périphériques

►  Points faibles

• Le prix élevé
• L’absence de rétroéclairage
• Le poids

La solidité à l’état brut

Ce test a été réalisé sur un matériel offert par Thermaltake

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