Turtle Beach sort l’Atlas Air, un casque ultra léger haut de gamme offrant de superbes performances audio et un design pour le moins atypique.
Unboxing & caractéristiques
La boîte de la bête contient tout ce dont vous avez besoin pour faire face à toutes les situations :
- Le Turtle Beach Atlas Air
- Un micro avec sa bonnette
- Un transmetteur USB
- Un câble USB-C – USB
- Un jack 3.5
Comme à l’accoutumée, on rappelle les caractéristiques du périphérique telles que présentées par son constructeur :
- Conception ouverte avec les premiers écouteurs flottants au monde
- Pilotes de 40 mm avec qualité audio 24 bits haute fidélité
- Micro amovible de qualité diffusion avec performances de bande passante élevées, 32 kHz
- Design léger avec seulement 301 g et coussinets en mousse à mémoire de forme compatibles avec les lunettes
- Connexion sans fil faible latence + Bluetooth® ou mode filaire
- Bouton QuickSwitch pour basculer facilement du sans fil au Bluetooth®
- Jusqu’à 50 heures d’autonomie de la batterie et charge rapide
- Logiciel de bureau et mobile Swarm™ II avec égaliseur 10 bandes avancé
- Waves 3D Audio pour PC + égalisation 10 bandes et Superhuman Hearing®
- Pack de mods personnalisable arceau et coussinets, vendu séparément
Question prix, on est sur du 179,99€.
Ergonomie & design
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le Turtle Beach Atlas Air surprend dès le déballage avec son design. On remarque tout de suite les petits câbles de caoutchouc qui maintiennent l’oreillette à l’arceau. Ceux-ci, aidés de l’armature en plastique souple, d’avoir un casque que l’on peut tordre assez facilement.
Les oreillettes s’adaptent très bien et le résultat global est le confort suprême, mais j’en parlerai plus loin.
Une fois l’étonnement de ce premier contact passé, on reste avec un casque qui est, il faut bien se l’avouer, agréable à regarder – alors même que je n’en étais justement pas convaincu au déballage.
Pas de LED superflues, un filet sur l’arceau pour augmenter le confort, une bande élastique à scratcher pour régler la hauteur et des oreillettes avec une mousse si agréable… On part sur une très bonne recette.
Un point de vigilance cependant : l’armature est entièrement en plastique. Donc certes tout cela est malléable, mais je me pose la question de la durabilité, notamment au niveau des jointures entre l’arceau et l’armature des oreillettes. Si vous êtes du genre peu soigneux avec vos équipements, je vous recommande d’essayer de l’être un peu plus avec le Turtle Beach Atlas Air… juste au cas où.
Au niveau de la connectivité, vous retrouverez de quoi brancher le casque pour le recharger via une prise USB-C. Il est assez dommage de ne pas avoir un système de batteries interchangeables, mais d’un autre côté l’autonomie est tout de même très bonne avec 50h d’écoute ; et puis la charge rapide est au programme.
Il est aussi possible de brancher le casque en filaire grâce au jack 3.5 fourni – à noter que celui-ci présente une molette de volume.
Vous pourrez aussi gérer les sources grâce à un bouton dédié pour passer du Bluetooth au 2.4 GHz et inversement. Le point pratique, c’est que vous pouvez être sur le transmetteur 2.4GHz, recevoir un appel et y répondre via ce bouton, ce qui vous fera passer sur le Bluetooth. Le point pas pratique, c’est que ce sont 2 canaux distincts… il est tout de même dommage de ne pas avoir prévu de mixer les deux canaux pour un maximum de confort, surtout sur un casque se plaçant dans cette gamme.
Autre déception pour ma part : le micro amovible. Je n’ai jamais aimé ce design et je trouve franchement dommage de ne pas avoir un micro qui se rétracte dans l’oreillette. Une fois branché, le micro peut être remonté, ce qui a pour effet de le mute, mais je trouve le rendu franchement disgracieux et même… rétro. Lorsque je n’en ai pas besoin, je préfère le débrancher (puisque après tout c’est possible), sauf que du coup je le mets où ? Il reste là un peu à traîner, et lorsque j’en ai besoin par exemple pour un coup de téléphone, je dois enlever le casque, brancher le micro, remettre le casque et enfin répondre.
Performances
Les performances du Turtle Beach Atlas Air sont pour le coup complétement haut de gamme. Déjà le confort est maximal. Je n’ai jamais connu un casque qui parvient à ce point à se faire oublier. Je pourrais le porter toute la journée durant et presque l’oublier.
Il est extrêmement léger et les mousses des oreillettes sont très agréables. Le filet et la bande élastique sur l’arceau parachèvent un design totalement pensé pour votre confort d’utilisation, et c’est une grande réussite.
Le son est quant à lui très précis. Que ce soit pour la musique, les communications ou le jeu, le Turtle Beach Atlas Air offre un rendu très fidèle qui permet de tout apprécier à sa juste valeur. Les aigus sont cristallins et les basses profondes, mes oreilles le remercient.
En jeu, vous entendrez tout avec une grande fidélité. La spatialisation est parfaite, et c’est probablement aidé par le design ouvert des oreillettes. Vous remarquerez en effet que l’arrière des oreillettes n’est pas fermé, ce qui permet généralement une meilleur restitution sonore. En contrepartie, vous entendrez ce qui se passe autour de vous, attention donc si vous vous trouvez dans un environnement bruyant.
Le micro est largement au niveau également : il restitue parfaitement votre voix tout en l’isolant des bruits parasites. Il y a même un noise gate proposé par le logiciel propriétaire Swarm II, mais je n’en ai pas eu besoin personnellement.
Par ailleurs, j’apprécie particulièrement la molette de volume incorporée à l’oreillette gauche : c’est tellement naturel de porter la main à son oreille et de simplement tourner cette grosse molette pour gérer son volume. Très bonne idée Turtle Beach, très bonne idée.
Logiciel
Turtle Beach propose le Swarm II pour gérer ses périphériques. L’interface est très claire et épurée et permet de sélectionner ce qui nous intéresse – en l’occurrence ici l’Atlas Air.
A partir de là vous retrouvez les réglages classiques d’EQ, micro, divers boosts (par exemple pour les bruits de pas ou les tirs – je ne suis personnellement pas fan, mais ça peut servir pour certains).
Vous allez aussi pouvoir régler certains paramètres, comme par exemple le volume de la voix qui vous guide lorsque vous utilisez le casque (Microphone off, Microphone on, Wireless Mode, etc.). Ce qui me permet de la mettre à 0, j’ai toujours trouvé ça très kitsch.
Conclusion
Turtle Beach livre un excellent casque avec l’Atlas Air. Sa légèreté et le confort qui va avec sont tout simplement géniaux, et le son se révèle également très largement à la hauteur. Dommage qu’il y ait quelques petits manquements comme ce micro qui ne rentre pas dans l’oreillette. On aurait également préféré que le son rebascule sur les hauts-parleurs lorsqu’on éteint le casque – en l’état il faut débrancher le dongle pour cela. Mais vous voyez bien qu’il s’agit de défauts mineurs en comparaison des excellentes performances de ce Turtle Beach Atlas Air.