D’après le superviseur des effets visuels de la série Netflix, l’ambiance générale de The Witcher se rapprocherait plus de l’horrifique que du fantastique.
The Witcher: Isolation
Quand on parle de Geralt le sorceleur, aussi bien dans les jeux vidéo The Witcher que dans les romans dont ils sont adaptés, on pense tout de suite à un univers fantastique à base de magie et de guerre de royaumes. Pourtant, contre toute attente, il n’est pas question pour la série The Witcher de faire un énième Game of Thrones, mais plutôt de se pencher du côté de l’horreur. C’est du moins ce que nous révèle Julian Parry, le superviseur des effets visuels, dans un entretien avec SFX Magazine.
Je pense vraiment qu’elle (la série) penche du côté de l’horreur. Nous avons définitivement viré la fantasie. Je peux honnêtement affirmer que nous ne sommes pas du côté du fantastique. Enfin, c’est fantastique, mais du côté de l’horreur.
Par exemple, les striges [des femmes maudites pour vivre comme un monstre] sont vraiment horribles. C’est très dérangeant.
Ce ne sont clairement pas les amateurs de l’univers de The Witcher qui diront le contraire. De manière générale, les monstres qu’affronte Geralt ont rarement des gueules de porte-bonheur et certains affrontements pourraient, en effet, se rapprocher de l’horreur.
Mais ce n’est pas la seule raison, Parry explique qu’il s’agit également d’une question de logistique.
Nous avons les armées Nilfgaardiennes, qui ne peuvent pas exister parce qu’il y en a plus de 10 000. Pareil pour les Témériens et les Cintrans. Les armées ne peuvent pas exister physiquement sur le plateau.
Une déclaration assez étrange puisque les effets spéciaux sont là pour ça — on se souvient encore des armées à perte de vue dans Game of Thrones ou encore Le Seigneur des Anneaux. Mais il est vrai que nous ne sommes pas dans le même registre… et le même budget. The Witcher est une histoire plus personnelle et ce n’est pas comme si les batailles entre les armées n’étaient pas présentes — nous en avons d’ailleurs déjà aperçu durant le trailer.
Personnellement, cette perspective ne me dérange pas du tout, et pourrait donner un angle nouveau à un univers déjà bien exploité. Dans tous les cas, rendez-vous le 20 décembre prochain pour la sortie de la première saison sur Netflix.