C’est un Jour Sans Fin, mais sans marmottes et plus de morts
Vous ne comprenez rien au concept de Deathloop ? Apparemment, vous n’êtes pas les seuls. Cela a sans doute motivé Arkane Lyon de pondre une petite vidéo maison qui explique pas à pas l’intérêt de son prochain immersive sim, présentée par son réalisateur Dinga Bakaba qui a travaillé son meilleur accent frenchie pour l’occasion.
Dans Deathloop, le joueur est prisonnier d’une boucle temporelle qui redémarre la même journée encore et encore, et cherche à s’en extirper. Pour y arriver, il doit éliminer 8 cibles réparties sur l’île de Blackreef, avant que la journée ne se termine.
Certaines de ces cibles ne sont atteignables qu’à des moments précis de la journée, et c’est usant intelligemment la boucle temporelle que le joueur pourra découvrir comment les éliminer (mais surtout quand). S’il est question d’exploration et d’appropriation des lieux à l’instar des autres jeux Arkane, il est aussi question d’exploration du temps.
Éliminer une cible est une chose, mais était-ce un début de solution dans la grande équation ? Le jeu semble inviter son joueur à observer et expérimenter différentes solutions pour trouver la bonne. Au fil de sa progression, le protagoniste pourra débloquer — et garder d’une boucle à l’autre — des capacités spéciales et de nouvelles armes.
Afin de garder le principe de boucle temporelle un minimum imprévisible, une des 8 cibles traque Colt, le protagoniste, sans relâche : Juliana. Maline et parfois déroutante, Dinga Bakaba promet qu’elle vous tuera plus d’une fois. Le truc qui n’est pas précisé dans la vidéo est que Juliana peut être contrôlée par un autre joueur, ce qui laisse supposer qu’elle est aussi dangereuse que le joueur.
Boucle de gameplay
Ce n’est pas la première fois que le principe de boucle temporelle est exploré dans le jeu vidéo, mais est-ce que Deathloop fera honneur à la liberté d’action chérie par les joueurs des autres jeux du studio ? Toujours d’après Dinga Bakaba via IGN, ça sera bel et bien le cas :
Les premières heures de Deathloop sont un peu dirigées, vous êtes ce type froid qui trébuche pour essayer de comprendre ce qu’est cette île. À un moment donné, le jeu s’ouvre et vous avez un certain nombre de pistes.
Il arrive alors la question fatidique de la durée de vie et de la rejouabilité. Bien que le terrain de jeu soit fini, il y aurait beaucoup de choses à découvrir, plus que dans les anciens jeux d’Arkane, Dishonored en tête :
- Je pense que c’est une campagne assez volumineuse avec beaucoup d’enquête. Ensuite, autour de cela, il y a un monde qui se répète, il y a 4 périodes, 4 quartiers que vous pouvez explorer avec une belle variation. Chaque quartier a sa petite histoire au fil de la journée. Le matin, par exemple, c’est assez calme, car la fête ne fait que commencer ; à la fin de la journée, c’est un peu le foutoir, avec des ordures partout dans les rues, des graffitis partout et le lendemain, on recommence. C’est agréable de voir ces évolutions dans les quartiers.
- Il y a beaucoup de vignettes de gameplay et de narration complètement optionnelles que les joueurs peuvent découvrir en explorant la carte. Nous aimons l’exploration de l’espace, mais ici il y a aussi l’exploration du temps. Je pense que c’est un jeu assez volumineux, même si vous ne faites que l’enquête et que vous essayez de briser la boucle temporelle, je pense que c’est comparable à nos anciens jeux. Ensuite, il y a beaucoup plus à explorer et à expérimenter dans Deathloop, à simplement s’amuser et jouer avec ce monde itératif. De plus, il y a aussi l’angle Juliana, car vous pouvez prendre le contrôle de Juliana et envahir le jeu d’un autre joueur, pour s’amuser ici aussi. Ce n’est pas un mode très compétitif, il ne s’agit pas de savoir qui gagne et qui perd, mais plutôt de créer de belles histoires.
J’espère que vous y voyez un peu plus clair, maintenant, car Deathloop sera disponible le 21 mai sur PC et PlayStation 5.