Stadia est enfin disponible pour ceux qui ont précommandé leur accès, et Google essait d’expliquer le concept via une bande-annonce rigolote (mais pas vraiment exhaustive).
C’est dans un vrai nuage
Google Stadia est enfin disponible aux joueurs qui sont prêts à laisser une chance au Cloud Gaming (à condition d’avoir la fibre, qu’ils aient précommandé leur édition Fondateur, qu’ils aient reçu leur Chromecast Ultra et leur manette en temps et en heure… et que leur accès soit débloqué).
Alors que le service est techniquement toujours en periode rodage puisqu’il manque énormément de fonctionnalités promises, Google a déjà commencé sa campagne de marketing avec un spot qui expose — grosso merdo — le principe de Stadia et la puissance du gaming décentralisé.
C’était déjà assez compliqué d’expliquer le concept de Stadia au grand public, le faire de façon si détâché et aussi vague n’était peut être pas la solution la plus adéquate. Il y a un côté publicité PlayStation, quand on y pense.
C’est le futur, il paraît
Certes, le joueur ne s’encombre pas d’appareil particulier à brancher sur sa télé, mais d’après de nombreux retours de confrères : le potentiel de la techno est là, pas les résultats. De plus, le prix des jeux n’est clairement pas attractif et le seul titre exclusif de la plateforme, Gylt, serait “sympa sans plus” et ne tire même parti du principe du Cloud Gaming et des fonctionnalités annoncées l’année dernière.
Et puis, il y a quand même des zones d’ombres à éclaircir, surtout concernant quelques promesses. Le long test de Digital Foundry — papas du milieu de l’analyse graphique — estime que la plupart des jeux ne sont pas vraiment en 4K natif et que le 60 FPS n’est clairement pas garanti.
Le principe même de compression vidéo empêchera systématiquement le joueur de profiter d’une image parfaite comme on peut l’avoir sur des résolutions natives de machines locales, mais certains résultats sont tout de même encourageants. Mais c’est sans parler de l’input lag qui, bien que surprenamment bonne, reste perceptible dans les jeux un poil trop rapides (comme les FPS).
Les expériences varient surtout d’un type de connexion à l’autre, comme le rapporte Noddus dans son test assez exhaustif sur Gamekult. Certains jeux semblent avoir été plus optimisés que d’autres, et une fibre peut donner de moins bons résultats qu’une ADSL. La stabilité de la connexion serait plus importante que sa latence ou son débit.