Mais les actionnaires aiment ça.
Unity débute l’année sur les chapeaux de roues avec le licenciement de 25% de ses effectifs, soit, oh pas grand-chose, juste 1800 personnes, dans le cadre de sa grande “réinitialisation”
S’il faut faire l’avocat du diable, on notera au moins qu’effectivement la compagnie avait prévenu que ce genre d’événements risquaient de se produire. D’ailleurs, entre les fermetures de bureaux et les épidémies de postes supprimés, on ne mimera pas vraiment la surprise. Mais comme on l’avait noté le mois dernier, c’est non seulement la 4e vague de licenciements depuis juin 2022, mais aussi la plus massive. Selon Reuters, elle devrait affecter “toutes les équipes, régions et secteurs d’activité” pour la firme.
Dans le mémo envoyé aux employés de l’entreprise lundi, James Whitehurst, le nouveau CEO a tout bonnement déclaré que cette décision était motivée par une nécessité de se focaliser sur ses business essentiels afin de viser le succès sur le long terme. Et apparemment, d’autres “changements” structurels seront à prévoir à l’avenir, ce qui n’est pas exactement bien rassurant pour le personnel restant.
Ah mais séchez donc ces larmes de crocodiles : les investisseurs vont bientôt pouvoir se régaler puisque suite à cette annonce le cours de l’action d’Unity s’est envolé de 5% et ça, c’est beau. N’empêche que depuis les magouilles de John Ricitiello, l’ancien CEO qui avait tenté d’imposer ses runtime fees, on a bien du mal à imaginer la société renouer avec toute sa gloire passée.