Valve dévoile le montant des frais de publication de Steam Direct
On le sait depuis maintenant plusieurs mois, Steam Greenlight va bientôt disparaître et être remplacé par Steam Direct. Ce dernier devrait proposer un modèle de distribution plus direct (d’où le nom) et filtrer bien plus efficacement les “faux jeux”. Et si l’on avait une vague idée des frais de publications de la plateforme, rien n’avait été décidé, jusqu’à maintenant.
Faire le tri pour un Steam moins faux
Lors de l’annonce de la clôture de Steam Greenlight, Valve ne s’était pas encore réellement décidé sur la question des tarifs de publications, parlant alors d’un montant qui pouvait aller de 100 à 5 000 $. En discussion avec de nombreux développeurs sur la question, c’est finalement le prix le plus bas qui sera retenu puisque la firme à tout récemment annoncé que les frais de publication qui incomberont aux développeurs souhaitant publier un jeu sur Steam Direct seront de 100 $.
L’idée directrice était que ce montant soit aussi bas que possible afin que cela ne représente pas un obstacle pour les développeurs débutant sur le marché, tout en restant suffisant pour prévenir d’éventuels abus du système […] C’est ainsi que finalement, nous avons décidé de limiter au maximum les obstacles pour les développeurs en fixant les frais de publication à 100 $, recouvrables.
Valve penchait au départ pour un montant de 500 $, mais les développeurs de la communauté ont su convaincre ces derniers de ne pas bloquer de possibles bons développeurs dont le revenu serait plus modeste.
Pour rappel, Greenlight demandait également la somme de 100 $ mais permettait dès lors de pouvoir ajouter autant de jeux que l’on souhaitait. Si ce changement de tarification peut paraître abrupt, il est largement justifié par le désir de Valve de lutter contre les faux jeux, comme ils ont déjà pu le démontrer avec leurs modifications du système de cartes à échanger. De plus, il est appréciable de constater que Valve soit du côté des développeurs et ait décidé de ne pas leur imposer plus d’obstacles que nécessaire, malgré les nombreux abus auxquels ils ont été confronté. D’autant qu’il est bon de noter que les 100 $ de frais devraient pouvoir être récupérés dès lors que le jeu publié aura atteint les 1 000 $ de ventes, information affirmée par un représentant de Steam auprès de nos confrères d’Ars Technica.
En résumé, Steam Direct devrait parvenir à filtrer bien plus efficacement les “faux-jeux” et autres tentatives frauduleuses. Celui-ci disposera d’ailleurs d’un nouvel algorithme, évitant au maximum aux utilisateurs de voir apparaître ces fameux titres sur le magasin ou encore sur leurs listes découverte. Quant à cette nouvelle tarification, il y a fort à parier que celle-ci ne ralentira pas le moins du monde la venue de nouveaux titres, dont le rythme n’a cessé d’augmenter au fil des années.
C’est vrai que dans le budget publicité d’une entreprise 100€ ça reste une petite somme (voire même très petite).
Malgré tout quand on débute sa boite, donc quand on est un "développeur débutant" c’est déjà une somme importante.
Plus encore si l’on songe que nombre de jeunes DEV ne font même pas d’entreprise officielle avant de savoir si leurs idées et leur travail a une chance de plaire… (il faut raison garder dans la prise de risque)
Ça fait donc une visibilité coûteuse malgré tout pour les touts petits. Et cette fois a chaque jeu, plus seulement un droit d’entrée.
Par contre les boites genre ou Digital Homicide, les salauds donc de mon avis perso, eux ils auront facile de continuer d’abreuver le système de leur casuals merdiques et autres usines a bugs.
Idem pour les plateformes mutualistes des indé (Pc gamer, Indie Gala, IndieDB, Orlygift etc…). Pour eux ce changement est du pain béni
Au final, c’est surtout Steam qui gagne des sous. 100 euros pour laisser le dev remplir une page squelette d’un CMS et prendre qqs Mo sur un serveur, ça représente une marge MAXimale (et a mon sens excessive).
L’idée Mr Propre est louable, mais ça demande a convaincre de la motivation réelle.
Aider les petits fermiers en créant des Coop, on sait que ça a donné : il ne reste que des gros qui font de la surproduction au détriment de la qualité, seul comptant la rentabilité, le nourrissage des populations plutôt que leur alimentation.
Transposé au jeu vidéo ça veut dire des Mega UBI produisant des tonnes de bubble shooters !
Quote "Valve penchait au départ pour un montant de 500 $, mais les développeurs de la communauté ont su convaincre ces derniers de ne pas bloquer de possibles bons développeurs dont le revenu serait plus modeste."
Heureusement car beaucoup de jeux indés passerai à la trappe
rofl