N’espérez pas une sortie tout de suite
Ces derniers mois ont révélé que le développement de Vampire: The Masquerade – Bloodlines 2 bat de l’aile (de chauve-souris). De nombreux créatifs importants comme Brian Mitsoda, scénariste du premier Bloodlines sorti en 2002, ont quitté le navire ces derniers temps. Chez Paradox Interactive, on voit mal le titre sortir avant le second trimestre 2021.
En effet, c’est dans un communiqué de presse timide à destination de la presse suédoise que Ebba Ljungerud, PDG de la boîte d’édition a annoncé la triste nouvelle. Merci PC Gamer qui vient de tomber sur cette information pourtant relayée à la mi-novembre.
Selon Ljungerud, l’association du COVID et du manque de kits de développement pour les consoles nouvelle génération aurait fait beaucoup de mal à l’avancement du projet :
Pour pouvoir développer pour la prochaine génération, vous devez disposer des kits de développement des fabricants. Et je suis à peu près sûre que Sony et Microsoft ont été touchés par la pandémie, parce qu’ils n’avaient pas tant de kits de développement que ça.
C’est une explication qui peut sembler un peu légère, mais la PDG insiste sur le fait que les retards de production sont des phénomènes tout à fait normaux dans l’industrie, dont Paradox “a l’habitude de gérer”. Quelques projets encore non annoncés auraient même été retardés récemment en interne.
Malheureusement, nous n’aurons pas d’explications sur le turnover important qui se déroule actuellement chez Hardsuit Labs, notamment sur les licenciements surprises de Mitsoda et Ka’ai Cluney. Ces derniers auraient été remerciés, sans justification.
C’était un plaisir de travailler sur ce jeu et avec beaucoup de gens chez Hardsuit Labs et Paradox et ça me désole de ne pas être en mesure d’aller jusqu’au bout. J’ai passé des années sur certains des meilleurs personnages et dialogues que j’ai jamais écrits. Ça m’a beaucoup touché d’être en contact avec la communauté Bloodlines et j’espère vraiment que ce qui sera finalement proposé sera aussi satisfaisant que ce que je voulais.
Bon, dans le cas de Chris Avellone, on connaît la raison, et ce n’est pas joli.