Oui, fini les titres mous du genou, fini les laconiques annonces, aujourd’hui on fait du sensationnel, et WoW est à vendre ! Enfin pas exactement World of Warcraft. Pas exactement Blizzard non plus. Maintenant que cette news a perdu 90% de ses lecteurs après la dernière phrase, il est temps de vous expliquer ce qui se passe dans l’univers enchanté des grosses compagnies internationales, de la finance, du fric et de la corruption, parce que chez Warlegend.net, le machiavélisme, c’est notre passion.
Il était une fois Vivendi, une boîte française spécialisée dans une tonne de choses, dont les télécoms. Cette entreprise a la particularité de posséder Activision-Blizzard, et par extension Blizzard, qui produit WoW. Le problème, c’est qu’ayant chanté tout l’été, Vivendi se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue. Du coup, Vivendi aimerait bien se débarrasser de ses sociétés qui ne représentent pas le coeur de son activité, dans l’optique de renflouer les caisses de la société mal en point après une période d’acquisitions pourrie.
Vivendi a donc demandé à une banque de “tester” des possibles acheteurs pour Activision-Blizzard. Ce qu’il faut savoir avant toute chose, c’est qu’Activision-Blizzard c’est le premier éditeur US de jeux vidéo en capitalisation boursière, avec des franchises qui font grave de la thune comment diraient les jeunes, comme par exemple Call of Duty, et World of Warcraft. Vivendi possède 60% de parts d’Activision-Blizzard, et estime la vente à 10 milliards de dollars, ce qui représente une chiée de montures payantes, me direz-vous. Là où ça devient rigolo, c’est que dans la liste de repreneurs on trouve un peu de tout, comme par exemple Time Warner, Microsoft, Tencent et des grosses sociétés privées d’investissement connues (par les riches, pas par nous).
Du coup, la possibilité de jouer un jour à un jeu Microsoft-Blizzard pointe le bout de son nez d’elfe. Un drame national pour les fans de Blizzard, même s’il faut l’avouer, la possibilité est mince. En effet, vu la prochaine arrivée des consoles next-gen, les analystes et Rémi, le clodo du 8 à huit, voient mal le géant américain se diversifier dans autre chose que sa prochaine console de jeu. Alors, Windows 9 avec des zergs partout ? Une gnomette comme assistant pour le prochaine Word ? Merci de réagir dans les commentaires.