Ça y’est, monsieur Guillemot est devenu pote avec Miyamoto-san pour commencer à raconter n’importe quoi sur leur relation. Vous savez ? Un peu comme le gars qui dit à tout le monde qu’il sort avec une fille alors qu’ils se sont juste assis à côté dans le bus.
Chapeau Melon
Non content d’avoir réussi à refourguer des Lapins Crétins dans l’univers de Mario (avec un brio insolent), Ubisoft aime récolter quelques lauriers au passage. Interviewé par nos confrères du magazine EDGE, le journaliste lui a fait remarqué que pas mal de jeux sortis récemment et acclamés par la critique utilisent des mécaniques open-world Ubisoft pur jus.
C’est un point intéressant, parce que The Legend of Zelda: Breath of the Wild s’est approprié beaucoup de choses qui ont existé dans Far Cry et d’autres jeux Ubisoft. Je pense que la chose la plus importante n’est pas le système en lui même, mais comment il peut être perfectionné ; comment ils peuvent donner au joueur la meilleure expérience possible.
Il est de notoriété publique que le dernier Zelda s’est beaucoup inspiré des jeux de survie open world occidentaux. Si en un seul jeu Nintendo a l’air d’avoir tout compris de ce qui est intéressant ou non en matière de gameplay et mécaniques de jeu, Ubisoft continue ad nauseam d’utiliser les mêmes ficelles.
Le même système peut se retrouver dans deux jeux, et peut ne pas être perçu de la même manière. Le travail est alors de combiner un certain nombre de possibilités et de faire en sorte qu’elles procurent une bonne expérience. Quand des systèmes sont similaires, c’est parce que les développeurs n’ont pas été en mesure de tirer meilleure parti de ce que ces systèmes peuvent apporter.
Yves Guillemot le conçoit alors lui-même. Si, techniquement, sa réflexion précédente n’est pas fausse, il conçoit qu’avoir la bonne idée, ce n’est que la moitié du travail. La mettre en oeuvre et la rendre intéressante est une autre paire de manches.
Quand un système est vraiment bon à apporter de l’amusement, l’équipe sait que cela va fonctionner, et que tout ce qui compte au final, c’est l’expérience. Nous consacrons de plus en plus de temps sur nos jeux et ils sont très différents des uns des autres. Cela a toujours été un objectif. Si vous jetez un oeil sur les jeux sortis récemment — même le dernier jeu Sony, Horizon: Zero Dawn — encore une fois, ils se sont approprié quelques-uns de nos systèmes. Dans l’industrie, nous regardons toujours les jeux des autres éditeurs. Un jeu est très complexe, et cela nous aide à apporter une meilleure expérience.
Encore une fois, il a pas tort. Le jeu vidéo est surement l’un des rares médias ou le plagiat ou la redite n’est pas vraiment vu d’un mauvais oeil (toute proportion gardée). Même si les jeux open world d’Ubisoft ont du mal à se renouveler et à se démarquer entre eux, on peut quand même concéder à M.Guillemot qu’ils ont apporté un certain format de codes facilement identifiables qui contribuent à l’expérience. Les jeux vidéo s’inspirent des uns des autres et c’est normal, mais c’est une autre histoire quant il s’agit de faire un bon jeu en reprenant les bonnes ou mauvaises choses. On espère juste que le prochain Assassin’s Creed aura compris les problèmes inhérents à la série et ses mécaniques, et qu’il saura nous surprendre.